Le GRAND ACTEUR capable du redressement économique de la FRANCE est ignoré : c’est le FRANCAIS !
par hugo BOTOPO
mercredi 9 octobre 2024
Les FRANCAIS ont construit la FRANCE pendant plus d'un millénaire chacun selon ses capacités ! Ils l'ont aussi DEFENDUE militairement en offrant leur SANG, puis l'ont reconstruite plus belle et plus efficace. Les "dividendes de la fausse paix" dans les années 30 et depuis 1981 ont promu l'accès à plus de consommations et à une réduction des efforts (la retraite à 60 ans, les 35 heures...). Seulement la consommation ne crée pas de richesses, elle en consomme et les détruit. La recherche des produits à plus faibles coûts a conduit à la généralisation de la mondialisation des productions et à une concurrence systémique déloyale, avec des producteurs sous-payés, des commerçants avec des marges variables (très fortes pour une minorité), et des nombreux anciens producteurs éligibles au chômage : les emplois de production ont été supprimés ! Les ELITES gouvernementales constatent cet état de fait. Leurs éléments de langage ne font plus sourire : ils masquent les désespoirs et leur inéfficacité à juguler une situation économique et financière catastrophique que SEULS les FRANCAIS sont en mesure de retourner !
La Maison France serait en grande difficulté financière car depuis plusieurs décennies, chaque année elle consomme plus de richesses, en biens et services, qu'elle n'en produit : les déficits s'accumulent année après année et sont encore couverts par des emprunts internes auprès des Français et externes auprès des créanciers étrangers. La situation était soutenable lorsque les déficts étaient relativement faibles et surtout avec des taux d'intérêts inférieurs à l'inflation ! Depuis la transformattion de l'Europe des Six en une Union Européenne (UE) soumettant chaque état à des contraintes budgétaires dites de bonne gestion et à l'ouverture de son marché intérieur aux produits européens et aussi (à la demande du RU et de l'ALLEMAGNE) aux produits extérieurs à l'UE, dans une "concurence systémique déloyale" -même si la Constitution Européenne promeut le contraire- ! La concurrence internationnale et mondiale répond -en partie- aux desiderata sur le pouvoir d'achat des Français qui ne doit pas baisser mais toujours augmenter afin de bénéficier des fruits de la CROISSANCE, quand bien même celle-ci disparait ! La politique de la BCE en terme de taux d'intérêts consiste -hors risues d'implosion financière, de soutien avec la politique des QE- à maintenir l'inflation faible (<2%) avec des taux supérieurs à l'inflation moyenne, politique qui ne favorise pas les retours à l'équilibre des comptes publics !
Nota : le Japon est l'exception qui confirme la règle : la dette publique atteint les 250% du PIB et cela ne pose aucun problème car elle est financée par les dépôts en compte courant de l'épargne des Japonais. Ce financement longtemps à 0% étant passé enfin à 0,5% ! Mais avec une inflation très faible parfois négative et surtout une balance commerciale largement excédentaire : les excédents se transformant en épargne des entreprises, de leurs actionnaires et des employés déposée à la Banque Postale Japonaise !
La FRANCE ne bénéficie plus d'une indépendance financière et monétaire : elle ne peut fixer des taux d'intérêts inférieurs aux taux d'inflation, (sauf parfois pour les livrets et comptes d'épargne des particuliers) alors se posent de graves problèmes récurrents à la fois sur les déficits des comptes publics (le gouvernement se permettant des dépenses supérieures aux recettes publiques : d'où un déficit public s'aggravant au fil des ans, amplifiée par les énrmes intérêts annuels à verser aux créanciers) et aussi sur un déficit des comptes extérieurs (balance commerciale des biens et services et de divers transferts financiers ne transitant pas par les services financiers des douanes) !
Il est difficile de se retrouver dans les transferts financiers : si labalance "touristique" a du sens, les transferts financiers des immigrés vers leur pays d'origine vont tous dans ke même sens, par contre, pour les transactions boursières, pour les transferts de dividendes, pour les achats et ventes d'entreprises ou de domaines c'est plus compliqué : la vente d'une entreprise à une société étrangère est bénéfique si elle investit pour la développer et elle est négative si l'acheteur pille son savoir faire, ses machines spécifiques et son carnet de clients et fournisseurs, pour finalement mettre la clé sous la porte et abandonner le personnel au chômage sans indemnités de licenciement ! Les soldes de la balance globale sont à prendre avec des réserves.
