Vivre au dessus de ses moyens

par Réflexions du Miroir
mercredi 1er février 2023

Cette semaine, il est question de la situation de déficit de l'Etat belge et deux manifestations ce mardi. C'est en partie ce dont j'ai discuté avec une interlocutrice, retraitée elle aussi. Son monde n'a rien de numérique. Ses références sont analogiques dans une opposition marquée entre riches et pauvres.
L
es analogies sont les ressemblances établies par l'esprit et par association des idées entre deux ou plusieurs objets de pensée essentiellement différents. Pour être analogue, il faut donc apporter des arguments de comparaison avec d'autres options possibles sinon, l'analogie n'existerait pas. Le contraire des analogies sont les contradictions, les contrastes, les disproportions, les dissemblances, les divergences et les oppositions.
V
ivrait-on au-dessus de nos moyens ?

Dialogue à bâtons rompus entre deux retraités

- Bonjour, Hier j'ai écouté le 28' qui parlait de la relation entre les actifs et les retraités qui devraient pour raison d'équité faire intervenir plus les retraités dans les déficits de l'Etat. C'est la situation en France qui était en question qui n'est pas la même qu'en Belgique, mais tout de même, il y avait des points en commun. J'ai été infirmière pendant toute ma carrière active. Je suis retraité depuis près d'un an. La carrière moyenne des femmes en Belgique est de 36,6 ans pour une retraite moyenne des femmes qui s'élève à 882 euros, contre 1.181 euros pour les hommes, ce qui résulte en un écart de pension moyen entre hommes et femmes de 26%. Aujourd'hui, il y a une manifestation en France contre la réforme des retraites et une autre avec 22.000 personnes du non-marchand en Belgique. J'ai podcasté l'essentiel du débat du 28' dans lequel, il y avait un retraité qui défendait les retraités, un jeune qui incitait les retraités à contribuer et une dame, plutôt neutre

  , lance l'ancienne infirmière Angèle.

 La France, le pays des droits de l'Ohm comme résistance électrique, passe d'un pôle positif au négatif avec désinvolture sans trouver de stabilité. Le pays des Lumières n'a-t-il pas ses lumières parfois éteintes à ne pas accepter de travailler jusqu'à 64 ans alors que chez nous c'est 65 ans ? Je lisais cette info pour la Belgique : "La réforme des pensions est-elle bonne pour les femmes ?". Le bonus pension pour les personnes qui continuent à travailler après l’âge de la pension anticipée, devraient recevoir une pension plus élevée. Les femmes, qui ont travaillé à temps partiel pour prendre soin de leur famille recevront une pension plus élevée. Il existe des alternatives telles que le crédit-temps. La valorisation du travail effectif est fixé désormais à 20 ans de travail effectif pour l’accès à la pension minimum, réponds-je.

-  Cela va me faire une belle jambe puisque je suis retraité. Cela va être terrible. La pauvreté va exploser en France et en Belgique. J'ai décidé de mettre mon appart en viager en nue propriétaire mais sans les seuls pouvoirs de décision du locataire. Ce qui est mieux. Choix difficile. Mais vu l'évolution, pas d'autres choix. Dans le débat du 28', il était question de 2310 euros que l'on voulait rogner pour combler les déficits des retraites. Avec une pension relativement correcte de 1400 euros, vivant seule, je vis juste. Je suis propriétaire et j'imagine parfaitement ce que doit être la vie de ceux qui n'ont que 1000 euros pour survivre et en plus, un loyer à payer. L'augmentation des prix de l'énergie et des biens de consommations est très sensible. En France, ils ont le toupet de demander une nouvelle contribution des retraités dans nos fonds de tiroir pour diminuer les déficits par solidarité avec les actifs. Nous avons épargné pour notre retraite par le fond de retraite et par l'assurance groupe.

-  En France, on connaît beaucoup moins les systèmes de capitalisation. Ils sont dénigrés comme un service de fonds d'investissement à la solde de BlackRock. Pourtant ce système à trois piliers peut s'ajouter à l'épargne de la pension classique de retraite

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Il faut s'occuper d'argent pendant toute sa vie et même à la retraite. Sinon ses avoirs se désintégreront progressivement quand le coût de la vie explose comme nous le connaissons actuellement.
En 2006, j'écrivais "Le 'décoût' de la vie". En 2015, je parlais justement du non-marchand dont vous avez fait partie dans "Mieux qu'un mal nécessaire".
Voulez-vous Un peu d'humour pour calmer l'atmosphère ? Vous vous souvenez peut-être du vieux film "le Viager" dans lequel le gagnant ou le perdant d'un viager n'est pas nécessairement celui à qui on pense.

