Femme, je vous déclare ma flamme

 

Après la judoka saoudienne Wodjan Ali Seraj Abdulrahim Shahrkhani, autorisée à porter un foulard par le CIO, c’est Sarah Attar qui a mis le feu au stade olympique. Mais la pauvre, n’avait pas le feu aux fesses. Elle a terminé à la dernière place de sa série du 800 m avec un chrono de 2 min 44 sec 95/100, à plus de 43 sec de la Kényane Janeth Busienei, qui s’est imposée en 2 min 01 sec 04/100.

Pour pouvoir participer à l'épreuve tout en respectant les exigences du Comité olympique saoudien, elle était vêtue d'un pantalon noir, d’un tee-shirt vert à manches longues et d'une sorte de cagoule blanche qui ne laissait apercevoir que l'ovale de son visage.

En acceptant ce handicap, Sarah espérait faire changer la condition des femmes d’Arabie saoudite. Mais le grand vainqueur de l’épreuve de force avec le CIO, restera l’Islam. Le sujet reste brulant mais des plus hypocrite.

Les prudes et vertueux docteurs de la foi musulmane, ne doivent pourtant pas couper la télévision pendant les retransmissions d’épreuves de beach volley.

Certainement pour regarder l’Egyptienne Amina Abdou Elsergany a arbitré, avec son voile blanc dissimulant ses cheveux, un huitième de finale opposant deux paires allemandes, dont les joueuses portaient de superbes bikinis.

Pourront-ils supporter, pendant les temps morts, la vue des pom-pom-girls chargées de chauffer le public. (Jeunes, fraîches, souriantes, bronzées et musclées, les pom-pom girls des JO sont de charmantes bénévoles).

J’espère qu’ils n’auront pas suivi la performance inoubliable de l’athlète Tchèque Klewcinova en heptathlon ? C’est un arrêt cardiaque assuré !  

Regarder les jeux olympiques est ce que c’est harām (illégal ; illicite ; interdit).

Illustration : http://www.cinemotions.com/photos-Les-Petroleuses-tt10179