Qu’est-ce qui fait un bon jeu vidéo ?

par Des Geeks et des lettres
samedi 10 avril 2010

Par exemple le jeu Lineage 2 est d’une richesse insoupçonnée, il est d’une difficulté inégalée. Il nécessite une patience à toute épreuve, il est complexe et stratégique, enfin il permet une interaction optimale entre les joueurs et du vrai PvP.

Introduction

Au cours d’une expérience de gamer, on réalise qu’on accroche vraiment à certains jeux mais qu’on en délaisse complètement certains autres. Qu’est-ce qui fait un bon jeu ? Est-ce uniquement une question de goût ou existe-t-il vraiment des "bons" et des "mauvais" jeux ? Quels sont les ingrédients d’un excellent jeu ? Peut-on les assimiler à des oeuvres d’arts : des créations complexes dans lesquelles le feeling et le don de l’auteur (concepteurs, programmeurs, graphistes) ne peut être analysé ?

Voilà autant de questions qui me paraissent passionnantes.

Je précise deux limitations dans le développement de cet article :

  1. je m’intéresse particulièrement ici aux jeux PC
  2. les points suivants ne reflètent que mon avis et mes goûts personnels, à ne pas prendre pour des généralités.

 

© ((d[-_-b)) via www.flickr.com

 

Stratégie

Certains jeux sont "bons" parce qu’ils possèdent une certaine complexité les rendant impossibles à finir en quelques heures. Quand en plus ils nécessitent un zeste de stratégie, c’est déjà bon pour moi.

Exemple : Civilization , ou Heroes of Might and Magic III (ici lien d’un site francophone que j’adore) mais cet opus est tellement bon qu’il risque de se retrouver à chaque section si je le nomme tout le temps.

Ambiance

— Il s’agit de quelque chose de difficilement définissable. Certains jeux possèdent un background particulier, attachant, ou tout simplement travaillé. Je ne dis pas que cela fait automatiquement un bon jeu, mais ça peut contribuer, et parfois on ne se rappelle d’un jeu que son ambiance caractéristique.

— Exemple : Lands of Lore (lien Wikipédia ici), le premier jeu PC auquel j’ai joué, un jeu de rôle dans le style "labyrinthe" où vous rencontriez des monstres à chaque coin de château et vous deviez faire évoluer votre personnage. A l’époque déjà, le soft permettait d’enrôler des personnages "amis" que vous pouviez contrôler de façon à constituer un groupe d’explorateurs... Excellent jeu de rôle, bien qu’un peu trop linéaire (mais c’est le gros défaut selon moi de ces RPG -role playing game- solo).

image © http://vistajeux.wordpress.com

Addiction

Misent sur l’addiction les jeux massivement multijoueurs (MMO), et cependant la recette n’est pas si facile à trouver.

Age of Conan, par exemple était trop facile : j’ai monté Sultane ma démonologue en une quinzaine de jours au niveau maximum, après quoi je me suis totalement ennuyé sur ce jeu jusqu’à ce que je coupe mon abonnement au bout de quelques (petits) mois.

Aion possède une ambiance merveilleuse mais cependant il lui manque cette touche de folie qui fait la différence ; le jeu est devenu trop consensuel à force d’avoir trop voulu "rassembler".

— Lineage 2, par contre, possède justement ce petit plus qui fait la différence, et qui me donne toujours envie d’y rejouer de nombreuses années après son lancement (2003 en Corée, novembre 2004 en Europe) (site officiel ici). Il s’agit pour moi du meilleur MMO qui existe à ce jour, devant WoW. Pourquoi ? Telle est la question. Tentons rapidement d’y répondre :

Mon avatar dans Lineage 2 (Dark Elf)

— Dernier point relatif à l’addiction : cette qualité n’est pas uniquement le fait des MMO. Un jeu comme Street Fighter, par exemple (jeu de combat sur console), n’a rien à voir avec un jeu de rôle et pourtant sa richesse, sa difficulté, ses affrontements multijoueurs le rendent aussi addictif qu’un MMO. On pourrait aussi parler de la série Mario Kart de nos amis de chez Nintendo : des jeux de course totalement délirants qui en rendent plus d’un complètement accro :D


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