Des Mandats, des mandales.
par Papybom
vendredi 1er octobre 2010
Nos pauvres politiciens n’ont pas de chance, on leurs demande toujours plus. Alors, ils ne peuvent pas tous vérifier.
Prenons le cas d’un Président de région.
- Député avec 52,32 % des voix aux législatives de juin 2007, dans la seizième circonscription des Bouches-du-Rhône
- Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte-D’azur (depuis 1998).
- Président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-D’azur (depuis 1998).
- 2e vice-président de l’Association des régions de France, délégué aux compétences régionales (depuis 2004).
Et après, on s’étonne que L’Expansion publie le classement des présidents de conseils régionaux selon la qualité de leur gestion : Michel Vauzelle figure en 21e position sur 21.
Et oui, c’est Monsieur Vauzelle que j’ai pris en exemple. De nos jours, les politiques doivent se démultiplier pour nous représenter. Nous n’avons plus de bagne mais encore des bagnards de la politique. Alors voila ce qui arrive : Dans le Monde
« Le président socialiste de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Michel Vauzelle, a été entendu comme témoin assisté dans une affaire de subventions douteuses. »
Mais, il se défend à juste titre : Je n’étais pas au courant…Je l’ignore totalement…avant de reconnaître l’existence « d’une machine à signer ». Et oui, submergé par le travail, nos hommes politiques n’ont plus le temps de signer. C’est la machine qui est responsable.
Accepter des mandats, ne veut pas dire accepter les mandales.
Voila l’explication de tous nos maux. L’affaire Tapie, ce n’est pas Mme Lagarde, c’est la machine. L’affaire Woerth, ce n’est pas lui, c’est la machine…Arrêtons de voter pour ces pauvres forçats de la politique.
Les journalistes ne nous disent pas toute la vérité. Prenons le cas de la malheureuse Mme Dati, mes recherches expliquent sa confusion : j’ai retrouvé le micro de l’entretien. Photo. En politique, il y a toujours une explication logique.