L’énigme sur l’origine du froid qui s’abattit sur la terre il y a 75000ans

par olivier cabanel
jeudi 26 mars 2009

Une énigme vient d’être vraisemblablement résolue sur l’origine de la chape de froid qui s’était abattue sur notre terre, il y a environ 75 000 ans.
 
Nous savons que l’homme de Néanderthal dut affronter les grands froids il y a 75 000 durant la glaciation de Wurm qui dura plus de 20 000 ans.
Mais l’origine de ce grand froid était encore, il y a peu, une énigme.

Trois acteurs, travaillant dans des domaines différents, ont croisé leurs découvertes, et ont résolu le mystère.

Le climatologue Georges Zielinsky étudiait lors de l’été 1988 l’évolution dans le temps de notre atmosphère, au Groenland, à 1265 km du pôle Nord en prélevant des carottes de glace.
Il découvrit qu’il y a environ 75000 ans, une énorme quantité de dioxyde de souffre fut libérée dans notre atmosphère.
Alors qu’il y en a normalement 50 microgrammes par mètre cube d’air, il en trouva 1900 microgrammes, soit 40 fois plus que la normale.

Cela signifie qu’il y a 75 000 ans, la vie fut étouffée sur terre par de l’acide sulfurique : entre 2000 et 4000 mégatonnes furent relâchées, et ce nuage d’acide recouvrit une bonne partie de notre planète.
Il ne resta sur la planète qu’environ 2000 êtres humains.
Que s’était-il il passé ?

Michael Rampino
, l’un des plus grands géologues mondiaux, travaillait de son coté sur les foraminifères. Ces protozoaires ont la particularité de fixer le carbone et l’oxygène, et leur analyse permet de reconstituer la température de la surface des mers, ainsi que celle des eaux profondes, à n’importe quel âge.
Or il découvrit qu’il y a 75 000 ans, la température de la terre avait brusquement chuté.
Celle des océans avait baissé de 5 ou 6 degrés, ce qui représente un refroidissement d’au moins 15° centigrades. En plein été, si pareille situation se recommençait, on verrait tomber de la neige en juillet à New York !
Ce refroidissement rapide, et cet acide sulfurique en quantité ne pouvaient avoir qu’une origine : un volcan géant.

C’est le géologue craig chesner qui devait découvrir la dernière pierre du puzzle.
Il s’interrogeait sur la formation du lac de Toba, en Indonésie, constatant que le fond de ce lac était extrêmement important, et que contrairement aux lacs traditionnels comportait des pentes très abruptes, presque à la verticale.
Il préleva des échantillons du sol qu’il envoya à son confrère John Westgate, et la conclusion devient évidente : ce lac, de 100 km de long sur 60 km de large, est bien le site d’un ancien volcan géant.
Les cendres de chaque volcan ont une nature très différente, et ils vont retrouver des cendres identiques au supervolcan Toba à plusieurs milliers de kilomètres de là : de l’Arabie Saoudite à la mer de Chine.
Pour avoir une idée de l’importance de cette éruption, on évalue aujourd’hui que 3000 km3 de matière furent éjectées du volcan, soit 10 000 fois plus que ce que recracha le St Helens en 1980, c’est à dire 67 000 fois plus que la bombe d’Hiroshima.

A 2500 km du Toba, on trouve dans le fond des océans une couche de cendre épaisse de 35 cm.

C’est donc grâce au hasard que ces trois scientifiques ont résolu, semble-t-il, une des grandes énigmes de l’univers.

Mais si l’on va plus loin, on peut établir une autre convergence.

A quelques années près, ces 75 000 ans représentent 3 cycles de la terre.

milankovitch
, dans les années 30, affirma que le cône décrit par l’axe de rotation de la terre fait un tour en environ 26000 ans,

Il rejoint ainsi le physicien allemand winfried otto Schuman qui a découvert entre 1954 et 1957 que la terre possède un taux vibratoire de 7,8 Hz. Ce taux inchangé depuis des milliers d’années augmente depuis 1980 est aujourd’hui de 12 Hz, et devrait atteindre 13 Hz à la fin 2012.
Or d’après Schuman, l’augmentation de cette vibration hertzienne est de nature à déclencher des cataclysmes.

Ces trois scientifiques rejoignent donc, sans peut être le savoir, d’une part les astrophysiciens réunis en Floride récemment, et la théorie Maya qui a déterminé un cycle de la terre de 26 000 ans, lequel finirait d’après eux le 23 ou 26 décembre 2012.

Il ne reste plus qu’à espérer que tout ce beau monde s’est trompé, des Mayas aux différents scientifiques cités dans cet article, car dans le fond, tout ceci est prévu dans un peu moins de quatre ans, ce qui met les élections présidentielles à un niveau beaucoup plus modeste.

Car comme disait un vieil ami africain :
« On peut pas courir et se gratter les fesses en même temps ».

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