Comment se faire larguer par une féministe avec le sourire ?

par barbouse, KECK Mickaël
jeudi 19 novembre 2009

Fan de drague extrême tombé sur un « blème « , mauvais clic sur Meetic tombé sur un hic, pick up artiste (PUA) en zone de « dangerous practice » ou encore coupable chasseur empêtré devenu masochiste sevré, cet article est pour vous. Célibataire en quête d’un sens motivant au mot virilité, on se réveille en bas de toute sa société bien pensée...

Aussi, pour sortir de ce mauvais pas du cœur qui vous emprisonne la raison, suite à mon enquête menée au bistrot auprès d’hommes entre 30 et 40 ans qui s’en sont sortis avec le talent de vieux joueurs de jeux de rôles, voici 2 façons, testées et approuvées par la pratique de se faire larguer par une féministe avec le sourire. :))

Les raisons qui amènent là importent peu pour la viabilité des méthodes proposées, elles restent efficaces. On est tombé amoureux et on s’y est cassé les dents... vu de son mépris pour les hommes, le sol est si bas...On se rêvait héros en quête d’honneur pour la cause, on s’est réveillé bisounours morose. On désire, on désire, et puis on croise cette attractive femme compréhensive... on ne voit pas venir la prison d’ennui du sans avenir.

Prison parce qu’on y vit sans cesse en coupable suspect, aussi en devoir de prouver que l’on est innocent que l’on se sait impure en quête de rédemption dans une secte.... D’ennui parce que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, et sans avenir parce que la liberté qui fait ban...heu, rêver... ne consiste pas en une vie de docilement soumis.... sous peine d’être jugé et condamné comme un homme lucide.... heu pardon, en horrible macho, ... mis à égalité en parole avec les violeurs, les violents, les lâches dont la définition du courage n’arrangent qu’elle, les dictateurs, etc... la liste des amalgames, sans une once d’excès ajoutée....étant longue...

Si un matin, ce proverbe geek prend tout son sens : « Si dans les affaires non classées la vérité est ailleurs, dans celles classées sans lendemain de bien, c’est la liberté de bander qui est ailleurs... », il est temps de claquer ses points de karma, de mana, de chance, en gardant son self cool down et l’envie d’être fair play avant de réagir... :))

1 : jouer le jeu de l’égalité.... extrême.

Le but de cette tactique, digne de l’art de la guerre des sexes, consiste à se transformer en intégriste de l’égalité homme femme, mais uniquement avec elle, et uniquement à son niveau d’égalité.

Il faut abolir toute notion de complémentarité, de galanterie, de force supérieure à elle, etc...En règle générale de tout ce qui montre que vous pouvez apporter quelque chose de plus, de différent, de complémentaire, de mieux, etc... en nivelant forcément par le bas, même là où elle est meilleure que vous...

Ainsi vous ne portez pas de meuble plus lourd qu’elle ne peut porter, ne l’aidez pas à porter les courses les plus lourdes, ne faites rien ni ne bricolez dans l’habitat qu’elle ne sait pas faire, ne la protégez pas physiquement plus qu’elle ne vous protège. En cas de pépin, courez comme elle. Si elle a peur de quelque chose, vous avez peur aussi. Si elle angoisse, vous angoissez aussi. Son orgueil est blessé, vous en parlez, parler, parlez, mais ne faites rien d’autre que d’en profiter pour parler de vous, de vous, de vous, de votre stress, de vos angoisses, de vos impuissances, etc...

Vous n’êtes là ni pour l’aider, ni pour la rassurer, ni pour la protéger, ni pour la consoler, ni rien qui puisse être perçu comme patriarcal ou viril, il faut jouer à être dans la peau de son extrémiste égalitaire. La petite touche, c’est de bien choisir ses peurs et ses angoisses contre lesquelles elle ne puisse rien si ce n’est avoir encore un peu plus d’angoisses non rassurées avec vous, c’est l’optimum.

