Donald Trump de A à Z
par Fergus
mercredi 5 février 2025
En 2016, je publiais un abécédaire intitulé Au rayon des disparus : Sarkozy de A à Z. Puis en 2020, un autre texte titré Actuellement en tête de gondole : Macron de A à Z. En 2024, il m’a semblé utile de me livrer au même type d’exercice sur l’actuel président de la Fédération de Russie : Poutine de A à Z (Путин от А до Я). Eu égard à l’importance de son rôle dans la future géopolitique planétaire, voici venu le tour du 47e président des États-Unis...
A) Accords de Paris : Comme en 2017, Trump a décidé d’en retirer les États-Unis. Pas question d’exposer son pays à des contraintes environnementales de nature à entraver la quête de juteux profits industriels par ses amis. / The Apprentice : Cette émission de télé-réalité animée durant des années par Donald Trump sur la chaîne NBC a très largement contribué à populariser l’actuel président. Un film éponyme, réalisé par Ali Abbasi, retrace l’ascension du jeune Trump et les relations qu’il a entretenues avec l’avocat Roy Cohn dans le cadre d’un « pacte faustien ».
B) Bannon : Ancien patron du site d’extrême-droite Breitbart News, spécialisé dans la diffusion des plus délirantes fake-news. Trump ne jurait que par lui en 2017 avant de le virer sans ménagement après 6 mois de présidence. Musk suivra-t-il le même chemin ? / Barron : Lointain descendant du Christ (Philip, un vigneron rhénan), le fils de Melania est surnommé par sa mère « Little Donald ». Faut-il y voir un compliment ? / Biden : Insulté comme rarement l’a été un président en exercice par son challenger, au point d’être qualifié par Trump de « gâteux » (ce qui était en partie vrai) et de « Stupide fils de pute » (ce qui n’a jamais été démontré), le 46e président a eu le grand tort de manquer à sa parole en briguant un nouveau mandat, ce qui a de facto plombé l’émergence d’une solide candidature démocrate. / Big Tech : À l’image de Bezos, Musk et Zuckerberg, les patrons des grandes firmes technologiques sont clairement en soutien de Trump, non pour soutenir une idéologie politique, mais pour bénéficier des colossaux profits de la dérégulation qu’entend favoriser le président étasunien. / Butler (Pennsylvanie) : C’est dans cette ville que Donald Trump a été victime d’un attentat lors d’un meeting le 13 juillet 2024 ; par chance pour lui, le candidat n’a été que légèrement blessé à l’oreille. Cet évènement a renforcé son image de battant.
C) Canada : Trump voudrait en faire le 51e état des USA ; une ambition en forme de délire mégalomaniaque, vivement rejetée par un pays farouchement attaché à son indépendance. / Capitole : Pris d’assaut en 2020 par les trumpistes après un appel à peine déguisé de leur mentor à la sédition, il aurait dû être la Roche Tarpéienne du républicain. Il n’en a rien été, du fait d’une Justice lente et frileuse. / Communiste : Tout démocrate – aussi néolibéral soit-il – en est un aux yeux de Trump, à l’image de Kamal Harris ou Joe Biden qu’il a non seulement qualifiés de « communistes », mais également de « marxistes ». / Congrès : Il suivra les décisions prises par Trump. Dans le cas contraire, le président étasunien est décidé à passer outre, quitte à engager des bras de fer qui pourraient être arbitrés par la Cour suprême. / Cryptomonnaie : Au mépris de l’éthique la plus élémentaire, Trump a lancé le $Trump juste avant son investiture. Une opération hautement spéculative frappée au (bit)coin du conflit d’intérêts. Pour ne pas être en reste, son épouse en a fait autant en émettant le $Melania. Rapacité, quand tu nous tiens...
