La covid-19 et MEDIAPART font mauvais ménage : le média part à vau-l’eau

par Patrick Samba
mercredi 16 septembre 2020

Ou comment Patrick Bellier, un pneumologue de bon sens, sera offert en holocauste aux dieux de la médiacratie médiocre incarnés par un trio inattendu Plenel, Praud, Hanouna

Edwy Plenel n’a que 68 ans, sans apparemment un cheveu blanc. Et pourtant se vivrait-il cacochyme, proche de la mort, angoissé d’être emporté comme un fétu de paille par le souffle puissant du meurtrier SARS-Cov2 ?

Pour quelle autre raison inédite un esprit cartésien à l’éthique inoxydable tel que le sien pourrait-il sinon se trouver pousser, dans son média à part, à imposer la censure d’informations de première importance concernant la covid en cours ? A l’évidence on ne peut prêter qu’à une angoisse par nature irrationnelle, dénuée de la moindre capacité de discrimination élitaire, aveugle au point de faire fi de l’importance du personnage visé, l’aptitude à imposer un comportement contraire à l’éthique de l’illustre impétrant. Une éthique, chez le Plenel en question, dont on le sait capable de la claironner, avec l’ostentation assurée du prophète envoyé par un Dieu d’une susceptibilité inversement proportionnelle à la taille de la mégalomanie de l’élu, et de la faire connaitre au plus grand nombre par un moyen apparemment trivial, un objet de papier et imprimable à l’encre, sésame pour les plateaux de médias en d’autres circonstances honnis.

Pauvres collaborateurs soudainement tétanisés par l'hypochondrie tyrannique de leur idole journalistique.

Bref, que nous a donc fait un Edwy incontinent dans son média mué brutalement en couche absorbante par la seule force d’une trouille incontrôlée née d’un minuscule virus ?

Rien de moins qu’une nouvelle censure d’un billet de blog exprimant le désarroi d’un pneumologue devant les manipulations dont il est le témoin impuissant et voulant le crier haut et fort. Pas moins. Faire taire de nouveau un professionnel de terrain qui pourrait venir perturber le ronron souffreteux d’une pensée délirante, tel est le réflexe auquel ce média à la réputation d’habitude honorable s’est une nouvelle fois abaissé.

De nouveau car ce n’est pas la première fois que Médiapart pour un texte essentiel relatant des données cruciales au sujet de la covid-19, veut obtenir le silence. Un texte de Jean-Dominique Michel, qui rendit célèbre cet anthropologue suisse de la santé, publié le 20 mars 2020 et propulsé en quelques heures à plus de 760 000 vues, avait sur Médiapart subi le même sort. CheckNews de Libération se posa la question : « Mediapart » a-t-il supprimé un billet de blog favorable au professeur Raoult ? Face à la question gênante, et trop vite dépassé par le nombre de vues qu’il tenta d’endiguer, honteusement le média dut illico faire machine arrière.

Aujourd’hui en revanche le chiffre n’ayant pas atteint les mêmes sommets, et la presse s’étant retenue de se faire une nouvelle fois professionnellement curieuse au risque insensé de stariser un nouveau "complotiste", l’évènement passa bien plus inaperçu.

Provisoirement. Car l’évènement a fini par prendre une tournure des plus imprévisibles et surtout outrageusement surréaliste.

Qu’avait donc écrit de si scandaleux ce pneumologue, qui dans un premier temps avait choisi de rester anonyme, pour justifier les foudres plénéliennes ?

Ce qui suit :

 

Madame, Monsieur

Ma vie est devenue un enfer !

Je souhaite témoigner à propos de cette “épidémie” de covid actuelle. L’épidémie purement virale est terminée depuis fin mai : zéro décès, quelques rares hospitalisations, quelques rarissimes patients en réa.

Ayant travaillé en mars, avril et mai dans un service où l’on entreposait les “malades” covid, j’ai pu me rendre compte que la majorité d’entre eux n’étaient pas infectés par le virus ! Je m’explique : tous les patients suspects devaient passer un test PCR et un scanner de thorax. La quasi-totalité avaient une PCR négative, mais par contre tous les radiologues concluaient de la même manière : Images compatibles avec une infection covid. Et zou, le patient était transféré dans le service des “covid”. Heureusement pour eux qu’ils n’y en avaient pas tant que ça, parce que je ne vous raconte pas l’hécatombe que cela aurait pu être.