Excellente référence à la situation. Pauvre non-marchand. J'ai toujours pesté contre cette dénomination. Comme si le "non-marchand" n'avait pas un lien direct avec le monde de l'entreprise. 

- En tant que propriétaire, on doit compter en permanence pour maintenir la balance des comptes en équilibre entre crédit et débit. On prend des vitamines mais qui ne serviraient à rien si on ne comprenait pas comment elles doivent être utilisées à bon escient. Moi, je contre le système à philosopher sportivement avec humour. Je fais du jogging et du vélo en parallèle. La tête par l'écrit et les jambes. 

- Je n'ai jamais aimé le jogging. Je préfère de loin le patinage artistique, faire du tennis et j'ai pratiqué, dans le temps, du sky. Vous vous moquez de moi avec mes compléments alimentaires. Mais, c'est justement pour ne pas encombrer les services hospitaliers. Je sens la catastrophe poindre vu l'encombrement des urgences pour un simple rhume. Allo maman bobo. Trois quart des patients exigent des soins, mais ne sont pas préparés à remettre leur mode de vie en question vu que le diabète, l'obésité, la malbouffe, le cœur touché par l'ambition et le stress, l'ulcère, l'asthme : j'étouffe, foutez moi la paix pour faire rentrer ma colère. Il y a des cours de boxe pour sortir de son agressivité. Coller la photo de son boss ou de sa belle-mère. Ces putains de réseaux sociaux qui nous agressent, je ne supporte plue. Heureusement, j'ai encore ma vieille petite auto pour me déplacer pour me transporter si ce n'est pas mes jambes.

-  N'êtes vous pas trop addict de votre voiture à la prendre pour un déplacement de quelques centaines de mètres ? Quand on n'utilise pas ses jambes pour marcher ou pour courir, elles s’atrophient. L'addiction à l'auto crée une dépendance, une conduite qui repose sur une envie répétée de manière automatique et irrépressibleEntre les choix de marcher, de courir et de jouer au tennis, il n'y a aucune contre indication. Etes-vous snob comme Boris Vian ? 

- C'est vrai que je suis un peu "snob". Mais pas dans le sens où on l'entend actuellement dans un milieu existentialiste où l'obsession narcissique du corps en bonne santé est vue avec une certaine suspicion du ridicule. Je pense à ces institutions du "bien être du troisième âge" comme les cours de mise en forme, de yoga Zen, de massages et j'en passe. Je prends des compléments alimentaires pour éviter de dépendre de la société. Pour moi la vie devrait être un peu comme les belles histoire d'amour en finissant en beauté. Mais le bien-être à la retraite est lié à l'ADN de chacun. L'obsession narcissique de se maintenir en vie et en forme m'énerve un peu. Ce snobisme est aussi une forme de narcissisme. A cause de ma fierté, rien ne me déplaît plus que de dépendre ou peser sur les autres. 

Je crains la déchéance de l'Alzheimer, de Parkinson, de Charcot, de débilité mentale. D'accord, vieillir est un art qui doit se travailler. J'ai été faire une visite chez un psy sur ma durée de vie. Je suis condamnée à vivre encore jusqu'à 88 ans. Franchement, je n'ai pas de chance.

Vieillir en douce , comme je le fais, quoi. Pourquoi vieillissons-nous ? Pasquale Nardone nous donnait la raison épidémiologique

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Pour moi, tant qu'on a la tête et les jambes, tout va bien. Entre elles, je m'en occupe. Mais, dans notre monde occidental, tout est trop basé sur les émotions et les possessions. L'exportation des idées américaines dans nos pays devrait vous donner des idées pour contrecarrer nos idées défaitistes à vouloir rester jeune avec une rigueur quelque peu transhumaniste. Avoir et être sont des auxiliaires d'exclusivité de la pensée qui ne se complètent pas harmonieusement et risquent de se déchirer.

