Les dingos au pouvoir ?

par olivier cabanel
lundi 28 septembre 2020

La question peut être légitimement posée, si l’on veut bien regarder avec plus de précision l’histoire.

De tout temps, des fous ont gouverné des nations, et la France n’y échappe pas.

Quid en effet du président Paul Deschanel, à qui l’on fit signer sa démission, ayant constaté qu’il n’avait plus toute sa tête... pourtant, cet homme, honorablement estimé, avait emporté l’élection avec une très large majorité... et puis les choses ont mal tourné, puisqu’un jour, après un passage dans une maison de santé, on le découvre nu, péchant la carpe en pleine nuit dans un bassin du parc de Rambouillet, ou se promenant dans la nature, en pyjama, vu qu’il avait sauté d’un train en marche. lien

Ce n’est hélas pas tout, ce président prenant la parole à Nice, et voyant que son discours avait été très apprécié par le public, n’a pas hésité à faire un bis, en le redonnant intégralement... il avait même signé un courrier officiel du nom de Napoléon. lien

Napoléon ?

Justement, cet homme, dont nos livres d’histoire font régulièrement l’éloge, n’avait probablement pas toute sa tête. lien

Henri Guillemin, le célèbre historien, avait dénoncé les mensonges le concernant : dépourvu de culture, les belles lettres que l’on a brandi devant le public n’étaient pas de lui... ainsi que la calligraphie l’a démontré.

De plus, il parlait un français approximatif et précaire, prenant souvent un mot pour un autre. lien (curseur à 10’)

Il avait, par exemple, transformé l’expression « rentes viagères » par celle de « rentes voyagères  », ou prenait le verbe « attend », par celui « d’entend »...lien

Pas de doute, s’il avait pu participer aux dictées de Pivot, il n’aurait pas fait un score très honorable, vu qu’en plus, il inventait des pluriels imaginaires, et n’hésitait pas à supprimer des doubles consonnes.

Il avait avoué, dans un échange avec le conseiller d’état Berlier, qui, n’arrivant pas à « décrypter » la prose de l’empereur, lui demandait de relire son texte : « croyez-vous que je sache le lire moi-même » ? lien

En effet, il ne traçait que des caractères imparfaits, au point qu’il était souvent obligé de dicter le texte, car celui-ci n’avait pu être lu, or la graphologie peut être révélatrice de l’état de santé mentale de l’auteur. lien

Descres, alors ministre de la marine, dira un jour à Marmon : « l’empereur est fou, tout à fait fou, et il nous jettera tous, tant que nous sommes, cul par-dessus tête, dans une épouvantable catastrophe ». lien

Hélas, il n’était pas seulement fou, mais aussi menteur, s’il faut en croire Bernard Coppens, spécialiste de l’empire. lien

Pour bien comprendre l’état d’esprit du futur empereur, il faut revenir à l’école militaire de Brienne, où il était régulièrement moqué par ses camarades de classe, pour lesquels son teint jaunâtre, sa petite taille, et son français baragouiné ne lui avait pas donné une grosse popularité, ils l’avaient surnommé « la paille au nez » à la place de « napoléoné »... et ce qui avait amené le futur empereur à avoir la haine des français...

Il écrit dans un courrier envoyé en Corse : « féroces et lâches, les français joignent au vice des germains ceux des gaulois, c’est le peuple le plus hideux qui ait jamais existé ». lien (curseur à 16’15’’)

Mais oublions ce triste sire, qui avec les moyens limités de l’époque, a tout de même été responsable de la mort d’au moins 3 millions de personnes, et tournons-nous vers un autre chef d’état, celui qui dirige la France actuellement.

Est-il fou ?

Se prendre pour Napoléon est un signe de folie bien connu, mais quid quand on en vient à se prendre pour Jupiter ?

Un psy italien, Adriano Segatori, a analysé sa personnalité, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ses conclusions sont inquiétantes.

Extraits : « A l’âge de 15 ans, le jeune Emmanuel Macron a subi une grave agression sexuelle de la part de son professeur de français, (Brigitte Trogneux) qui, à l’époque des faits, avait 39 ans. Au lieu de la vision à l’eau de rose de cette union qu’on pourrait définir grotesquement comme un mariage réparateur pour le viol commis, j’y vois plutôt le fait que le développement d’Emmanuel Macron se soit bloqué prématurément en pleine adolescence à cause d’une opération de déduction à la fois psychique et physique. Ce qui s’est passé est la transgression d’un tabou.

