une plančte couleur sang

par olivier cabanel
vendredi 1er mai 2009

Immanuel Velikovsky, après avoir été conspué pendant de longues années, commence aujourd’hui à être regardé plus attentivement par le monde scientifique.

Cela ne lui fait ni chaud, ni froid, pour la bonne raison qu’il est mort, à 84 ans, à Princeton le 17 novembre 1979.

Ce psychiatre, chercheur et écrivain à défrayé la chronique après avoir décrit en 1950 dans son livre « monde en collision  » une catastrophe qui se serait produite il y a 3500 ans : une comète, expulsée du système de Jupiter serait devenue la planète Venus.

Le mot catastrophe signifie littéralement « les étoiles sont en baisse » ou « étoile filante ».

Pour les scientifiques de l’époque, ce livre provoqua un tollé général : « ce sont des thèses totalement ridicules(…)qui ne respectent aucune loi physique »

Son livre a provoqué une des plus grandes batailles rangées de l’histoire de la science.

Et puis, les années passant, de nombreux scientifiques (Bass, Michelson, Kolodiy dans le bulletin of the atomic scientists) se mirent à penser dès 1964 que Velikovsky pourrait bien avoir raison.

Dans son livre, il décrit cette catastrophe en s’appuyant sur des textes anciens, comme celui de Servius, qui évoque une comète rouge sang, dont la queue « toucha » la terre, provoquant d’énormes dégâts sur la Terre.

L’un des premiers signes visibles de cette rencontre fut le rougeoiement de la surface de la Terre causé par une fine poussière de couleur rouille. Ce pigment rouge colora les mers et océans, les lacs et les rivières.

Le manuscrit Quiche des Mayas dit que « dans l’hémisphère ouest, lors d’un grand cataclysme, la terre fut secouée, le mouvement du soleil s’interrompit, l’eau des rivières vira au rouge ».

Ipuwer, scribe égyptien témoin de cette catastrophe, décrivit çà sur un papyrus (la rivière est en sang) que l’on peut rapprocher du livre de la Bible (l’exode 7/20) « toutes les eaux qui sont dans le Fleuve se changèrent en sang ».

Faut-il faire un parallèle avec la planète Nibiru, appelée planète X par la Nasa, et qui revient dans notre ciel tous les 3500 ans, et appelée aussi dans les textes anciens « la planète rouge » ?

D’après les observations des astronomes, elle se rapproche et sera dans notre ciel à la fin de l’année 2012.

Elle pourrait être à l’origine de l’augmentation du taux vibratoire de notre planète.

D’après Schumann et sa théorie de la résonance celui-ci ayant été pendant des centaines d’années immuablement de 7,8Hz a dépassé cette année 12 Hz, et devrait atteindre son maximum à la fin 2012, c’est à dire 13 Htz.

Cette augmentation d’après lui est de nature à provoquer de plus en plus de séismes, réactivation d’anciens volcans, de Tsunamis..

A la page 127 de son livre, Immanuel évoque aussi l’éruption d’un volcan géant, ou de plusieurs volcans, affirmant que l’éruption simultanée et prolongée de milliers de volcans rendrait le ciel complètement noir, suite au lâcher d’énormes quantités de cendres.

Or cette éventualité a été confirmée par les scientifiques, et évoquée dans mon article récent sur agoravox .lien

L’auteur de codex chimalpopoca nous parle dans sa « légende des soleils », d’un phénomène céleste terrifiant suivi par une obscurité qui couvrit la surface de la terre, cela en un instant et qui dura 25 ans.

Dans son journal de l’archéologie égyptienne, Gardiner évoque un papyrus de l’Ermitage de Leningrad. Il y est question d’une catastrophe épouvantable, où le ciel et la terre furent mis sens dessus dessous. Après cette catastrophe, l’obscurité envahit la terre.

On en retrouve trace dans la Bible (psaume 44/19) « le peuple qui marchait dans l’obscurité…sur la terre ou plane l’ombre de la mort ».

Dans les annales de cuauhtitlan, écrites en indien Nahua, il est rapporté que lors d’une catastrophe cosmique qui se produisit par le passé, la nuit ne cessa pas pendant très longtemps.

Bernardino de Sahagun, considéré comme le père de l’ethnologie, se rendit en Amérique, à la suite de Christophe Colomb, recueillit des informations identiques de la bouche même des aborigènes.

Coincidence n’est pas raison, mais la mise en parallèle des affirmations scientifiques avec les textes anciens permet de s’interroger.

Ce qui est certain c’est que l’armada de scientifiques qui ont contesté allègrement pendant des années Velikovsky sont peut-être aujourd’hui dans leurs petits souliers.

Car comme disait un vieil ami africain :

« Seul le vieil éléphant sait où trouver de l’eau ».


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