Maurice Druon va mieux
par Peachy Carnehan
jeudi 16 avril 2009
L’ancien secrétaire perpétuel de l’Académie française, décédé mardi, s’est vite remis sur pied. Néanmoins, les rumeurs qui font état d’un voyage en bateau mouche ne sont pas confirmées.
L’académicien Maurice Druon est décédé mardi à quelques jours de ses 91 ans. Ministre oublié des Affaires culturelles en 1973-74, il est mort vers 18H00 à son domicile parisien. Il avait reçu le Prix Goncourt en 1948 pour son ouvrage "Les Grandes Familles" mais était surtout le coauteur du vibrant "Chant des partisans". Druon avait également publié l’interminable fresque des "Rois maudits".
IL ÉTAIT A LA FNAC
Le directeur de l’établissement, interrogé par le Nordenstar, a également confirmé la présence de l’académicien en précisant qu’il "est rigoureusement interdit de fumer ici", puis d’ajouter qu’il ne voulait "pas d’ennuis avec ce monsieur".
Selon les journalistes Alain de Sauvigny de Carfree France et M.Mianat du blog myblack.org, présents par hasard sur place, Maurice Druon s’est ensuite précipité dans le Quick des Champs-Elysées où il a commandé "un Long Bacon et un Long Fish avec une grande frite". "Il ne semblait pas troublé par son décès", a confié Alain de Sauvigny au Nordenstar. "Il est même retourné en caisse pour demander des sauces mayo", a ajouté M.Mianat.
A contrario, les rumeurs qui font état d’un voyage de Maurice Druon en bateau mouche sur la Seine ne sont pas confirmées.
UNE RÉACTION NORMALE POUR UN MORT
Selon les observations de M.Reilly "le choc traumatique de la mort entraîne presque systématiquement, et paradoxalement, un regain d’activités physiques. Comme pour se persuader que la mort n’est pas une fin en soi, les décédés se lancent souvent dans des aventures qu’ils n’auraient pas forcément entrepris encore vivant. (...) C’est l’équivalent de la crise de la cinquantaine pour les vivants".
Et le chercheur d’ajouter, "qu’il n’existe pas d’endroits dans le monde ou les morts ne se mettent à faire du kayak, du parachute ascensionnel, du karakoé, ou à prendre des vacances dans des îles paradisiaques".
TRAVAILLER PLUS
Nul doute que le président Sarkozy appréciera ce zèle ultralibéral.
Peachy Carnehan, Nordenstar.com