Pauvres canards, pauvres canetons…

par Papybom
samedi 10 mars 2012

Ce n’est pas un vétérinaire qui se penche sur la santé du canard, mais un confrère. Rupert Murdoch, le patron du Wall Street Journal, se penchait sur la santé financière du "Chained Duck", le Canard enchaîné.

L’article date du 04 octobre 2011. Vous pouvez le retrouver sur le lien. Cela mérite un commentaire ? A vous de juger !

Mais depuis toujours, les autres titres de la presse, aimeraient bien tordre (discrètement bien sur) le cou du volatile. Eux qui attendent servilement les aides de l’état.

 

Pour renforcer l’équipe de campagne du président-candidat, Monsieur Olivier Henrard a quitté son poste à l’Elysée. Ce qui inquiète les patrons de presse, c’est surtout qu’il a laissé en souffrance un dossier crucial pour les quémandeurs de subventions.(quel étourdi).

 

Explications :

 

Le décret (c’est-à-dire un texte qui dépend uniquement du bon vouloir du gouvernement et qui n’a pas besoin de passer devant le Parlement) est prêt. Ce n’est que 273 millions d’euros ! On ne va pas ennuyer les Députés et les Sénateurs pour si peu.

 

Sans vouloir alarmer nos braves patrons, voyons les suites de ce petit oubli.

 

Hypothèse catastrophique pour eux (mais pas pour moi), le 6 mai, changement de locataire à l’Elysée. Le nouveau aura bien d’autres priorités que de signer ce fameux décret. Et vu l’entente cordiale entre les candidats et les médias sur papier, ils peuvent craindre des ajustements. La, je dois certainement être mauvaise langue. Les grands hommes ne sont jamais mesquins. Ce sont des gens simples, comme nous le confirmé Carla.

 

Autre hypothèse. Nous en reprenons pour cinq ans. Pour faire oublier les petits articles, pas toujours à la gloire du porteur de talonnettes, un feu d’artifice sur toutes les unes de nos quotidiens. Et de nouveau l’attente angoissante (sauf pour Le Figaro), de cette manne de l’état. Dans cette pénible attente, je n’ose pas imaginer les ravages physiques pour Monsieur Claude Perdriel. Le stress pouvant être une cause des troubles intestinaux. Pour lui, par chance, il sera au moins à l’abri. Il est encore le patron se la société des sanibroyeurs SFA ! 

 

La vie d’un canard peut dépendre d’un étourdi. L’Enchainé, lui, semble barboter paisiblement dans le marigot de la basse politique. Alors que La Tribune et France Soir ont rejoint les (publications des) sans papiers.

 

Ne prenez pas cet article au sérieux. Même pour vous divertir et vous faire oublier les réalités de la vie, je ne vais pas critiquer cette noble profession ! (Quoique…). 

 

Illustration : http://www.michelbury.com/photo_2248003.html



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