L’arme qui sommeillait sous le pantalon

par Gaëtan Pelletier
mardi 17 mars 2009

On ne peut pas tuer un oeuf et espérer manger la poule.
Jocelyn Robichaud
Happiness is a warm gun, mamma
John Lennon
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L’agence fédérale de renseignement américaine propose « tout ce qui peut permettre de se faire des amis et d’influencer les personnes », indique un agent de la CIA qui a travaillé en Afghanistan, cité par le journal sous le couvert de l’anonymat.La CIA, qui a toujours rémunéré les informations reçues, a commencé à proposer des cadeaux de plus en plus insolites comme des couteaux de poche, des jouets, des fournitures scolaires, des visas de voyage, des soins médicaux dont des interventions chirurgicales et parfois même du Viagra, connu pour ses effets contre l’impuissance, écrit le journal. ( Cyberpress)

La munition bleue
On a un petit blues à l’âme ? Aucun problème ! Les gens de la CIA ont trouvé le moyen de fouetter de vieilles troupes pour les soldats de l’âge d’or en Afghanistan : le pot de vin bleu… La pilule qui retrousse la mine basse.
La guerre émousse la libido des vieux combattants vidés…
Les ratés du désidérata sont la mère de toutes les interventions.
 
De l’érection à la guerre : les quatre chemins
Les chefs militaires locaux sont parfois âgés et peuvent avoir jusqu’à quatre femmes, et le Viagra peut leur permettre de « réaffirmer leur autorité », indique un autre agent de la CIA, cité aussi sous le couvert de l’anonymat.
Je peux comprendre qu’après avoir satisfait quatre femmes à cet âge, il faut non seulement se fendre en quatre, mais se refaire un mât qui tiendra le voyage à bon porc, aurait dit le défunt San-Antonio.
Sinon, le piston ne tiendra pas le coup. Quand les munitions viennent à manquer,
 
Le progrès : le moral rebiqué
Étonnant le progrès ! Étonnant ! Il y a de quoi être abasourdi. Abasourdi parce que généralement, dans les guerres, l’essentiel vient à manquer. On refile alors du pain, des œufs, des boîtes de sardines. Il ne manque jamais de plomb dans les guerres. On peut réutiliser les vieux chaudrons, les faire fondre à nouveau pour en faire des munitions. Là, on fait fondre de vieux coucous de généraux pour en faire une bombe.
Une fois satisfait, on procréé mieux, mais on tue mieux.
 
Enregistrement des armes
Les pays « civilisés » enregistrent les armes.
 Il faudrait donc, pour légaliser cette arme, l’insérer au registre. Le registre - qui nous a coûté une fortune – au Canada - et aussi utile qu’une carte de l’âge d’or - pourrait inclure cette nouveauté artistiquement vôtre, afin d’éviter de tuer votre voisin parce qu’il couche avec votre femme. Mais, pour ce qui est de l’autre bout du monde, c’est sans problème.
Tous les moyens sont bons pour ne pas se laisser abattre afin d’abattre…
 
 La pharmacie : des munitions pour les revenues également
 Enrichissantes les pharmacies. C’est une industrie qui contribue à prolonger la vie, à soulager la misère, mais -surtout- à rapporter des sommes colossales aux compagnies pharmaceutiques. Voire à certains sénateurs américains.
 Sénateurs corrompus ?
 Selon un article, très fouillé de François Marginéan, Silence on vaccine, l’industrie pharmaceutique est une source de revenus pour des sénateurs-investisseurs. Des pots-de-vin. Rien de moins.
Le site Natural News souligne d’ailleurs ces liens boueux liants sénateurs et compagnies :
 Les sénateurs qui ont reçu des dons provenant de compagnies pharmaceutiques ont contribué à faciliter des lois plus favorables à l’industrie, selon les études réalisées par des groupes sans but lucratif et les remarques de certains des sénateurs eux-mêmes.
Ce projet de loi, adopté par le Sénat 93-1 et qui va désormais devant la Chambre des représentants, a été présenté en vue de corriger les erreurs de procédure de la FDA qui a permis à Merck de l’analgésique Vioxx à demeurer sur le marché depuis des années, même après avoir accumulé des preuves que celui-ci est responsable de crises cardiaques potentiellement mortelles. . Il est basé sur les recommandations de l’Institut de médecine, division de la National Academy of Sciences.
 Natural News
 
La chute sans rechute
Sur le site La médecine et ses mots, l’on note cette tendance de l’industrie pharmaceutique à utiliser des dénominations doctement étudiées pour charmer le consommateur :
 Le cas du Viagra est typique, puisqu’issu de la contraction de Vigor et de Niagara ; ce qui pour un médicament utilisé dans la dysfonction érectile est assez évocateur : Vigor signifiant Vigueur en anglais et les chutes du Niagara donnant une impression de fontaine du bonheur inépuisable au débit impressionnant ( ce qui renforce encore le mot vigueur )
A l’origine le viagra avait été conçu pour le traitement de certaines pathologies cardiovasculaires. Comme plusieurs médicaments en circulation – exemple, le Zyban – les effets secondaires sont devenus les buts primaires.
Quant à penser qu’il deviendrait une arme de guerre… Il a fallu la CIA pour gamberger une telle approche.
 
Je suis venu, j’ai vu, je vaincrai…
« Il est venu nous voir tout épanoui », a dit un agent au Post
Le quadrafemmé, ce  pauvre bougre au missile à courte portée…
Il peut maintenant satisfaire quatre femmes et la CIA…
Au Vietnam il y a eu l’agent orange…
Mais le bleu, c’est le ciel !

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