Haddock, un visionnaire…

par Diogène
samedi 14 février 2015

Dans « Le Crabe aux pinces d’or », le capitaine Haddock a l’impression de mettre en fuite par ses invectives une troupe de pillards touaregs inamicaux.

En fait, la fuite des pillards est due à l’arrivée des méharistes de la légion, mais là n’est pas l’intérêt de l’histoire. Le vrai coup de génie du compagnon de Tintin est d’utiliser le mot « iconoclaste » pour déstabiliser et discréditer ses adversaires.

Contrairement aux iconodoules de la province d’Athènes qui adoraient les images, les iconoclastes de la région de Byzance n’admettaient pas l’idolâtrie qui consistait à prier devant une représentation du Christ, une icône.

La querelle tournait autour du promblème du verre à moitié vide ou à moitié plein :

Et il semble bien que les intégristes musulmans, qui n’admettent ni la représentation de Dieu ni celle de son prophète, se rangent du côté des iconoclastes (ou iconophobes) et non pas dans le camp des iconodoules.

En traitant d’iconoclastes les cavaliers berbères qui le menaçaient, le capitaine Haddock n’aurait-il pas touché du doigt la problématique majeure qui serait celle du 21ème siècle ?

Iconoclaste détruisant une image du Christ


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