Des Médocs contre les médiocres
par Papybom
mardi 15 novembre 2011
Pour soigner la crise, oublions les prières et soyons concret (en un seul mot). Voyons la pharma-Copé. (La, en deux mots). Dans le Vidal des apothicaires, nous pourrions trouver un remède capable de guérir nos maux.
La politique panne assée, et non Panacée, pour nous guérir de la fièvre de la crise. N’ayant pas trouvé de remède dans la religion, voyons du coté médical.
Son nom est passé dans le langage courant au Moyen Âge. Aujourd'hui, le terme de panacée est une appellation ironique pour désigner un objet, une idée, un concept qui semble être — ou que certains veulent faire passer pour — le remède à tous les maux.
Mais sous quelle forme ?
Un produit effervescent. Du style de Mélanchons. Effectivement le produit pétille, mais une fois en place, j’ai peur que les bulles disparaissent. Le comprimé (en un mot) effervescent, définition : Qui se dissout en faisant des bulles
En suppositoire. La, par prudence, je ne vais citer personne. Depuis que les politiques usent de cet orifice, je reste sur mon séant par précaution. Un suppositoire est une forme médicamenteuse destinée à être introduite dans le rectum par l'anus. Le suppositoire fond doucement après une introduction sans vaseline. C’est le préféré du lobby homo, de plus en plus pénétrant dans notre cul ture.
Émulsion buvable. Même pour un spécialiste comme J.L Borloo, (qui apprécierait également le Haut Médoc) il y a des gouttes qui vous dégoutent de la politique. Une crise, oui, mais pas une crise de Goutte. Nous savons que ce n’est pas le pied…. Ne pas confondre prendre un pot et prendre des impôts !
La purge. Le terme a une résonnance désagréable et les esprits chagrins, vont parler de haine (et naturellement de FN). Substance laxative qui décongestionne le transite abdominal et qui alimente les toilettes.
Un placebo. Médicament générique le plus utilisé par l’UMPS, qui place ses beaux parleurs au parlement, c’est le plus consommé. Distribution gratuite vers les 20 heures de nos grandes chaines d’information.
Souvent présenté en plaquette de con-primés par les suffrages, ne sont que le produit des médias. Depuis l’affaire Servier, l’électorat a un doute : Si le média a tord, à qui faire confiance ?
Le vermifuge. Depuis le départ de Nicolas Hulot, les vers ne sont plus bien actifs. Evaporés dans les jolis yeux cerclés de rouge d’Eva. Et que retenir du flot des promesses de cette représentante (mais, pas médicale).
En poudre. La il y a un risque de dilution rapide dans le milieu ambiant. Pour une place de député éligible, un poste de ministre…. beaucoup sont prêt à se dissoudre dans un parti plus prometteur.
Les sirops. Contre la toux ou contre tous les représentants politiques. C’est l’abstention contre l’irritation de la gorge qui supprime la voix de la démocratie. Je suis méfiant depuis le fameux : Sirop Typhon de Richard Anthony.
Autre remède des médecins, la Saignée. La médecine médiévale digne de la Legendre de Dracula (un personnage Roumain et non Hongrois). La saignée (ou phlébotomie) est un terme ancien désignant un prélèvement sanguin (Mais pas sans gains pour l’état) pratiqué sur un malade afin d'améliorer son état pour combattre les humeurs (et pas la mauvaise humeur des Français). La saignée est enseignée par la faculté de Bercy. Le doyen François Baroin, c’est celui qui ne nous doit rien mais à qui nous devons tous.
Pour mémoire : En 1258, Saint-Louis donna un statut aux apothicaires, confirmé par Philippe le Bel. Philippe le Bel fut un roi qui souleva au cours de son règne beaucoup de polémiques, le pape Boniface VIII le traitant par exemple de « faux-monnayeur ». Comme pour Talonnette 1° Son règne est particulièrement agité sur le plan monétaire.
Pour information : Origine des comptes d’apothicaire. Lien.
Illustration : http://www.vidal.fr/les-produits-professionnels/dictionnaire-vidal