Les Citizens comme des grands
par AJ
mardi 24 août 2010
Quelques secondes plus tard, Tevez manque de dépasser Carragher et de filer droit au but : déjà, on imagine mal comment Liverpool pourrait inverser la tendance... Car les hommes de Roy Hogdson ont été fantomatiques tout au long du match, à l’image d’un Fernando Torres transparent, qui s’est contenté d’un embryon d’action (73") avec une frappe croisée qui frôla plus ou moins le but de Joe Hart.
Glen Johnson, lui, n’a pas été transparent comme El Nino mais au vu de sa prestation, il aurait mieux fallu qu’il le soit : ballons perdus et approximations, tels auront été les seules gammes de son répertoire. Le gros problème de Liverpool fut son incapacité à avancer sur les côtés et bloqués par le pressing des Citizens, ils ne sont jamais parvenus ou presque à se montrer dangereux, s’en remettant à des actions désespérées, comme une frappe totalement dévissée d’Agger (32"). On passe sous silence la faute grossière de Skrtel (67") qui provoqua un penalty que se chargea de transformer Tevez. Un quart d’heure plus tôt, l’argentin avait profité d’un cafouillage dans la surface de réparation pour doubler la mise avec un but...du ventre.
Côté City, les points positifs s’appellent Milner, Hart et Richards. Ce dernier, qui évoluait latéral droit a fait son job en défense et a eu un apport offensif non négligeable. Quand au gardien Joe Hart, pressenti pour succéder à David James dans les buts anglais, il a enchaîné un arrêt et deux parades sur la seule occasion des Reds (58"). Mais le succès de Manchester City témoigne également d’un collectif solide, bien organisé et d’un jeu étonnamment fluide. Et quand on sait que Kolarov, Boateng, Balotelli et Silva n’ont pas joué, c’est dire du potentiel des Citizens cette saison. Au point de bouleverser la hiérarchie...et de faire un bout de chemin dans la course au titre ?