Questions existentielles

par Réflexions du Miroir
mardi 2 août 2022

Toujours dans la rubrique "L'été léger" que j'ai entrepris en juillet.

La semaine dernière, il était question des origines de la société.

Les questions existentielles trouvent parfois des réponses par des raisons d'être dans l'extrémisme de l'incompréhension.

La vérité dépend de paramètres de traduction de la réalité. 

Un S&V va plus loin et pose la question "La réalité existe-t-elle ?"

Un autre S&V dit : "Pour que notre monde existe, tout s'est joué dans les premiers instants de l'Univers, dans la milliseconde qui a suivi le big bang.

Il y a eu comme un bug dans le programme dans la création du Cosmos. Une simple erreur de design en est à l'origine".

La réalité existe-t-elle ?

C'est souvent par l'énoncé d'une vérité que l'esprit exprime la réalité en pouvant et devant donner son assentiment suite à un rapport de conformité avec l'objet et la cohérence interne de la pensée que l'on peut en avoir.

J'ai écrit que la vérité n'existe pas parce qu'elle dépend du bagage inné et de l'acquis par les expériences de celui qui l'exprime. 

Les questions se posent immédiatement : Est-ce que je peux la dire ? Est-ce que je veux la dire ? Suis-je obligé de la voir ? Ne serait-ce pas un mensonge que je propage ? La philosophie ne m'influence-t-elle pas en biaisant cette vérité ?

Le S&V va plus loin par la question "La réalité existe-t-elle ?". 

La réalité est dite factuelle en relation avec son caractère de ce qui est réel, de ce qui existe effectivement hors invention et hors apparence.

Chaque pensée de chaque chose qui existe, fait partie de cette réalité et la construit en même temps.

Dans la théorie philosophique du panconscient, la réalité est un tout constitué de toutes les pensées de l'Univers.

La panconscience est donc unique, universelle... et même intemporelle. Elles s'auto-actualise constamment. Le passé créant les idées du futur et le futur influençant un retour au passé pour se rendre compte s'il était dans le vrai.

La réalité est un mot qui vogue aux limites de la cognition humaine. Il a fait perdre le sommeil à des générations de philosophes, inspiré quantités d'ouvrages aux théologiens.

Aujourd'hui, ce sont les physiciens qui font vaciller la réalité. 

Sa véritable nature échappe à l'entendement humain comme seule caractéristique qui soit certaine. 

Des équipes de chercheurs entendent percer son mystère grâce à une simple expérience de quantique.

Délire d'illuminé ? Bouleversement annoncé ?

Bienvenue à la frontière du concevable. 

Au premier abord, la réalité est une notion non problématique en correspondant à notre monde dans lequel nous vivions nos expériences quotidiennes en lien avec ce que nous voyons autour de nous.

La physique quantique démontre qu'elle ne pouvait pas être réduite à ce que nos perceptions immédiates nous laissent croire.

Elle permet de considérer différentes options sans coupure essentielle entre nous-même et la réalité que nous percevons.

Elle détient le concept qui dit que la réalité est vraie au moment où on l'observe alors qu'à d'autres moments, la réalité resterait totalement transparente. 

Nous jouons un rôle fondamental dans la création de cette réalité dont nous avons l'illusion qu'elle est totalement en dehors de nous. Cela permet de résoudre un certain nombres d'énigmes posées par la physique quantique. 

La réalité est plus complexe qu'il n'y parait, dit le physicien Hervé Zwirn. 

La Science a aussi une explication sur la situation actuelle avec une opposition de caractères entre les hommes.

La neutralité n'existe pas chez les hommes.

Ce sont même les extrêmes qui prennent souvent le dessus sur les options modérés plus facilement acceptées. 

La réalité existe-t-elle obligatoirement en tant que rêve partagé participatif ?

La discussion reste-t-elle vide de sens avant d'établir une réalité ?

Si c'était le cas, les inventions scientifiques n'existeraient pas.

