Les Jeux sont réservés aux riches, les pauvres peinent à survivre !

par CHALOT
lundi 12 août 2024

La solidarité, c'est comme le montre Sapiens dans son illustration, une main qui ne fait pas à la place du démuni mais qui l'aide, l'accompagne pour devenir un acteur du changement permettant de faire reculer les inégalités !

D'après l'UNICEF, Fonds des Nations unies pour l'enfance, 330 000 personnes survivent dans la rue, sans domicile et parmi elles, figurent plus de 3000 enfants

Pourquoi ces enfants sont-ils dehors, au froid en hiver et sous les fortes chaleurs en ce moment ?

L'Etat ne dégage pas les fonds nécessaires pour mettre tous ces gens à l'abri, les préfets demandent aux DDETS -directions départementales de l'Emploi, du Travail et des Solidarités- de prioriser, c'est à dire de gérer une enveloppe limitée....

La plupart des sans rien resteront dehors !

En Seine et Marne, le préfet précédent avait décidé de ne pas laisser des femmes enceintes de plus de 7 mois, des personnes vulnérables et des familles avec des tout petits, sans abri.

Ce n'était pas la révolution humanitaire, ni l'application de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant que la France a ratifiée mais n'applique pas....

C'est une gestion à la petite semaine dans un cadre contraint.

Aujourd'hui, cette ouverture vers un peu plus d'humanité semble balayée par les contraintes budgétaires.

Si les associations de solidarité arrivent à trouver une solution pour des familles, en se mobilisant ou en obtenant une dérogation, beaucoup d'enfants restent à la rue.

Des milliards d'euros de fonds publics sont dépensés pour les jeux olympiques et para olympiques, des collectivités territoriales ont remis le couvert en organisant des étapes de réception de la flamme.

Certaines en ont profité pour cacher les SDF !

Beaucoup de ces SDF contraints à rester à la rue auraient bien voulu trouver une cache abritée mais il s'agissait pour les pouvoirs publics de les envoyer loin de Paris et qu'ils soient invisibles.

La pauvreté n'est pas invisible, elle s'étend car aujourd'hui, il n'y a pas que les SDF qui ont faim, des retraités ne joignent plus les deux bouts et des familles privées économiques de vacances connaissent la pauvreté.

Si les associations n'étaient pas là sur te terrain à parfois se substituer aux institutions, beaucoup de personnes ne pourraient pas survivre !

 

Que faire ?

 

Si un seul élément de ce « triptyque » est oublié, on laisse faire de fait ou alors on « gère » en désertant le combat pour l'abolition des inégalités et contre les fauteurs de la misère !

Heureusement que la solidarité est présente sur le terrain.

Merci à tous les bénévoles

Leur action est important et nécessaire.

Que les nouveaux députés qui viennent d'être élus votent très vite une loi d'urgence afin que plus personne ne soit dehors contre son gré !

Il y a en France plus de 3 millions de logements vacants, inoccupés, il y a là des potentialités !

 

Jean-François Chalot


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