Si vous poussez jusque dans l’intimité, évitez toutes pénétrations, ne rien faire d’autres que ce que peut faire une femme, c’est le moment d’explorer l’art du massage qui peut toujours servir, et de vous endormir en souriant si vous la sentez frustrée. Rester des heures dans la salle de bain, à son égal, est important. Il est toujours bon de reprendre soin de soi avant son retour heureux au célibat :))

Attention, pour tenir cette tactique sur la durée, il est préférable d’aller faire du sport, ou autres activité qui permettent d’entretenir son véritable niveau où de continuer à progresser. L’idéal est aussi de rester galant avec les autres femmes. Ne pas lui ouvrir la porte, JAMAIS, c’est mal. Même si elle dit qu’elle est pour et qu’elle n’est pas si féministe que ça. . Il faut rester non pas ferme comme en temps normal, mais limite psycho rigide égalitaire. Tenir la porte, c’est mal, c’est machiste et patriarcal. Il faut l’aider à garder ses convictions même quand elle cède...

Par contre ne pas hésiter à le faire pour la voisine, à une inconnue dans la rue, à dépanner une grand mère chargée de courses, etc... de préférence devant ses yeux. Soyez galant avec toutes, sauf elle. Avec elle, vous êtes son égal même quand elle vous autorise à franchir la ligne quand ça l’arrange...elle...

A la moindre tentative de compréhension/manipulation, comme « tu pourrais quand même faire ceci », « tu devrais faire cela pour ton bien », « je pense que ce serait mieux si », le tout mixé entre trois compliments, une critique et « un j’ai besoin de , donc tu dois... » ou autres arguments plus énervés, etc...

Il faut n’avoir qu’un seul argument en réponse : « je suis pour l’égalité homme femme, je respecte tes convictions, ne me demande pas ce que tu ne ferais pas toi même, je suis ton miroir, ton double, ton comme toi, etc... »

Quand l’agacement survient. Des réactions du type « je suis pas lesbienne », « je pensais que tu étais un homme », « tu es trop », « pas assez », etc...Il faut rester sur la ligne de la victoire, et garder le cap. Dites que vous êtes un homme, oui, mais un homme moderne, à son égal...extrêmement...

Efficacité certaine. Au pire on craque et on s’en va avec un bon bonus, elle ne vous rappellera plus, le tout avec le sourire, en quelque semaines maximum...

2 : une seule maman ne m’a pas suffi.

Cette tactique consiste à systématiquement être adolescent attardé « assumé » en sa présence. Attention, c’est la plus risquée des tactiques, mais force est de constater que quand quelqu’un prétend remplacer votre maman et faire autorité via une morale d’intérêt orientée, après tout, pourquoi ne pas en profiter pour refaire avec plaisir et ironie les erreurs de sa jeunesse.

Le but est d’être, uniquement au sein de cette mésaventure, responsable de rien. C’est « maman » qui décide, et forcément elle ne fait jamais les bons choix, comme dans toute bonne crise d’adolescence qui se respecte. Exemple, une soirée restaurant cinéma, ne pas choisir le restaurant, ne pas choisir ce que l’on mange, trouver l’endroit nul, la bouffe pas assez, etc... pareil pour le film, le tout avec la moue typique de l’ado qui s’ennuie, et évidemment rentrer et dormir avec le sourire, on ne va quand même pas coucher avec « maman »... Attention, la mauvaise foi et un peu d’acting sont requis si le restaurant est bon, la soirée sympa, et le film un chef d’œuvre.

Rapidement arrive le nœud à gérer, le moment où l’on vous dit, si t’es pas content t’as qu’à choisir, proposer, dire ce qui te plait, etc... Et là,

option un (conseiller au débutant) : il faut se la jouer aussi ignorant, rêveur et évasif qu’un pré adolescent sur ce qu’il veut faire plus tard dans la vie. Le message subliminal à envoyer est : maman guide moi..., décide de tout..., et supporte tout le temps que je critique toute tes décisions, qu’elles me concernent ou pas. Évidemment pendant ce temps de votre côté, les seules décisions que vous prenez vis-à-vis d’elle consistent à organiser vos soirées entre potes, vos loisirs persos, et d’une manière général tout ce qui vous plait vraiment loin d’elle. Ne pas hésiter à pousser la tactique avec des arguments comparatifs, du genre : « ma mère, elle... » afin de surenchérir jusqu’au moment où elle vous envoie retourner vivre chez votre mère :)) victoire.

Option deux  : Ne faire que des propositions où d’évidence elle n’a aucune place, ou motivation. Elle aime la ville, vous proposez la campagne. Elle aime cocooner, vous ne proposez que des soirées. Sortir, vous ne voulez que rester chez vous. Le sexe ? Vous devenez pudibond. No sexe ? C’est le moment de poser son Kama Sutra des positions improbables bien en évidence sur sa table de chevet. Elle est carriériste, parlez du bonheur d’être un geek qui joue au mmorpg toute la journée.

