DSK sur France 2 : La révolution est en marche !

par Peachy Carnehan
lundi 21 février 2011

Invité du 20h de France 2 dimanche soir, le camarade directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, s'est enfin adressé aux masses laborieuses pour leur adresser le message d'espoir qu'elles attendaient depuis les heures funestes de mai 2007.

Gloire au camarade directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn !

Invité du 20h de France 2 dimanche soir, le camarade directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, s'est enfin adressé aux masses laborieuses pour leur adresser le message d'espoir qu'elles attendaient depuis les heures funestes de mai 2007. Répondant aux attentes de la masse des travailleurs écrasée par le fardeau de la tyrannie capitalo-sarkozyste, le guide de la révolution a martelé son attachement à la cause sociale, n'hésitant pas à évoquer sa « préoccupation du quotidien des gens ». Gloire au camarade travailleur DSK, protecteur des humbles et des miséreux, héraut des forçats de la faim !


La révolution est comme une bicyclette


Evoquant ses glorieuses campagnes victorieuses à la tête de « l'Armée Rouge » du FMI contre les vautours du « grand capital » le camarade directeur général a rappelé que « nous avons à peu près dominé la crise économique, mais pas la crise sociale, surtout en Europe où elle est importante (...) On y observe aussi une souffrance dans la population qu'il n'y a pas ailleurs ». Et le petit père des peuples de poursuivre sur le même ton subversif : « En France, en Europe, les classes moyennes connaissent de plus en plus un risque de précarité. Il faut être capable de relancer la croissance malgré cela. Une autre politique doit pouvoir être engagée ». Le message adressé aux affameurs de Wall-Street et du Fouquet's demeure sans ambiguïté, le collectivisme des moyens de production s'imposera de gré ou de force, car, comme disait Eddy Merckx, « la révolution est comme une bicyclette ; quand elle n'avance plus, elle tombe. »

Afin d'être bien compris par les exploiteurs, notre guide en remet une couche ce lundi dans un entretien à paraître dans Le Parisien/Aujourd'hui en France en menaçant les banques de ses foudres : « J'ai entendu certains responsables politiques dire "plus jamais ça !" Résultat : les bonus sont revenus comme avant. Je le dis avec clarté, les modes de rémunération dans le système financier poussent au crime ». Qu'il en soit ainsi pour que le devoir s'impose au riche et que le droit du pauvre ne soit plus un mot creux !
 
Interrogé sur les futures actions insurrectionnelles qu'il compte mener dans les mois à venir pour instaurer le socialisme révolutionnaire en France, le camarade travailleur Dominique Strauss-Kahn a décidé de maintenir un suspense insoutenable : « J'ai une mission à remplir et je la remplis. Je n'entre pas dans le débat politique français. Aujourd'hui c'est clairement au FMI que je travaille ».


Vive le camarade directeur général du FMI !


Notre fleuve de sagesse - glorifié soit son nom - a également répondu aux agressions sournoises dont il a été victime de la part des gangsters capitalistes de l'UMP : « Ce qui m'indigne, c'est qu'il y a mieux à faire pour les responsables français et européens que de la polémique. Les élus sont là parce que des gens leur ont demandé de résoudre les problèmes ; leur temps ils doivent le consacrer à résoudre les problèmes des gens et non pas à se préoccuper de leur prochaine élection », a-t-il déclaré, avant de conclure : « si les gouvernements voulaient bien se préoccuper un peu plus de ce pourquoi ils ont été élus, plutôt que de savoir comment ils vont gagner les prochaines élections, les choses iraient mieux ! »

L'oisif capitaliste qui s'enrichit du travail des foules esclaves va rapidement apprendre à connaître, et à craindre, le nom du camarade Strauss-Kahn. Vive la révolution, vive le camarade directeur général du FMI !


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