Le « naturisme » en Ex-Union Soviétique, merveilleuses plages de la mer Baltique

par Hieronymus
mardi 10 août 2010

L’été est normalement propice aux sujets plus légers, en effet il est parfois bon de pouvoir s’extraire de la sinistrose ambiante, de décider d’oublier volontairement toutes les préoccupations graves et sérieuses qui nous assaillent d’ordinaire et dont les médias nous abreuvent sans répit, en lieu et place de ces habitudes masochistes il faut oser pratiquer une vraie rupture et opter enfin pour la contemplation du beau, du superbe, du magnifique, afin d’apprécier la volupté et la candeur que recèle encore parfois (heureusement) l’existence.
 
 
Un cadre naturel d’un charme exceptionnel
La mer Baltique, fermée et peu profonde, a une réputation de mer calme, elle ne fut pourtant pas toujours une mer pacifique et vit surtout au cours de la dernière guerre mondiale des affrontements très violents dans ce qui est peut être son plus bel endroit et l’est toujours même si les frontières en ont été brutalement modifiées et ce ne sont plus les mêmes riverains qui en « profitent » si l’on peut dire.
Dans ce qui fut jusqu’en 1945 la Prusse orientale bordée à son extrémité par le territoire de Mémel (actuellement Klaipéda en Lituanie) est situé l’Isthme de Courlande (voir carte) qui est une très longue (près de 100 kms) et étroite bande de terre (moins de 5 kms) qui sépare la mer Baltique à l’ouest d’une immense lagune d’eau douce et qui est en même temps l’embouchure du Niémen à l’est, autrefois cette très longue presqu’île était entièrement incluse dans le « Reich allemand », après la perte définitive des « territoires de l’est » et la déportation à l’ouest de tous les allemands qui y vivaient, la Prusse orientale fut partagée entre l’enclave de Kaliningrad (anc. Königsberg) peuplée de russes et la Lituanie avec Klaipéda, comme jonction entre ces 2 républiques soviétiques l’Isthme de Courlande fut très exactement séparé en 2, la partie sud revint à l’enclave de Kaliningrad et la partie nord à la Lituanie, presque exactement en son milieu la merveilleuse petite cité balnéaire de Nida qui est le principal lieu de villégiature de cette presqu’île fait (heureusement) partie de la Lituanie.
Pour y parvenir (à Nida) il faut franchir l’embouchure du Niémen à Klaipéda grâce à un ferry, puis se diriger presque 50 kms vers le sud grâce à l’unique voie le long de cette étroite bande de terre, cette route est un véritable enchantement, le trajet jusqu’à Nida dure à peine 1 heure mais paraît à chaque fois trop court, c’est un chemin plutôt rectiligne au milieu de pinèdes et d’où on aperçoit parfois la mer Baltique entre les arbres, ou la lagune selon le côté où la route se situe, et on ne risque pas d’aller plus loin que la station balnéaire car juste après se situe le poste frontière russe que nul citoyen de l’UE ne peut franchir sans disposer d’un visa approprié, Nida véritable lieu de paradis estival est en même temps la limite géographique du monde « normalement fréquentable » par des européens.
 
 
Des dispositions réglementaires étonnamment libérales
Comme tous ceux ayant grandi à l’époque de la guerre froide, j’avais pour habitude de penser que toute la vie en Union soviétique était régie par des règles d’une extrême sévérité et ne tolérant aucune fantaisie, or il s’agit là d’une façon de penser à la fois simpliste et abusive, il pouvait y avoir des règlements très stricts concernant par exemple la liberté de déplacement et en même temps un laxisme ou plutôt une étrange absence de règlement sur par exemple les règles de sécurité à observer, l’Union soviétique dictature molle mais dictature tout de même ne tolérait pas la contestation dans les domaines du politique, à l’inverse concernant les mœurs et le déroulement de la vie quotidienne, nous pouvions assister à des surprises étonnantes, c’est à ce type de surprise (forte agréable) qu’un Français se rendant à Nida il y a plus de 20 ans aurait pu être confronté, pour notre plus grand bonheur cette « tradition soviétique » a (heureusement) été conservée après la chute de celle-ci.
L’Union soviétique, mosaïque de peuples et de langues (même si le russe était dominant) affectait d’utiliser des panneaux hiéroglyphiques où l’image indiquait la chose sans nécessiter de commentaires superflus, on en trouvait partout, très visibles sur les vitrines des magasins, dans les halls de bâtiments administratifs, dans de nombreux lieux publics, par leur « langage » simple et enfantin, ces panneaux-dessins contribuaient à égayer un univers quotidien assez morne, ils sont pour la plupart hélas disparus avec la « mise aux normes » des pays de l’Est, mais pas tous (heureusement) car et c’est justement le sujet principal de cet article, j’ai le plaisir de révéler ici même le plus charmant panneau soviétique (et qui existe encore de nos jours) qui soit à ma connaissance, je l’ai placé à côté d’un panneau du même type afin que sa signification soit encore plus parlante, celui qui nous intéresse figure 3 silhouettes verticales, à gauche un corps d’homme, à droite un corps de femme et au milieu celui d’un enfant avec comme particularité que ceux-ci sont intégralement lisses (sur un autre panneau on voit par contre la présence du maillot), pour ceux qui peinent à déchiffrer les hiéroglyphes (ou qui n’osent pas), j’explique ce que cette image signifie : que la destination indiquée par ce panneau est un endroit où hommes, femmes, enfants, tous ensemble donc doivent être totalement nus, c’est aussi simple que cela !
Nida étant situé en Lituanie, il y a même en sus pour qui en douterait une inscription en lituanien indiquant l’objet de la destination : « nudistų pliažas » plage nudiste ou plage naturiste, le lituanien s’écrit en caractères latins avec des lettres empruntées au tchèque et au polonais. Ces panneaux indicateurs tout à fait essentiels se rencontrent dans les chemins forestiers partant de la route principale qui longe la côte, en gros tous les 500m un petit chemin piéton transversal se dirige vers la plage, il traverse d’abord sur 200 à 300m une pinède, c’est là que se situent les embranchements et les fameux panneaux à observer en fonction des habitudes des vacanciers, plage habillée à droite ou tout droit, plage « sans » à gauche, suivez donc les panneaux !
Après la pinède il y a encore 100 à 200m de landes de bruyère très sablonneuses à parcourir avant de parvenir à destination : l’immense plage de sable blanc quasi rectiligne de la Courlande, 100kms de longueur, on devrait raisonnablement pouvoir trouver un endroit pour être au calme, je vois enfin la mer derrière la prochaine dune, nous touchons au but, dans qq. mètres nous serons au paradis ..
 