Le solipisme convivial par l'autosimulation de la réalité s'interprète par de multiples vérités dans un Univers panconscient qui voudrait être généraliste mais qui ne l'est pas.

L'idée ne date pas d'hier. 

En 1900, Max Planck lance le quanta d'énergie sur le rayonnement du corps noir.

En 1924, Louis de Broglie met en évidence la dualité de l'onde et de corpuscule.

En 1927, Werner Heisenberg énonce le principe d'incertitude.

En 1935, Erwin Schrödinger emploie le concept "intrication" du chat mort ou vivant.

Oui, il y a des cantiques du quantique qu'on explique difficilement au commun des mortels que la question binaire de Shakespeare "To be or not to be ?" n'est pas valable. 

 Article qui contenait déjà cette expérience de la Physique.
 ...

Aux origines de la matière

Les premières images du télescope James Webb ont été dévoilées le 12 juillet aux yeux du monde, dans de somptueux clichés montrant des galaxies formées peu après le Big Bang, il y a plus de 13 milliards d’années. Commençons par regarder les images qui correspondent à cette milliseconde après le big bang et de l'origine des particules.

Tout aurait dû, en théorie, rester complètement vide dans l'Univers puisque la matière ne peut coexister avec l'antimatière.

Au départ étaient des particules quarks, électrons, neutrino mais chacun avec en plus les antiparticules électriques auraient dû s'anéantir mutuellement dès l'origine puisque les deux sœurs ne peuvent se rencontrer sans coup d'éclat.

Dans cette lutte à mort, il faut postuler qu'à un moment donné la matière a remporté la victoire sur l'antimatière.

Des ondes neutres auraient pu vivre sans plus. 

L'asymétrie initiale n'a existé qu'une milliseconde. 

D'après Andreï Sakharov, en 1967, il a fallu trois conditions pour qu'un Univers équilibré passe au déséquilibre que nous connaissons, en suivant l'inflation ou l'expansion rapide de l'Univers. 

  1. La constante admise par la théorie de la conversion du nombre baryonique, n'a pas été respectée et cette constance s'est penchée vers la création de matière.
  2. L'équilibre thermique s'est effondré au profit de la matière.
  3. La matière et l'antimatière n'ont pas les mêmes règles physiques d'existence dans la rupture de la symétrie CP (C:Charge, P:Parité). 

Une explication serait dans la chaleur du big bang dans la baryogénèse avec des baryons composées de trois quarks dont les neutrons et protons.

Si les deux premières explications sont cohérente avec le modèle standard de la physique à cause de la température élevée et l'expansion, la violation de la symétrie CP, ne l'est pas d'office.

La physique actuelle n'explique pas tout par l'utilisation de ses formules.

Leurs résultats apportent une différence entre la masse de la matière et le poids. 

Alors en attendant une physique complémentaire, on appelle cela matière sombre ou noire (dark matter en anglais). C'est une mystérieuse composante matérielle probablement constituée de particules élémentaires mais en aucun cas de matière normale constituée de protons, neutrons et électrons, et que l'on suppose répartie dans tout l'univers observable.

Seulement, 5% de matière est connue et vraiment observable de visu dans l'espace dans lequel nous vivons que l'on pense très normalement en 3 dimensions. 

Entre les quarks et les antiquarks qui forment les kaons neutres, l'interaction faible pour la désintégration et la cassure de la symétrie CP n'explique pas encore tout.

Le moment dipolaire électrique est testé dans le LHC pour recréer la situation du début du cosmos en tentant de dévoiler le comportement aberrant de l'antihydrogène face à la gravité.

Les neutrons ne sont peut-être pas aussi neutre que l'on pense.

On considère que les trous noirs sont à l'origine de l'Univers.

Il y a toujours moyen de l'expliquer par la cosmologie chinoise ou par l'astrologie avec le Zodiac ou dont il est question dans les commentaires de Mélusine à la suite de l'article précédent.

Tout n'est en définitive que croyances. 

Mais au fait, qu'est-ce que l'espace dans la Magie du Cosmos ?

L'espace peut se courber, se tordre ou onduler.

