Libérons Nicolas !

par Papybom
lundi 30 avril 2012

Un homme souffre depuis dix ans. Un homme est un otage d’une jungle médiatique. Derrière les barreaux d’une prison virtuelle, nous emprisonnons un otage de la démocratie. Honte à la France ! Honte à l’Europe d’être complice d’une séquestration ignoble.

L’homme qui a fait libérer les infirmières Bulgares, celui qui a permis à une Franco-colombienne de retrouver sa famille et qui a travaillé dans l’hombre pour le respect de la personne humaine est une victime ! Et je n’ai pas peur des mots, nous sommes ses tortionnaires !

 

Muselé comme un chien dangereux, traqué comme une bête immonde, rien ne lui sera épargné ! Le peuple veut du sang ! Le sang impur d’un émigré hongrois. Apres le plombier polonais, nous avons une nouvelle tête de Turque, ce pelé, ce galeux qui est la victime de sa fonction.

 

N’ayant d’autre choix que d’être le capitaine courage et courageux, il brave la tempête. Sacrifiant son rôle de père et de grand-père, rien ne l’arrête dans ce don à une nation qui le méprise. Incarcéré par des textes lui interdisant de se défendre, son immunité fait de lui la victime expiatoire de notre courroux.

 

Nous devons lui rendre sa liberté. Le 6 mai, dans un élan populaire, délivrons l’homme de sa fonction qui le brise et qui le réduit en victime expiratoire de notre petit bien être. Arrêtons le jeu de massacre et rendons à l’homme le droit de défendre son action.

 

En ce jour, je demande instamment à Imhotep et Mediapart  de rengainer leurs glaives. Je vous demande à vous, sympathisants de l’UMP de ne pas plébisciter un nouveau sacrifice : Libérez Nicolas !

 

Accordons-lui cette présomption d’innocence que nous refusons aux immigrés, en acceptant qu’enfin libre de parole, il puisse défendre son action. Depuis Fresnes, lui et pas son négre, nous expliquerons sa vision du monde Sarkosiste. Dans de nombreuses bibliothèques, des rayons humoristiques sont désespérément vides.

 

Que Brigitte Anne-Marie Bardot accepte de défendre l’animal politique, que Carla attende pour demander le divorce, que notre jaunie rembourse le fisc et que l’ensemble des médias reprennent avec nous ce cri d’espérance : Libérons Nicolas !

Amis banquiers, chefs d’entreprises…ne pensons pas qu’à notre petit confort. Après services rendus, accordons-lui enfin une cellule monacale. Pour finir dans le recueillement de son âme : Libérons Nicolas ! 

Ne cherchez pas une pétition pour cette œuvre de salut publique, c’est à votre âme de démocrate que je m’adresse.

 

Illustration : http://blog.francetv.fr/Sarkozy-photos/index.php/2009/01/29/87421-nicolas-sarkozy-dans-une-cellule-de-la-prison-de-cap-town  

 


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