Ces “fameux” radiologues voyaient de l’infection covid sur des scanners, normaux, prenaient des bulles d’emphysème pour du covid, prenaient des pneumonies bactériennes à pneumocoques pour du covid etc. Véridique. Sachant interpréter moi-même les scanners de thorax, mieux qu’eux apparemment, je peux vous le certifier. J’ai même vu une Mamie dont la fille était médecin, PCR négative, scanner normal mais interprété covid compatible mise dans ce service. La fille médecin n’étant pas si bête, a regardé le scanner est s’est rendu compte que le scanner était normal. Elle voulait porter plainte. J’ai insisté pour que cette Mamie soit immédiatement sortie du service. Mais j’ai fait une erreur ce jour là : j’ai cédé aux pressions, et je n’ai mis aucun mot dans le dossier. Quelle erreur !!!!!

Autre chose que je ne peux plus taire : La lésion pulmonaire dans le covid est l’alvéolite. C’est une réaction exagérée de l’organisme contre un agresseur. Toutes les alvéolites évoluent selon un même tableau, à quelques détails prêts. (Poumon de fermier, poumon des éleveurs d’oiseaux etc ). On connaît les alvéolites depuis “toujours” et on sait les traiter : cortisone à très haute dose ! Or, quelques imbéciles qui ont oublié leurs études de médecine en 5 minutes, y compris des Professeurs, ont interdit la cortisone au motif que cela faisait baisser les défenses immunitaires. Ces mêmes imbéciles ont oublié que la cortisone affaibli les défenses, après plusieurs mois de traitement continue, et encore, de façon modéré. Ce n’est pas de la chimiothérapie ! Ces Imbéciles sont responsables de combien de morts ? Des centaines ? Des milliers ?

L’alvéolite est réversible à condition qu’elle soit traitée tôt avec de la cortisone. C’est la lésion pré-fibrose, qui elle est définitive. Combien de fibroses séquellaires à cause de ces imbéciles ?

Petite info : la cortisone fait partie maintenant du traitement immédiat…..

Allons-nous poursuivre en justice tous ces imbéciles ? Il le faudrait.

Dans le service où je bossais, tous peuvent être témoin que j’ai toujours préconisé la cortisone dès le début à double, voire triple dose (solumedrol 120 mg x 3).

J’estime que 80 % des diagnostics de covid sont faux, surtout sur les causes de décès. J’ai moi-même rempli des certificats de décès en 2009, à l’époque du H1N1 “mort du H1N1” alors que c’étaient des cancéreux en phase terminale. J’ai honte.

J’ai eu des preuves que ce phénomène non seulement est toujours présent, mais qu’il s’est amplifié.

Actuellement seul le taux de décès et éventuellement le taux d’admission en réanimation sont les seuls critères fiables de l’épidémie. Les décès et les admissions sont au plus bas. Voisins de zéro. Pourquoi parler d’épidémie sans malades ??????

Le gouvernement multiplie les “dépistages” et trouve beaucoup de porteurs sains. C’est parfait et c’est tant mieux. Les porteurs sains sont utiles et nécessaires car c’est par eux que la protection de masse va se faire. Il est criminel et assassin d’empêcher cette protection de masse par le port du masque.

Nous sommes tous porteurs sains de milliards de germes pathogènes dans notre bouche surtout, mais aussi dans notre intestin. Nous sommes très nombreux à être porteurs sains du pneumocoque, du méningocoque. Sans nous, les pneumonies mortelles, les méningites seraient légions et on en verrait partout tous les jours ! Je ne parle même pas du staphylocoque doré présent dans toutes les narines (j’exagère à peine) de tous les humains sur cette terre !

Il existe des faits : pas de réa, pas d’hospitalisations, pas de morts. Ce sont des faits !

Il existe des extrapolations de mages, de gourous, qui disent que peut être demain, si les astres sont favorables, selon l’âge du capitaine et selon les boules de cristal, il y aura une deuxième vague.