D) Déclassification : Trump vient de permettre l’accès public aux dossiers judiciaires concernant les assassinats de John Kennedy, Robert Kennedy et Martin Luther King. Pas sûr qu’il faille en attendre de spectaculaires révélations. / Décrets : Trump en a déjà signé quelques dizaines dont certains – clairement inconstitutionnels car ils portent atteinte aux droits de l’Homme – sont destinés uniquement à brosser son électorat dans le sens du poil car il sait que ces décrets seront invalidés. / Deep State : (état profond) Bouc émissaire favori de Trump qui désigne sous ce vocable l’ensemble des institutions qui mettent un frein à ses ambitions ultralibérales et aux appétits de ses amis oligarques. Démocrate : Aussi étonnant que cela puisse paraître, Donald Trump a été enregistré comme électeur de ce parti de 2001 à 2009. Il a donc fait partie des « communistes » qu’il voue aux gémonies. / Deuxième amendement : Il permet notamment à chaque américain de détenir une arme (excepté dans certains états). Trump n’entend évidemment pas limiter ce droit, soutenu par la puissante NRA (National Rifle Association). Pas grave : à mi-décembre 2024, il n’y avait eu que 16 000 personnes tuées par arme à feu aux USA, y compris lors de fusillades dans des écoles. / DOGE : Acronyme de Department of Government Efficiency, ce nouveau portefeuille a été confié à Elon Musk. Pas sûr que les États-Unis aient à y gagner, si l’on en juge par les premières mesures envisagées par le mégalomane australien (cf. USaid). / Droits de douane : Trump veut en faire peser sur les importations émanant de pays avec lesquels la balance commerciale étasunienne est déficitaire. Ce faisant, il risque de déclencher des mesures de même type dans l’autre sens. Selon les experts, les USA ne sont pas certains d’y gagner. / « Drill, baby, drill » : (Creuse, chéri, creuse) slogan récurrent de Trump destiné à inciter les industriels étasuniens à amplifier les campagnes de forage en vue d’extraire des énergies fossiles, fût-ce en portant de graves atteintes à l’environnement, notamment en termes de pollution.
E) Élections : Forcément justes et équitables lorsqu’elles sont gagnées par Trump, forcément truquées lorsqu’elles sont perdues (même si tous les jugements rendus par les magistrats républicains après sa défaite contre Biden ont dit le contraire). / Éléphant : Symbole du parti républicain, Trump en est une parfaite illustration dans sa manière d’avancer politiquement, dans les allées étroites d’un magasin de porcelaine !
F) FEMA : Trump envisage de supprimer cette Agence fédérale de gestion des situations d’urgence en distribuant des moyens directement aux états en cas de catastrophe. Un projet très vivement combattu – jusque chez les républicains – car seuls quelques grands états ont de facto les moyens de faire face à des cataclysmes de grande ampleur. / Fonctionnaires : C’est un grand « dégraissage » de l’administration qu’entend conduire Trump avec l’aide de Musk dans les rangs des 2 millions de fonctionnaires fédéraux. D’ores et déjà, tous ont reçu un mail le 28 janvier pour les inciter à aller exercer leurs talents ailleurs. La carotte : ceux qui accepteront pourront bénéficier d’un package de « démission différée ». Le bâton : ceux qui resteront n’auront pas la moindre garantie que leur emploi soit pérennisé.
G) Gaz de schiste : Une manne pour les propriétaires des terrains qui en possèdent en sous-sol et pour les industriels qui les exploitent. Un désastre pour l’environnement, mais de cela, Trump et ses amis n’ont rien à faire. / Grâce : Un usage dont use et abuse sans vergogne Trump pour protéger ses proches et lui-même. Il est vrai que Biden ne s’est pas non plus montré très vertueux dans ce domaine. / Groenland : Trump a réitéré son projet de faire main basse sur ce territoire riche en minéraux rares et idéalement placé au plan géostratégique. C’est compter sans la volonté des habitants de ce territoire qui entendent conquérir leur indépendance relativement au Danemark, mais en aucun cas pour devenir des vassaux des États-Unis.