 
De sublimes créatures magnifiquement exposées
Pour avoir soigneusement suivi les précieux panneaux indicateurs, je sais être renseigné par avance sur l’état de (non) habillement des personnes qui vont s’y trouver et c’est bien légitime, de même que ce qui est légitime est l’attente sur la qualité anatomique du peuplement de la zone, nous sommes situés au nord est de l’Europe entre Scandinavie et Russie, nous devrions être plus que comblés par les qualités esthétiques des participant(e)s au rassemblement de l’endroit et nous allons l’être, patience encore qq. mètres ..
Enfin la plage cette magnifique bande de sable dont nous avons rêvé tout l’hiver, nous pouvons enfin la fouler du pied en descendant la dernière dune, pour la circonstance ce lieu mythique n’est pas peuplé de créatures mythologiques, non c’est presque mieux en fait mais ne précipitons rien, il faut savoir apprécier toute chose en temps, surtout pas d’affolement, d’abord une évaluation d’ensemble, un coup d’œil général, avant de « choisir » les emplacements les mieux situés question fréquentation !
Il faut tout de même aporter un petit bémol à l’extrême beauté naturelle de l’endroit, c’est vu sa latitude son caractère de fraîcheur, à fréquenter donc en principe uniquement par beau temps et de préférence sans vent, beaucoup utilisent des paravents afin d’augmenter le coefficient chaleur, aussi la mer y est frisquette, pas question donc de rester des heures dedans mais tout cela est très ravigotant et on est largement récompensé par ce qu’on a le plaisir de voir, d’observer et d’admirer par ailleurs ..
C’est un lieu de vacances familial, il y a donc de tout, hommes et femmes, jeunes et vieux, ce petit monde vit sa vie en toute gaieté et avec un parfait naturel car étant dans le plus simple appareil ; les enfants jouent avec le sable ou gambadent dans l’eau sous la surveillance des parents, les hommes se promènent un peu ou font semblant de lire en regardant autour (je les comprends) tandis que les femmes plus lascives et narcissiques offrent leurs corps, leurs magnifiques corps au soleil, un régal !
Si durant longtemps tout ce qui pouvait provenir d’Union soviétique était synonyme de qualité médiocre, de négligence concernant les détails, d’approximation dans la finition, il faut absolument battre en brèche cette idée parfaitement saugrenue pour ce qui est du type humain généré sur les ex-territoires soviétiques, en l’occurrence nous n’avons pas affaire à des produits de qualité simplement acceptable mais en ce qui concerne de nombreuses, oui, de nombreuses jeunes et aussi moins jeunes femmes à du haut, voire du très haut de gamme qui confine parfois au sublime pour la qualité de la production ..
Pas besoin d’être « collé » dessus pour s’en convaincre, à 10m et même plus on a déjà une vue optimale, pour résumer comment elles sont, c’est très simple : elles ont tout, tout pour elles ! Une peau lisse et satinée délicieusement halée, une silhouette de rêve avec plutôt un petit buste, des jambes interminables et surtout un postérieur, des fesses absolument sublimes, ce sont là 2 parties charnues et généreuses, comme des sphères délicieusement arrondies, d’un volume absolument parfait et dont la contemplation ne peut jamais, ô grand jamais ! être en aucune façon ennuyeuse ..
Contrairement à une habitude de dénigrement des produits « made in Soviet Union », j’ose affirmer que les plus beaux culs au monde sont les culs de fabrication soviétique et je mets quiconque au défi de prouver le contraire !
 
Hiéronymus, août 2010

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