Ces imbéciles, épidémiologistes, infectiologues, ou n’ayant aucune connaissance dans le domaine, sèment la terreur et malheureusement conseillent le gouvernement, trop bête pour comprendre de lui-même. Comme pour l’amiante avant 1997…

S’il doit y avoir une deuxième vague, c’est tout de suite. C’est à dire qu’elle aurait du avoir lieu en juin. En juin ? rien ! En juillet ? rien ! En août ? rien ! J’avance même : en septembre ? Rien !

Ils nous emmerdent avec leurs masques obligatoires pour une épidémie qui est terminée et ils empêchent même la protection de masse. Ce sont des criminels.

Ces bases étant posées, voici comment je vis depuis.

Je vois des dizaines de jeunes gens qui ont tous le même profil, les mêmes symptômes : douleurs thoraciques vagues, atypiques, et dyspnée inspiratoire (une dyspnée inspiratoire est toujours psychogène) et la spirométrie et les scanners de thorax sont toujours normaux. Ces patients défilent en permanence depuis 4 mois, alors qu’avant je n’en voyais qu’un tous les 3 ou 6 mois. Des stressés qui ont peur de mourir (comme lors du passage à l’an 2000), qui posent tellement de questions que je n’ai plus le temps d’aborder le sujet pour lequel ils viennent.

Sur ma vie personnelle, c’est l’enfer : la peur du flic en manque de points pour sa prime car je refuse de porter un masque inutile (en plus je suis asthmatique, un vrai de vrai) et en surpoids donc en hypoventilation alvéolaire. Un masque pourrait m’envoyer direct au paradis (ou en enfer). La peur du regard des moutons masqués. La peur de recevoir un patient obtus avec qui je vais me prendre le chou, la PEUR tout le temps.

Ma mère a eu 20 ans en 1940. Je comprends maintenant ce qu’elle a du vivre, tout comme mon père mais lui il était prisonnier.

LA PEUR permanente.

Cerise sur le gâteau, un jeune patient fanatisé et bas du front a porté plainte contre moi à l’ordre des médecins du Rhône. Je suis convoqué vendredi 18 septembre au 94 avenue Servient 69003 Lyon !!!!!!!

Je suis au bout du rouleau. Je n’en peux plus de cette hystérie collective créée et entretenue par ce gouvernement. Les bouquins de psychiatrie disent tous que l’hystérie collective est toujours créée par des groupes importants ou des gouvernements. Nous sommes en plein dedans.

J’envisage même de me mettre en arrêt de travail prolongé si cela continue. Impossible de travailler sereinement dans de telles conditions.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées”

 

Voici donc une lettre assurément digne du bucher médiatique.

Ce n’est qu’en raison de la censure dont il faisait l’objet et qui fut dénoncée discrètement le 4 septembre sur un site à ne pas négliger si l'on veut saisir le délire covidien : Covidinfos.net, que le pneumologue décida d’apparaitre à visage découvert.

Résultat, le médecin fut invité à s’exprimer le 9 sur CNews dans l’émission de Pascal Praud. Dans des conditions d’interview pour le moins grotesques. Mais il eut le temps de dire l’essentiel : Patrick Bellier, pneumologue, sur CNews.

Vint ensuite l’épisode Cyril Hanouna, dans sa très délicate et si fine émission "Balance ton post" du lundi 14 septembre, au cours de laquelle, visiblement excédé, le pneumologue fit un geste de demande de prise de parole interprété comme une "quenelle" par un petit kapo du public et dans la foulée par Hanouna, et qualifié de salut nazi par les médias. Y avait-il un moyen plus efficace de le disqualifier ? Le geste évidemment ne manquera pas d'influencer le jugement des membres du Conseil Départemental des Médecins du Rhône. Le Dr Bellier a bien tenté de s’expliquer dans le blog de Médiapart : « La vérité sur la "quenelle"du docteur Bellier », mais encore une fois le billet a été supprimé.

Telle est la cascade d'effets produits par de "vieux schnocks" rendus autocentrés et hypochondriaques par un virus diabolique, ou plus exactement diabolisé, et des esprits debordiens (en toute ignorance de l'être), pour avoir voulu condamner au bucher ou à la glaciation de simples témoins, pour le coup essentiels, d’une période perturbée.

Patrick Bellier, ou comment un simple praticien au bon sens chevillé au corps, se fait écrabouiller par le rouleau-compresseur d’un univers médiatique délirant au temps d’une psychose hystérique collective et mondiale inédite.

 


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