La belle-mère : pas besoin de faire un titre plus long
par CHRISTINE
vendredi 6 janvier 2006
Malheureusement, ou heureusement pour ces quelques rares chanceux qui l’aiment, la belle-mère insupporte, elle s’insinue, elle étouffe, elle débarque à l’improviste : elle existe, quoi !
Ce que je vis en ce moment m’oblige à me libérer grâce à l’écriture, car pour ne pas détruire mon couple, je me retiens de crier à la maison...
Qui n’a pas connu l’intrusion de sa belle-mère ? La mienne, non seulement quand elle vient à la maison elle reste longtemps, trop longtemps, minimum un mois, mais en plus, elle est déplaisante.
Pourquoi s’évertuer à nous expliquer comment notre conjoint a appris à faire pipi tout seul, combien il faut lui parler gentiment, ou le petit garçon si adorable qu’il était et qui aimait tant sa maman...
Bien entendu, il existe différents niveaux de nuisance :
La belle-mère juste un peu lourde :
Ah bon, c’est possible ?! Elle vous donnera juste quelques conseils sur la façon d’éduquer ses petits-enfants, et sur la manière de garder son fils à la maison grâce à son plat préféré. Là, encore, c’est gérable, on n’écoute pas, on l’ignore le plus possible.
La belle-mère imposante :
Problème, déjà plus difficile à gérer, elle risque de débarquer le week-end et de rester collée dans votre salon, et de vouloir s’occuper de tout dans votre foyer. Je pense que j’arriverai à supporter cela aussi, en changeant les serrures, pour qu’elle ne puisse plus utiliser son double...
The Belle-mère :
Voilà, c’est la mienne, la plus possessive, qui sait tout sur tout, qui aime son enfant et qui le connaît mieux que personne (je pense que je le connais un peu mieux, quand même, je couche avec lui !). Bref, elle squatte le foyer si agréable d’habitude, veut le rendre comme chez elle, empêche toute intimité, et se mêle de tout... Comment faire pour s’en débarrasser, pour survivre sans blesser personne ?
J’envie ces rares privilégiés qui ont une relation normale, ou en tout cas pas trop étouffante, avec leurs belles-mères, qui peuvent même aller jusqu’à les apprécier, voire les aimer.
Je comprends, je lui ai pris son petit enfant chéri, mais il est grand maintenant, il fait pipi debout, et se torche tout seul, et puis n’est-ce pas vouloir son bonheur que de laisser sa belle-fille ou son gendre tranquille, aimer son cher enfant en paix ?!
Je pense que mon seul conseil en matière d’amoureux pour ma fille sera le suivant : "Prends un orphelin" ! Vous allez me trouver dure, mais lorsque vous avez une femme qui s’accapare votre foyer pour tout gérer, à la limite fouiller dans les placards et appeler votre douce moitié "mon amour", alors qu’il a déjà 33 ans et que c’est "votre" amour, ça peut énerver, non ?!
Allez, une pincée d’humour noir, mais qui, j’en suis sûre, vous fera rire :
Est-ce qu’on peut tuer sa belle-mère avec un journal ?
- Oui, si le journal enveloppe un fer à repasser !