Le premier enseignement de cette affaire est la conviction que tout est permis. (...) naturellement, ce sentiment de toute puissance a eu lieu au sein de la bonne bourgeoisie d’Amiens. Si cette union avait été dans un environnement prolétaire (cet environnement qu’Emmanuel Macron méprise profondément), il aurait été détruit. Il serait suivi aujourd’hui par les services sociaux, tandis que Brigitte Trogneux serait en prison. (...) Nous sommes confrontés à un problème de type pédophile (...) une fois le tabou brisé, l’idée d’omnipotence, propre à chaque enfant, est ultérieurement encouragée dans son cas jusqu’à dépasser le propre chevauchement de sa personnalité. Cette dernière est renforcée par des avantages intellectuels indéniables qui lui font extrapoler ses limites personnelles. (...) le paradoxe que qu’il semble pathologiquement normal mais nous sommes en plein narcissisme. Depuis sa jeunesse macron nourrit une ambition hors-norme : il a besoin du regard et de l’admiration des autres pour compenser un complexe d’infériorité. Donc nous sommes confrontés à 3 paradigmes qui définissent un certain type de personnalité : 1) l’idée qu’il n’existe pas de limite, 2) un sentiment d’omnipotence dès l’enfance, mais encore plus présent à l’âge adulte, 3) un narcissisme qu’il n’est pas interdit de définir comme malveillant. (...) Emmanuel Macron est parfaitement définissable comme psychopathe (...) et comme tout psychopathe, Macron est particulièrement dangereux (...) il a une haute idée de lui-même ; il n’aime pas la France et il ne lutte pas pour le peuple. Il s’aime énormément et il lutte pour maintenir sa fragile identité. (...) dangereuse, car comme tous les psychopathes, il travaille uniquement pour lui-même, et considère les autres comme des instruments à sa propre grandeur ». lien

Le magazine numérique Causeur a lui aussi, fait le tour de la question.

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Tant pis pour le point godwin, mais faut avouer que ces similitudes surprennent...

Evoquant « un pétage de plomb » Causeur s’inquiète des propos ou gestes indignes ou absurdes dont Macron a été l’auteur ces dernières semaines.

Ces dérapages visent la mémoire de la France et le magazine d’écrire « on peut y voir un dessein plus pervers d’abaissement de son propre pays aux yeux du monde (...) Macron exécuterait ainsi un projet de domination de la France, voire d’anéantissement de sa personnalité, selon des directives venues on ne sait d’où, dont on peut soupçonner qu’elles sont incluses dans un grand projet mondialiste pour lequel la France (...) doit être abaissée dans ses prétentions et ramenée à la « normalité ». L’humiliation est un moyen de la castrer définitivement (...) Au début, sa folie n’est pas encore visible et quelqu’un comme M. Macron a pu apparaître à beaucoup comme un président normal. Mais comme dans un véhicule qui dévie peu à peu de sa trajectoire, la folie se fait de plus en plus manifeste ».

Et le magazine de conclure : « est-il suffisamment fou pour ne pas se rendre compte de ce que l’on dit de lui ?  ». lien

Serge Faubert, dans « le média » ne dit pas autre chose.

Remarquant que le Président évoque Julius Evola, ce théoricien du fascisme, en utilisant l’expression « enfourcher le tigre », référence à l’expression « chevaucher le tigre  », tirée du livre de chevet de l’extrême droite mystique, le politologue s’inquiète de cette tendance présidentielle « à flinguer tous ceux qui lui font de l’ombre  ».

Et Faubert de conclure : « Emmanuel Macron n’écoute plus personne, ivre de sa toute puissance dans cette séquence historique. Les grecs appelaient ça l’hubris, la démesure, la folie des grandeurs. Ce n’est pas forcément ce type de caractère dont le pays a besoin en ce moment  ». lien

De Bokassa à Trump, en passant par Ceausescu, Staline et tant d’autres, la folie a encore de beaux jours devant elle.

Alors posons la question qui dérange : pourquoi ne pas soumettre les candidats à la présidentielle à un examen psy avant de leur confier le pouvoir ?

Comme dit mon vieil ami africain : « le vieux assis voit ce que le jeune debout ne voit pas  ».

Le dessin illustrant l’article est de Cabu

Merci aux internautes pour leur aide précieuse.

Olivier Cabanel

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