Exclusif : les éléments de langage de l’UMP pour le second tour
par Peachy Carnehan
samedi 20 mars 2010
Voici, en exclusivité, et pour rire, les nouveaux « éléments de langage » prévus par l’UMP en cas de confirmation de la débâcle aux élections régionales.
Dimanche 14 mars, au soir du premier tour des élections régionales, la totalité des responsables de la majorité, sur TF1 et sur France Télévision, ont mécaniquement répété la même chose. Les fameux "éléments de langage", définis quelques instants auparavant sous l’autorité de Sarko en personne, furent donc récités jusqu’à l’absurde. Voici, en exclusivité, et pour rire, les nouveaux "éléments de langage" prévus par l’UMP en cas de confirmation de la débâcle.
"Non, non, non, ce n’est pas une défaite ! Aucune analyse nationale ne peut être faite dans la mesure où l’abstention demeure ici et là. C’est bien la preuve que ni la gauche ni le Front National n’ont trouvé d’écho dans l’opinion. C’est pourquoi la poursuite des réformes engagées par le président de la République s’impose plus que jamais."
"Il serait prématuré d’évoquer un score national historiquement bas pour la droite alors que le scrutin n’est pas clos partout. En Guyane nous attendons toujours le résultat des peuples Arawak et Wayampis. Ces tribus amérindiennes de la forêt amazonienne avaient majoritairement voté pour l’UMP en 2004."
"La gauche archaïque parle de victoire. C’est tout simplement irresponsable. L’Alsace et la Corse ont été perdues par l’UMP dans un contexte de campagne haineuse et de polémiques artificielles, parler de vote sanction serait abusif. Le résultat de ce soir plaide pour la poursuite des réformes."
Ce soir, mes chers amis, c’est une autre élection qui commence. Il nous reste une semaine pour convaincre et croyez-moi, notre force de conviction est intacte, notre détermination est inébranlable. Nous serons en tête au troisième tour !... Comment ça il n’y a pas de troisième tour ?
"Contrairement à tous les pronostics le score de la majorité présidentielle n’a presque pas baissé au second tour. Je me tourne donc vers tous les Français qui nous ont fait confiance pour leur dire que la modernisation de la France se poursuivra".
"Je tire un enseignement du taux d’abstention au second tour : Ceux qui appelaient à faire des régions des contre-pouvoirs ont échoué. Le Parti Socialiste aux abois n’a pas trouvé sa place dans l’opinion. Non, je ne me fous pas de votre gueule."