H) Harris Kamala : « Dingue », « droguée », « fasciste », « idiote », « incompétente », « menteuse », « vice-présidente de merde », tels sont quelques-uns des qualificatifs dont Trump a usé durant la campagne à l’égard de son adversaire démocrate. La politique doit-elle tomber dans le caniveau ? / Hollywood : Trump y a depuis 2007 son étoile gravée sur le célèbre Walk of Fame au titre de sa contribution au divertissement télévisé. En termes de spectacle, Trump a fait beaucoup mieux lorsqu’il s’est lancé en politique. / Hyperbole : Figure de rhétorique consistant à amplifier un propos pour lui donner plus de résonnance. Trump y a fréquemment recours, souvent jusqu’à l’outrance.
I) Idiot(e) : Insulte récurrente adressée par Trump à ses adversaires politiques. Notamment à l’encontre de Kamala Harris (voir ce nom). / Immigration : Trump entend renvoyer chez eux des millions d’immigrés. Il sera intéressant de voir ce qu’il réussit à mettre en œuvre dans un pays où la majorité des emplois du BTP, de la restauration et de l’agriculture sont tenus par des employés sud-américains, dont une forte proportion de migrants illégaux. / Incendies : Malgré toutes les analyses des experts internationaux, les feux gigantesques qui ravagent la Californie ne sont en aucun cas aggravés par les effets du changement climatique aux yeux de Trump, mais ont tout à voir avec la couleur politique des édiles de cet état. Forcément, des démocrates ! / IVG : Sur ce plan, Trump a résolument emboîté le pas des plus conservateurs de son électorat en annulant 2 décrets de Biden portant sur l’IVG et la « pilule du lendemain ». Il remet en outre en vigueur l’amendement Hyde (1976) qui interdit toute aide d’état à l’avortement, exception faite de très rares cas.
J) Jérusalem : Reconnue officiellement comme capitale de l’état d’Israël par Trump en 2017. Le président y a déplacé l’ambassade des États-Unis à la grande fureur des Palestiniens et malgré les réprobations de la plupart des dirigeants arabes.
K) Kushner : Prénommé Jared, le gendre de Trump – il a épousé sa fille Ivanka – est un fervent supporter de l’état d’Israël. Ce juif orthodoxe a été chargé par son beau-père de superviser le rapprochement de l’état hébreu avec les états arabes du golfe persique. Signe particulier : il refuse de serrer la main des femmes pour cause d’impureté ! Toucher la main de Mohamed Ben Salmane, l’homme qui a donné l’ordre que le journaliste Jamal Kashoggi soit découpé en morceaux, ne lui pose en revanche pas de problème : cette main est pure !
L) LGBT : 350 sites du gouvernement américain apportant aide ou visibilité légale aux mouvements LGBT ont d’ores et déjà été supprimés par Musk, devenu l’exécuteur des basses œuvres de Trump.
M) MAGA : Make America Great Again, un slogan omniprésent dans les discours de Trump. À ce détail près que les États-Unis ne sont pas l’Amérique, mais une partie de celle-ci, aussi influente soit cette nation impérialiste. / Mar-a-Lago : Propriété de Donald Trump à Miami Beach (Floride). Elle aurait été achetée, rénovée et meublée pour près de 10 millions de dollars. / Mars : Rêve de conquête du mégalomane Musk que le mégalomane Trump a repris à son compte. Puisse la première navette qui se posera sur cette planète y déposer l’Australien ! / Melania : Knauss de son nom de naissance, la 3e épouse de Trump et mère d’Ivanka est un ancien mannequin slovène. Habituée aux ours de cet état des Balkans, Melania a reconnu en Trump l’un des leurs. / Musk : Trump ne jure que par lui à l’aube de son 2e mandat. Musk devrait se méfier : en 2017, Trump s’était entiché de Bannon avant de la virer 6 mois plus tard.
