La famille traditionnelle vole en éclats

par C’est Nabum
samedi 25 janvier 2014

Du Rififi dans le livret de famille ....

La confusion des genres

J'ai pensé longtemps que les pourfendeurs de la théorie du genre se font un joli cinéma et qu'il n'y avait pas plus de complot que de risque de destruction de la cellule fondatrice de la société : la famille. J'étais trop naïf sans doute et je dois admettre qu'une suite de décisions singulières viennent mettre à bas le genre. L'accord ne sera plus aussi aisé qu'autrefois et les règles de l'orthographe vont s'effondrer.

Nous n'y avions pas pris garde. Le parlement, véritable pouponnière des futurs parents de la nation, a frappé en plusieurs occasions. Le mariage a d'abord cessé d'être l'institution préalable à la création d'une famille. Il n'est ici nullement question de prétendre stigmatiser les choix différents mais bien de constater que le noyau central du foyer traditionnel a volé en éclat.

Puis on s'en est pris à la fille de joie. Le rapport n'est pas évident même s'il est tarifé. Elle était la part sombre de l'équilibre de la structure branlante. Elle assurait la concorde en limitant discrètement les escapades en scooter et autres menteries honteuses. Déjà chassée des maisons, elle s'était retrouvée à la rue et voilà que même le trottoir lui sera refusé.

Le fils prodigue fut la cible suivante. Il avait fui la cellule familiale pour mettre ses richesses à l'abri dans d'autres contrées. Il pensait revenir, se repentir de ce crime contre ses parents et toute la communauté sociale. Mais cette fois, on lui a tourné le dos, le bannissant de la grande famille nationale. Il a pris un passeport dans un état russe et continue de faire son cinéma loin des siens.

Ce fut ensuite le bon père de famille qui passa sous les fourches caudines de ces furieux briseurs de tous les liens sacrés. Renvoyé à ses frasques, repoussé du code civil, le bon père et sa tonsure. Le patriarche fut défroqué, la statue du commandeur abattue, au nom d'une égalité légitime qui exigeait aussi la mort du vocabulaire masculin.

On pensait qu'ils allaient s'arrêter là. Que nenni. Un ami bien informé, puisqu'il tient excellente table familiale, m'a soufflé la dernière étape de ce cataclysme sociétal. La mère patrie va à son tour subir la terrible élimination de ces furieux en hémicycle. On comprend mieux qu'ils aient été placés en un tel lieu ;il leur manque vraiment l'autre moitié du cerveau, celle qui permet de réfléchir un peu.

Je vous prie de bien vouloir recevoir cette nouvelle avec prudence tant le choc sera redoutable. Oui , vous avez bien lu : c'est à notre bonne et vieille mère patrie qu'ils vont régler son sort. Finis Marianne et Gavroche, les enfants terribles. La France ne sera plus la fille aînée de notre sainte mère l'église, le pays est dissous dans un vaste ensemble qui a mauvais genre : l'Europe !

Les joyeux drilles de la dissolution des valeurs ancestrales sont même en train de constituer des listes pour nous demander de participer financièrement à l'union de la Nation et du Continent. Ladite union se ferait dans un vaste espace du côté de Strasbourg. C'est la dernière étape de ce vaste complot de nos amis du troisième type, les parlementaires honteux.

La fête ne s'arrête pas là. Ils votent en catimini des lois favorisants le commerce avec l'Oncle d'Amérique tandis qu'ils ne cessent de singer le cousin Germain, valeur refuge des gens qui n'ont aucune imagination et pourtant revendiquent le pouvoir. Quant aux neveux et nièces à la mode de Bretagne, ils sont tellement excédés de ne plus se sentir dans la famille qu'ils font désormais sécession en portant un bonnet, rouges de colère et d'indignation.

Voilà, vous savez tout ce qui se trame dans le secret des alcôves, en ces lieux où les quelques privilégiés de la retraite et du statut, préparent les lois et les règles essentielles qui changeront nos vies. Ne leur demandons pas de s'attaquer à la crise, au redressement de l'économie, à la dissolution de la dette, à la refonte du système économique. Tout cela est bien dérisoire en comparaison de l'immense œuvre qui est la leur !

Rendons grâce à nos représentants qui savent mieux que nous ce qui est fondamental. Ils sont à l'abri du besoin pour ne pas subir les affres d'une vie difficile qui nous fausse le jugement. Ils profitent de ce confort, du bar et du coiffeur du parlement, des indemnités secrètes et de bien d'autres avantages indispensables pour se situer au-dessus de la mêlée et nous montrer la voie. Merci à eux. Jamais nous ne pourrons leur dire notre reconnaissance, hélas, ils évitent soigneusement notre fréquentation.

Familièrement leur.


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