Il est partout. Il semble vide mais si on compactait tous ses atomes, il ne subsisterait qu'une petite chose d'un milliards de tonnes. Le jumelage de l'espace avec le temps, déformé par la gravitation, attirent les objets entre eux dans une géométrie flexible et dynamique dans l'infiniment grand du Cosmos mais aussi avec des particules de masses différentes en expansion accélérée en s'agitant dans l'infiniment petit poussées par une énergie baptisée "noire" dans la matière est un hologramme stocké en 3D mais qui dans l'antimatière du trou noir passe en information en 2D.

Mémoires de Volcans

Samedi, ARTE représentait le documentaire sur les Volcans et leurs mémoires. En racontant la vie de l'un d'eux sur plus de soixante millions d'années, ce documentaire met en lumière les changements majeurs qu'ils ont fait connaître aux plantes, aux animaux et aux hommes.

S'ils sont à l'origine de cataclysmes, les volcans sont aussi l'un des moteurs essentiels de l'évolution des espèces. Histoire de la vie de l'un d'eux sur plus de soixante millions d'années, à l'aide d'images spectaculaires.

Les volcans sont à l'origine de cataclysmes qui ont bouleversé la vie sur notre planète. Ils sont aussi l'un des moteurs essentiels de l'évolution des espèces. Ils furent tour à tour bourreaux des dinosaures, refuges des créatures marines ou paradis fertiles pour l'espèce humaine.

Cinq années de tournage, une trentaine de volcans actifs à travers l’océan Indien pour retracer l’odyssée du "point chaud" qui représentent des anomalies de l’écorce terrestre par où s’échappent régulièrement des laves volcaniques, qui se trouvent à l’origine de l’île de La Réunion.

Ce spectaculaire documentaire contient des dinosaures en images de synthèse de très grande qualité dans des mondes oubliés et adaptés à l’imagerie haute définition qui restent des sujets dangereux, car imprévisibles.

Mais encore une fois, c'est à la suite de découvertes en paléontologie que l'on tire des déductions et des supputations représentées dans des films du Jurassique Parc.

Personne ne l'a vu en mouvements comme témoin.

C'est donc plus une des vérités possibles plus qu'une réalité. 

L'éconologie, rêve ou réalité ?

En fait si l'on remarque qu'il y a une couleur blanche, c'est qu'il faut aussi que l'on découvre la couleur noire.

Pour comprendre quand il fait chaud, il faut aussi rencontrer le froid polaire.

En 2021, nous avons connu les catastrophes d'inondations dues à trop d'eau.

Cette année, le mois de juillet s'est avec 80% de sècheresse. tout brûle avec des canicules de plus en plus fréquentes même sans atteindre des pics de chaleur.

La nature impose toujours ses propres lois dans des cycles dont elle garde les secrets même si l'homme ajoute sa compréhension des phénomènes et responsabilités.

Pour l'amour de l'eau, on veut bien faire un effort.

Il suffit de deux atomes d'Hydrogène et un atome d'Oxygène qui se réunissent.

Depuis le 28 juillet, nous vivons à crédit. Le jour du dépassement indique une date dans l'année à partir de laquelle l'humanité a consommé toutes les ressources écologiques que la planète est capable de produire durant une année entière.

L'homme est devenu dichotomique sur notre Terre...

Il voit double dans un mariage entre réalité et vérités ou entre illuminations et mensonges.

Il est un peu comme le caméléon avec la capacité à se camoufler, à demeurer immobile avant de se faire repérer par les prédateurs.

Je n'ose imaginer ce qui se serait passé si une partie d'entre eux avait été formés d'antimatière.

Une partie aurait peut-être été allergiques à la pensée et restés antitout. 

Tandis qu'une autre goberait tout ce qui se dit et tout ce qui s'entend sans oser se poser de question sur la véracité ou la fausseté en fonction de leurs illusions.

"Oui mais non", entendrait-on alors comme réflexion chez nous.

Allusion


Lire l'article complet, et les commentaires