N) Neopalpa : Le nom complet de ce papillon est neopalpa donaldtrumpi. Ce lépidoptère a été ainsi nommé en 2017 par analogie entre ses ailes antérieures jaune orangé et la coiffure de l’homme politique. Il existe également un oursin fossile dénommé Tetragramma donaldtrumpi. / Netanyahou : Le premier ministre criminel de guerre israélien espère obtenir un soutien total de Trump pour reprendre la destruction et les massacres à Gaza ainsi que poursuivre l’épuration ethnique en cours en Cisjordanie. Pas sûr que Trump le suive dans cette voie de guerre sauf à courir le risque de voir l’image des USA associée à celle d’un génocide.
O) Oligarques : Les milliardaires Bezos, Cook, Pichai, Zuckerberg et Musk misent clairement sur Trump pour que celui-ci leur donne les moyens d’engranger toujours plus de profits. Le dieu dollar n’a rien perdu de son pouvoir. / OMS : L’Organisation mondiale de la santé est jugée par Trump inutile et coûteuse. Raison pour laquelle il a décidé d’en retirer les États-Unis. / Orange : Couleur du teint de Trump. Le président étasunien a recours pour cela à des séances d’UV quotidiennes, souvent associées à des applications de produits maquillant. Bien que le résultat soit pour le moins disgracieux, de plus en plus de courtisans de Trump se mettent au même régime. / Otan : Trump a remis en cause le principe de solidarité entre les pays de l’organisation, non pour mettre réellement cette menace en œuvre mais pour obliger les autres nations à renforcer leur budget militaire. Les nations européennes feraient toutefois bien de prendre le président étasunien au sérieux en renforçant dès maintenant leurs moyens de défense.
P) Palestiniens : Facile de régler le problème des 2 millions de Gazaouis, il suffit de les déplacer vers l’Égypte et la Jordanie, propose Trump au mépris des lois internationales. Fort heureusement ces deux nations refusent ce qui relèverait d’un crime contre l’Humanité. / Permafrost (Pergélisol en français) : Il ne cesse de fondre – 2 à 3 fois plus vite dans les régions nordiques et les massifs montagneux – sans que Trump et ses amis oligarques s’en émeuvent dès lors que cela n’affecte pas leurs sources de profits. / Porto Rico : « Une île flottante d’ordures au milieu de l’océan » aux yeux de Tony Hinchcliff, chauffeur de salle de Trump en campagne. / Poutine : Le dictateur russe laisse pérorer Trump sur le rôle qu’il prétend jouer pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Des rodomontades dont le Russe se fiche comme de sa première vodka. Le conflit russo-ukrainien cessera lorsque Poutine estimera les gains suffisants. / Premier amendement : Jusqu’où faut-il pousser la liberté d’expression, protégée par cet article de la Constitution ? Musk, le converti Zuckerberg et quelques autres entendent en appliquer la lecture la plus libérale possible avec l’appui de Trump. Problème : il arrive que trop de libertés tuent la Liberté ! / Profits : la finalité pour Trump et ses amis oligarques : en générer le plus possible ! / Protestant presbytérien : Officiellement, la religion de Trump. / Pussy : Partie du corps des femmes par laquelle l’élégant Trump se vante d’attraper les femmes.
Q) Quarante-huitième président : Trump pourrait-il être celui-là dans quatre ans ? Non, dit le 22e amendement qui précise que « nul ne pourra être élu à la présidence plus de 2 fois. » / Quatorzième amendement : Il précise qu’« est accordée la citoyenneté américaine à toute personne née ou naturalisée aux États-Unis ». Trump entend remettre en cause cette disposition constitutionnelle. Il est toutefois peu probable qu’il soit suivi dans cette voie par les membres de la Cour suprême, bien qu’elle soit majoritairement républicaine et comporte 3 juges nommés par Trump.
