Mes questions en question ….

par C’est Nabum
jeudi 13 mars 2014

Collection de casse-têtes ! 

Florilège n° 1

La manifestation ouvre le ban. Colère vaine ou célébration rituelle, elle pose bien des questions et trouve naturellement sa place en tête de cortège.

Quand remplacera-t-on les lacrymogènes par des bombes hilarantes ?

Comment un cordon muni de boucliers peut-il servir de tampon ?

Comment se compter quand on ne compte plus ?

Battre le pavé est-il une méthode satisfaisante pour faire monter la pression ?

Les manifestants appartiennent-ils tous à un parti godillot ?

 

Les mathématiques sont de bien peu d'efficacité quand il s'agit de dénombrer les manifestants. Alors, cherchons leur d'autres domaines d'expression …

Y-a-t-il un mémorial pour les nombres inconnus ?

À partir de combien de degrés une équation nuit-elle gravement à la santé ?

Le rapporteur a-t-il toujours bonne conscience ?

Quelle est la tenue adéquate pour effectuer un calcul intégral ?

Deux parallèles peuvent-elles avoir une liaison ?

 

Les vacances s'imposent au début de ce florilège. Un peu de repos avant d'affronter cette litanie si fatigante. Prenez un peu de repos.

Pourquoi « vacances « est-il toujours au pluriel alors que c'est un moment si singulier ?

En vacances, peut-on se donner congé à soi-même ?

Pourquoi les gens rêvent-ils de partir en vacances et jamais d'en revenir ?

Est-ce qu'un ouvrier se sent en vacances quand on lui a donné son congé ?

La retraite est-elle une vacance du travail ?

 

Le spectacle a toujours été un grand moment de bonheur. Avant de découvrir la face cachée de la scène, c'est du côté du strapontin que j'ai traîné mes guêtres !

L'éclairagiste n'est-il qu'un simple lampiste ?

Que fait le pompier quand un artiste brûle les planches ?

Peut-il y avoir autre chose que des concerts de louanges ?

Pourquoi le brigadier n'a-t-il jamais pris de galon ?

Pourquoi tous les artistes descendent-ils de scène en rappel ?

 

Le travail est une préoccupation essentielle et il avait sa place en tête de liste. Il pose bien plus de questions qu'il n'apporte de réponses ou de satisfactions.

Il y a beaucoup de licenciements économiques. Pour qui sont les licenciements onéreux ?

Faut-il épauler les salariés des pôles emplois ?

Pourquoi les plans sociaux conduisent-ils toujours dans une impasse ?

Pourquoi nomme-t-on actionnaire celui qui n'a jamais mis la main à la pâte ?

Doit-on passer la main quand on est mis à pied ?

 

L'école fut naturellement à l'honneur. C'est bien l'endroit où l'on pose le plus de questions qui restent souvent sans réponse. À vous de noter.

Qu'est ce que la discipline : une matière enseignée ou un ordre établi ?

Pourquoi tant de retenues alors que les élèves ne savent plus compter ?

Une bonne correction laisse-t-elle des traces ?

Comment compter sur ses doigts quand on lève la main ?

Se ranger suffit-il à maintenir l'ordre ?

 

Le Rugby trouva sa place parmi ces sujets trop sérieux. Il était encore à mon programme avant de me faire quelques faux rebonds …

Comment un bon bouchon colmate-t-il les brèches ?

Tous les rugbymen ont-ils un bon coup de fourchette ?

Les bons plaqueurs peuvent-ils rester des maris fidèles ?

En défense, n'y a-t-il que le tampon qui fasse foi ?

La cuillère est-elle réservée au porteur de tee ?

 

Les élections reviennent si souvent que poser des questions est sans doute plus utile que d'attendre des réponses de ceux qui sont élus.

Le vote blanc est-il un vote éthique ?

Est-ce parce qu'on vote le dimanche que nos élus se prennent pour des seigneurs ?

Si le vote est un devoir, pourquoi ne le fait-on pas à la maison ?

Peut-on accorder nos voix à des candidats qui n'ont pas de parole ?

Les affiches devant les écoles ne font-elles pas peur aux enfants ?

 

Pas d'élection sans une bonne campagne qui met la ville à feu et à sang. C'est un des paradoxes de cet étrange rituel.

Pourquoi ne font-ils jamais de porte-à-porte chez les sans-abris ?

Que faut-il planter pour récolter des signatures ?

Pourquoi réclament-ils nos voix et refusent-ils de nous entendre ?

Est-ce ceux qui tiennent des paroles en l'air qui se font parachuter ?

Un timide peut-il se passer de tract ?

 

La voiture eut droit elle aussi à son petit questionnaire. Si elle nous transporte, elle roule rarement pour nous mais bien plus pour le trésor public.

Faut-il se serrer la ceinture avant de pouvoir l'attacher ?

Ne peut-on pas demander un permis saignant plutôt qu'à point ?

Faut-il manquer de cœur pour la laisser coucher dehors ?

Le phare de recul constitue-t-il une grande avancée technique ?

Doit-on allumer ses feux pour griller un feu rouge ?

 

Le sport trouva sa place. Il pose lui aussi bien des questions et malheureusement, ce sont les journalistes sportifs qui les posent. C'est pas du jeu.

Des sports peuvent-ils prendre le temps de se passer d'un chronomètre ?

Peut-on mettre sur la touche les drapeaux dans les stades ?

Est-ce parce que les sprinteurs sont de couleur qu'un homme blanc les fait courir avec un pistolet ?

Traite-t-on de façon trop cavalière les sports équestres ?

Avez-vous déjà vu un joueur de tennis avec des raquettes aux pieds ?

 

Le journal est l'un de mes motifs de colère. Je ne comprends pas que la médiocrité soit si souvent la ligne éditoriale et la vassalité le comportement local.

L'offset a-t-il plombé le journal ?

Comment traiter l'information en restant convenable ?

Les gros titres peuvent-ils finir par se dégonfler ?

Un journal ayant un bon tirage favorise-t-il l'allumage du barbecue ?

Le panégyriste est-il à l'article de la mort ?

 

À suivrement mien.


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