L'intelligence artificielle dite faible 1.0 reste analogique. Cette intelligence entraîne l'homme dans un rêve d'éternité avec le souvenir du passé qui s'effrite. Elle gère à prévoir l'avenir en créant des réserves. Je considère que j'ai fait partie de la bonne époque. J'ai adopté le principe de ma mère qui coupait un œuf en deux pour les utiliser aux moments les plus opportuns. Je profite de mes arriérés et je me fous du reste. L'effort de restrictions volontaires qu'il a été nécessaire au début mais s'est révélé plus profitable en fin de parcours. Maintenant ce n'est plus cas. Il faut tout et tout de suite. La fable des abeilles ou celle du corbeau et du renard ne datent pas d'hier. Connaissez-vous la vraie Intelligence Artificielle ? 

- Je ne connais que l'intelligence tout court sans autre artifice. Trump est l'archétype du fripon, évocateur de farces et attrapes mêlées de provocations. Il paraît qu'il vient d'une espèce de village de troll où les gens sont tous un peu cinglés. 

- Vous avez raison. Il faut avoir une foi aveugle en l'humain pour faire confiance sans faire des tests préliminaires. C'est pour cela que j'ai un faible pour une future version forte de l'intelligence Artificielle 2.0 dans laquelle les émotions n'existent pas sans une certaine rationalité indépendante pour maîtriser ses émotions humaines trop dépendantes de l'argent et des idéologies. Pas de guerre idéologique dans l'I.A. 2.0. La peur n'existerait plus. Tout y serait prévu qu'un véritable ChatGPT 2.0 illimité dans le temps et tenu à jour en permanence, pour trouver des solutions aux problèmes. Cette IA 2.0 travaillerait avec nous et pour nous, sans aucune arrière pensée. 

 - Votre personnalité est liée à votre passé. Cela devrait vous apprendre un peu l'humilité. Les autres aussi existent et ont eu d'autres bases.

- Bien sûr. Toute personnalité garde des liens avec son passé et permet de construire ou déconstruire son présent à vouloir le relier à son futur. C'est par la discussion à la recherche de compromis que l'on parvient à résoudre les problèmes les plus ardus sans empêcher nullement les relations et l'humilité d'exister. Mais, cela ne veut pas dire qu'il faut adopter la conception du mal-être de chacun pour trouver cette conciliation. Il faut être bien dans sa peau pour la transférer au mieux chez les autres. Sinon on est foutu ensemble. 

- L'époque a changé par une obligation de réduire son pouvoir d'achat.

- On apprend que nous vivons au-dessus de nos moyens. On apprend aussi que l'alcool est couramment bu tous les jours. Je n'ai pas une goûte d'alcool dans le sang. Le vin, j'en ai parlé dans "In vino carré d'as". De la bière, dans "Chef, une p'tite bière, on a soif... ". La bière est consommée jusqu'à la perte de connaissance pendant les guindailles universitaires prolongées ensuite en tant qu'actifs. Je n'ai participé ni à ce genre de guindailles ni pendant les sorties du bureau. Chez moi, tous les coups ne sont pas permis pour me faire boire et encore moins pendant la retraite pour payer des accises en plus

 

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Le budget "boissons" s'est tassé chez certains retraités avec le point positif de meilleure santé sans être altéré par la somnolence planante de l'alcool.

Dans 98% des cas, je ne bois que du "Château la Pompe" non chambrée.

La drogue, je n'y ai jamais touché. Quant au tabac, une cigarette m'a suffi pour abandonner le tabac à tout jamais. Aucune addiction de mon smartphone, comme les jeunes qui y ont trouvé une nouvelle dépendance car, dès cette année, son utilisation devient de plus en plus chère à assumer. Je privilégie le Wifi chez moi et celui qu'offrent les grands magasins.
Résister aux addictions est une profession de foi pour ne pas tomber en dépression à la réception des factures. Comme disait Corneille "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". Pour la plupart des gens, il faut un incitant extérieur ou forcer pour initier une modification des habitudes. Il y a deux sortes de personnes. Ceux qui auront toujours peur et ne feront rien et ceux qui préfèrent oser et tester toutes les éventualités et disponibilités, sans esbroufe et pour simplement vivre plus à l'aise, avec la recherche des solutions les moins coûteuses. Réussir ses échecs, c'est percer les vérités cachées par la philosophie. Pas de dieux de la consommation qui imposent ma façon de vivre sans être ascète pour autant. On parle de plus en plus de sexisme. Le sexisme, je ne connais pas. Tout le monde est à considérer de la même façon même si ce n'est pas physiquement. 