R) Réchauffement climatique : Nié par Trump comme tout autre obstacle au business. Le président étasunien se lave en outre les mains du fait que les USA soient à l’origine de 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. / Religion : Certains états trumpistes, à commencer par l’Oklahoma, envisagent de rendre obligatoire l’étude de la bible dans des écoles financées par des fonds publics. / Rouge : Couleur du parti républicain, fréquemment arborée par Trump sous la forme d’une cravate et sur la casquette qu’il a souvent coiffée en campagne.
S) Secret défense : Cf. Déclassification. / Stormy Daniels : Cette ancienne actrice porno est à l’origine de la seule condamnation pénale prononcée contre Trump, coupable d’avoir voulu faire pression sur celle qui fut un temps sa maîtresse.
T) Transgenre : Trump illustre parfaitement le sentiment de transphobie qui l’anime, lui qui veut, entre autres, bannir les personnes transgenres de l’armée au motif que leur identité de genre n’est « pas honorable ». / Trésor : Musk a annoncé le 4 février avoir pris le contrôle des 6000 milliards de dollars qui financent notamment la paie des fonctionnaires étasuniens. Faut-il y voir une dérive « extrêmement dangereuse » comme le dénoncent les caciques démocrates ? / Trump : Plus qu’un patronyme, une marque destinée à booster le business de l’homme à la face orange en lui rapportant des paquets de dollars. Sont notamment commercialisés des baskets, des bibles, des guitares, des montres, des parfums...
U) Ukraine : En guerre contre l’agresseur russe depuis 3 ans. Trump promettait de mettre fin au conflit « en 24 heures chrono ». À ce jour rien n’est fait, et il est probable que la guerre durera encore des mois malgré les engagements du matamore étasunien. / USaid : Mandaté par Trump, Musk a annoncé le 3 février la fin prochaine de l’aide au développement dont bénéficient de nombreux pays. Privés de cette ressource, essentielle pour nombre d’entre eux, certains pourraient se tourner vers la Chine. Quelle mouche d’irresponsabilité a piqué les duettistes ?
V) Vance : Prénommé James David, ce Vance-là (rien à voir avec le procureur démocrate new-yorkais de l’affaire Strauss-Kahn) est vice-président de Trump. En cas de décès du président, c’est lui qui prendrait place dans le bureau ovale, ce qui n’a rien de rassurant, son profil étant de même nature que celui de Trump, en plus psychorigide.
W) Wharton School : prestigieuse école de commerce de Pennsylvanie où le jeune Donald Trump a fait ses études. Tout comme un certain Elon Musk. / Wokisme : Trump entend le combattre avec détermination dans ce qu’il nomme la « révolution du bon sens ».
X) X (ex-Twitter) : Racheté par Elon Musk, la plupart des filtres en ont été bannis pour donner libre cours à la liberté d’expression, fût-elle au service des pires bobards. Accessoirement, l’Australien en a fait modifier les algorithmes pour privilégier ses propres messages et ceux qui servent ses intérêts industriels et politiques.
Y) « You are fired » : (Vous êtes viré) C’est par cette apostrophe que Trump, alors animateur de l’émission de télé-réalité The Apprentice signifiait aux candidats malheureux qu’ils étaient sortis du jeu. Depuis, Trump a beaucoup utilisé cette expression à l’encontre de ses adversaires politiques.
Z) Zelensky : Comme la planète entière, le président ukrainien est contraint de composer avec le 47e président des États-Unis. Nul ne peut dire aujourd’hui si Trump jouera effectivement un rôle dans la fin du conflit avec les Russes, et au profit de qui pourrait être négociée la fin des combats. / Zuckerberg : Longtemps en soutien des démocrates, le patron de Meta a clairement tourné sa veste en se ralliant à Trump afin de servir ses intérêts économiques. Le visage de l’opportunisme est rarement séduisant.
Nul ne sait de quelle manière se déroulera le nouveau mandat du mégalomane populiste Donald Trump. L’observation de la politique américaine qui sera mise effectivement en œuvre dans les prochains mois n’en sera que plus passionnante. Mais inquiétante à bien des égards.