Suiviste, ne l’invitez pas en lui parlant abondamment de vos super soirées. Timide, laissez le silence s’installer en attendant qu’elle parle puis lui couper la parole pour parler de foot, de jeu vidéo, de beuverie, etc... Bavarde, laissez lui le micro jusqu’à ce qu’elle s’essouffle et changez de sujet dès que vous prenez la parole, comme si vous n’avez rien entendu. Vous serez jugé trop gamin, trop avec vos potes, trop égoïste, trop bavard ou trop la tête ailleurs, au choix :))

Attention, cette option est risquée parce qu’il faut avoir un orgueil d’acier, savoir ne pas avoir peur d’une réputation que de toute manière elle fait dès qu’on la quitte, et une bonne maitrise de soi pour constamment frustrer l’adversaire.

Cette une tactique à appliquer en adéquation à toute situation, prêt à saisir la moindre opportunité de frustrer. Elle est en forme avec une envie de bouger, c’est le moment de proposer une soirée plate sans intérêt. Elle est crevée de sa journée, c’est le moment de vouloir sortir en insistant pour qu’elle vienne. Il faut être aussi pénible qu’un ado qui demande à sa mère de le laisser sortir et de l’emmener à LA soirée où c’est super important qu’il aille, etc...

Efficacité certaine, la durée avant rupture dépend de l’endurance et de la volonté de vous contrôler de l’adversaire, qui en voulant gérer ce qui vous fait plaisir tente de gérer le sens de votre vie selon le féminisme, vision où l’homme n’est qu’une bête de désir qu’il faut dominer et orienter pour l’utiliser...

Le gain de cette tactique, au-delà d’une meilleure connaissance de soi et d’être largué avec le sourire, est multiple. On y a apprend notamment à quel point il est facile de faire dire à l’autre, la même qui vous trouvait des qualités, qu’on a un défaut, puis deux, puis... toute une collection :))

Il suffit de « désobéir à maman » et de frustrer l’adversaire pour se rendre vite compte. L’art consistant à choisir par avance le défaut qu’elle va vous trouver aujourd’hui plutôt que de subir ceux qu’elle n’aurait pas manqué de vous donner demain :))

Attention A éviter absolument  : donner des excuses et les explications qui leur servent d’enrobages. Là, on redevient vraiment un adolescent qui parle à sa « maman »...

3 : les femmes sont toutes merveilleuses.

Cette tactique est une solution d’urgence en cas de danger extrême : vous vous réveillez un matin avec une féministe engagée tendance dérive sectaire au petit déjeuner. Au delà du fait qu’il est peut-être temps d’arrêter l’alcool en soirée, la solution est de systématiquement donner raison jusqu’à l’absurde et se tirer vite fait.

Attention, c’est le moment d’avoir du cran et de la lucidité, malgré la gueule de bois. Pas d’ironie, de volonté de justesse, d’équilibre, ni se vouloir modéré, rassurant, encore moins se sentir visé, et surtout pas de second degré... cela peut ne pas être compris autrement qu’en prétexte pour vous refaire une accablante leçon de moraline et tenter de mettre la pression... C’est une dérive bien connue dans la lutte contre les sectes, la surcharge par amalgame pour surtout noyer la raison qui discrimine point par point.

Exemple de raison donnée jusqu’à l’absurde : « les hommes sont forcément coupables », « C’est vrai... et les femmes sont toutes des ilots de pure innocence , d’ailleurs les prisons pour femmes n’existent pas »

« les hommes font les guerres », « C’est vrai, les femmes préfèrent se faire violer par les envahisseurs et ne profitent jamais du butin ramené par les vainqueurs »

« mon ex est un salaud qui m’a fait ça », « mon ex est une sainte, l’amour faite femme, que j’adore encore et d’ailleurs je devrais la rappeler... »

C’est le moment d’avoir une ex qu’on adore encore et une mère qui ne veut pas d’une féministe qui se venge sur son fils. Il faut rapidement devenir le type bien qui maintenant comprend qu’il a été trop dur avec son ex et va vite la rejoindre maintenant qu’il a compris le mal qu’il lui a fait, ou un bon fils obéissant aux bons conseils de sa maman... le temps de déguerpir. :))

Amicalement, barbouse, bisous maman :))

 


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