- Toute vérité est-elle bonne à dire ? Il y a 40 ans un médecin annonçait à un patient qu'il avait un cancer. Jusqu"au bout, celui-ci croyait qu'il allait guérir... On préfère toujours préserver le rêve dans un certain déni. Si toutes les vérités devaient sortir, notre restant de civilisation s'effondre. Quel niveau le déni est-il acceptable ? Quand une personne raconte sa biographie, elle n'a qu'une vision partielle de sa vérité et de ce qui lui a été raconté. Un mensonge, mais jusqu'à quel point faut-il y aller ? Les vérités que l'on donne aux enfants doivent être distillées au moment où il est prêt à les entendre. Le déni est pire que la vérité quand l'enfant se construit sur des sables mouvants. La vérité, elle permet encore d'être nu, authentique et vrai. Mais l'art est de présenter cette vérité avec délicatesse, nuances et psychologie en relativisant. Fameux travail de reconstruction d'un restant de civilisation qui comme le Titanic est en train de tanguer avant de couler....

- La vérité n'est pas toujours bonne à dire et à entendre. Dans les pays catholiques, les médecins n'osent pas révéler une fin de vie. Dans les pays anglicans, on est probablement plus pragmatique pour prévenir les gens au sujet de leur sort. Tout comme pour moi, la retraite a été une grande page qui s'est tournée dans ma vie. Les Français n'acceptent pas de devoir la tourner trop tard, alors que toutes les caisses de pensions de retraite risquent de se rétrécir comme une peau de chagrin sans personne pour les remplir. Il ne faut pas confondre un travail manuel avec celui d'un intellectuel. Il ne faut pas parler, non plus, d'âge d'un passage à l'autre, mais du type et du nombre d'années de travail effectif pour tourner la page

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2% de la fortune des 42 milliardaires français pourraient contribuer à l'apurement des dettes publiques et son déficit. Dans ces mots, pas question d'exercer un amour pour l'argent particulier, mais comme dit le proverbe allemand "Dieu règne au ciel et l'argent sur la terre". et il devient donc, le sang de la vie. Jusqu'ici, on n'a encore rien trouvé de mieux dans les échanges en dehors du troc. Il y a de quoi se fâcher quand on ne comprend pas les règles du jeu du système. Mais, fondamentalement, la vérité est trop dépendante de paramètres personnels et de facteurs extérieurs déterminés par son environnement et son entourage.

- Se fâcher à cause de la bêtise humaine, c'est une manière de l'honorer.

- Exact. mais tout coûte plus cher pour l'honorer. Je me dois d'élever le débat avec l'actualité des Etats eux-mêmes qui ont les mêmes problèmes de vivre au-dessus de ses moyens. La Wallonie a un déficit croissant et cela fait sourire les Flamands. L'assainissement des finances publiques est incontournable sans procrastiner le payement des dettes. Les taux d'intérêt ont été maintenus au raz des pâquerettes, en oubliant l'amortissement et la dévaluation du matériel. Ils remontent 

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"Le quoi qu'il en coûte" de Macron ne résiste pas à l'épreuve de réel. En France, la dette publique s'élève 2.956,8 milliards d'euros, représentants 113,7% du PIB. Je n'ai pas les chiffres de la Wallonie mais cela ne doit pas être une paille à l'échelle de notre pays. Le Président du Parti socialiste belge, Paul Magnette vient de sortir « La Vie Large » présenté comme un « manifeste écosocialiste ». Faudra-t-il que le socialisme se réinvente à l’aune de nouveaux enjeux ? L’Etat providence dans un monde potentiellement sans croissance n'est plus d'actualité. Une « écologie positive », bof ? Aujourd'hui, les politiciens sont coincés dans la case "prison" du jeu de l'oie à trouver des solutions face aux dettes publiques en hausse .

