Cher Gérard Filoche
par Caroline Courson
lundi 27 octobre 2014
Cher Gérard Filoche,
C’est pas mon habitude mais là, je vais jouer les Frigide Barjot de la Manif pour Un et descendre protester dans les plus belles avenues du net contre le traitement inique qui vous est infligé depuis une semaine.
Depuis quand une simple opinion personnelle exprimée sur un réseau social où fleurissent quotidiennement injures impunies et stigmatisations abusives mérite-t-il un procès en sorcellerie digne du Cauchon de la Jeanne ?
Depuis quand a-t-on droit à une canonisation en bonne et due forme sous prétexte qu’on a avalé le pétrole de onze heures et passé la pompe à gauche, alors qu’on a sacrifié ses plus belles années à des œuvres caritatives du style (en vrac) :
- Empoisonner la planète
- Coopérer avec une junte assassine (pléonasme, sortez du rang)
- Contrevenir au droit international et au respect des droits de l’homme
- Etre condamné pour esclavage (c’est bien comme ça qu’on dit quand on fait travailler des gens sans les payer ?)
- Etc, etc, n’en jetez plus, le baril est plein et les pipe-lines engorgés …
Tout cela valait bien un bel étalage d’éloges larmoyants et méritait à coup sûr une épitaphe des plus louangeuses, voyons, vous n’avez vraiment rien compris !
Redevenons sérieux et demandons-nous aussi depuis quand les fossoyeurs abusifs du socialisme français daignent-ils donner des leçons de savoir-vivre funéraire ? (ma question est légèrement superflue, Ils osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait – comme disait l’autre !)
Alors, cher Gérard Filoche, continuez à vous battre et à vous indigner à tout-va (c’est bon pour la santé et ça doit faire plaisir à Stéphane Hessel).
J’vous embrasse très fort, de toute façon j’vais être censurée !
P.S. Pardon Christophe Comte, j’vous ai (un peu) plagié mais c’est pour la bonne cause, et moi non plus j’suis pas payée…