En parallèle, on entend des footeurs, toujours adulés qui se payent des couilles en or sans que cela n'effraie quelqu'un. L'expression latine "Panem et circences" dénonce le fait qu'on ne se préoccupe plus que de son estomac et de ses loisirs, en distribuant de pain et une organisation de jeux du cirque. Mais à cette époque, ce sont les empereurs romains qui invitent le peuple dans le but de s'attirer leur bienveillance.

 

Aujourd'hui, c'est la population elle-même qui paie pour ses loisirs pour se nourrir et se divertir dans des enjeux plus exigeants et un destin collectif. 

- Faut-il choisir entre capitalisme et communisme ? 

- C'est un peu ça la question. Il y a heureusement encore un peu de démocratie en Occident et l'autocratie en Orient où on ferme le bec à la moindre incartade. La fin des Trente Glorieuses de l'Occident est bien sûr la période qui a vu la fin du plein emploi et de l'opulence du capitalisme triomphant accompagné d'une musique joyeuse prenant son contre pied dans l'imprévision et la capitalisation. Cette situation était déjà écrite dans les astres de ces Trente Glorieuses. 

Les convictions d'antan se mettent à vaciller, se mélangent les pinceaux avec des idées dépassées à grande vitesse dans une 'confrontation' entre cerveau gauche et droit. La question existentielle essentielle revient en mémoire : "Pourquoi les retraités vivent parfois au-dessus de leurs moyens ?". Pour rendre le monde plus rationnel, pardi. L'informatique a de bons et de mauvais côtés. Je ne suis pas ici pour donner des leçons ou des conseils.

Retraités, gardez vos illusions et vos rêves, teintés de nostalgie. Laissons inventer le futur aussi par des utopies qui sauvent parfois les esprits créatifs. 

Sinon, il reste la chanson "Tous les cris les SOS" en souvenir de Daniel Balavoine.qu'il chantait au moment des Tueries du Brabant et qui est encore parfaitement dans les notes de partitions d'aujourd'hui.

- On attend le discours de Poutine qui prépare notre avenir ou les résolutions de l'a adversité ?    

- Me permettez-vous une métaphore ?

- Bien sûr

- Je viens de voir à la télé, le film de science-fiction franco-québécois réalisé par Daniel Roby, sorti en 2018, "Dans la brume".

Le budget de ce film s'élevait à 11 millions d'euros tandis que le chiffre d'affaires de son exploitation était de l'ordre de 2,5 millions d'euros, ce qui représentait un échec cuisant.

Une analogie sous forme d'allégorie métaphorique ?

Synopsis : Le film débute par la présentation d'images tournées en pleine nature. On découvre des champs et des prés baignés par un soleil printanier et Mathieu qui arrive en avion. Dans une chambre, sa fille Sarah atteinte du syndrome de Stimberger, vit dans une bulle géante pour assurer sa protection immunitaire. Elle fille discute par visioconférence avec d'autres enfants dans la même situation qu'elle. Mathieu espère trouver une solution pour la sortir de cette situation d'enfermement. Un tremblement de terre survient et une brume toxique sort des bouches du métro en envahissant la ville et stagne sans bouger et sans se dissiper jusqu'au niveau du cinquième étage des habitations. L'électricité a été coupée et la batterie de secours reste limitée dans le temps. Un respirateur permet de descendre dans la rue où des dizaines de cadavres jonchent le sol. Des survivants sont emmenés sur la butte Montmartre, émergeant de la brume. Un policier tente de le tuer. De retour chez lui et monté sur le toit de son immeuble, Mathieu constate que la brume est en train de monter légèrement mais sûrement. La situation devient catastrophique. Les réfugiés ont dû finir par se battre entre eux car la butte Montmartre est la proie des flammes. Un nouveau tremblement de terre et la brume reprend sa remontée. Deux personnes, très âgées de son immeuble, décident de rester chez elles et d'attendre la mort tranquillement. Par hasard, il découvre que sa fille est immunisé contre la brume. Etourdi, Mathieu se réveille dans la bulle de sa fille et l'appelle. Celle-ci lui répond par le talkie-walkie et lui dit doucement : « Oui papa, j'arrive. »

 

Si vous n'y voyez aucun rapport écrivez-moi, je ferai parvenir vos remarques à Angèle 

Allusion


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