La situation financière de la Maison France est-elle catastrophique ?
Les politiques budgétaires mises en place pendant la phase active du Covid 19 ont été diverses et généreuses pour certains domaines d'actvité : des restaurants ont dû cesser leur activité, comme certaines entreprises qui ne pouvaient pas mettre en place le travail déporté vers les domiciles ("en distanciel") et ont réduit fortement leurs activités. Le chômage partiel (indemnisé) et les prêts garantis par l'état (PGE) se sont envolés sous le vent du "quoiqu'il en coûte" ! (le chiffre de 200 Md€ a été avancé). Notons que les activités de distribution des grandes surfaces et des commerces de prximité ont été maintenues : il n'y a pas eu de pénuries, donc la production des entreprises agroalimentaires et les transports associés sont restés, fidèle aux postes, sans que l'on dénote une hécatombe dans leurs personnels : les produits chinois restaient sur les quais et dans les usines, bloqués par les "confinements" gouvernementaux chinois. Nos voisins européens n'ont pas été aussi généreux et sont restés réalistes. La spéculation sur les prix de l'énergie ont plombé les comptes privés et publics, et les balances commerciales.
Certains PGE ont dû être transformés en subventions pour des entreprises en grande diffculté ou en dépôt de bilan, les PGE ayant retardé l'échéance fatale ! Ces subventions forcées sont intégrées aux budgets au fur et à mesure !
EVOLUTION des comptes globaux de la FRANCE :
Année ****Soldes budget********solde balance commerciale*******(solde global)
-------------Md€------ %PIB------------------Md€ --------------------------------Md€
2018 ************** -2,3
2019 ************** - 3,1
2020 *****205,5 **** - 8,9
2021 *****160,7 **** - 6,4
2022 *****125,0 **** - 4,5 *********** - 162,1 ******************* - 54
2023 *****154,0***** - 5,5 *********** - 100,1 ******************* - 37
2024 ******************************* - 82,6 (sur 12 mois au 30/06/2024)
nota : les soldes globaux sont affectés par les réserves ci-dessus.
Le tableau montre
- que la situation était bonne avant le CoVID
- que le CoVID a impacté fortement les comptes publics en 2020 et 2021 (effet du "quoi qu'il en coûte !)
- que l'amélioration se poursuivait en 2022 (avec quelques incidences CoVID sur les PGE)
- qu'en 2023 la situation financière se détériore (les importations baissent avec les coûts de l'énergie)
- qu'en 2024 la balance commerciale s'améliore avec la baisse maintenue des coûts de l'énergie
(cependant des prévisions contradictoires pour 2024 s'orientent vers une augmentation du déficit budgétaire qui pourrait entraîner les "foudres financières" de l'UE ! avec une détérioration dans la continuité de 2023.)
Analyse des comptes de 2023, selon l'article de Hugo Botopo du 15/04/2023 dans Agoravox Economie.
+ le solde budgétaire s'est aggravé passant de 125 Md€ en 2022 à 154 Md€ en 2023, alors que le projet de budget voté pour 2023 prévoyait sa réduction.
+ les cotisations effectives de Sécurité Sociale sont très inférieures (413,3Md€) aux prestations sociales (709,9Md€), du fait des exonérations/subventions et de certaines prestations ne rentrant pas dans le budget de la SS (environ 590/600 Md€ avec des déficits de 10 à 20 Md€).
+ Si le déficit global 2023 n'est que de 154 Md€ (5,5% PIB) par contre les dépenses budgétares sont de 59,8% PIB ! et les recettes de 51,9% PIB : ce sont des valeurs énormes !
+ même si le déficit à financer reste raisonnable devant l'épargne et le patrimoine des Français, cette situation ne pourra durer indéfiniment ! Car la dette publique globale, au niveau budgétaire s'accroît année après année et elle devrait flirter avec les 3200 Md€ soit 110 à 115 % du PIB (selon la valeur de référence !). La légère remontée des taux d'intérêts de <2% à >3% depuis plus d'un an amplifie la charge de la dette publique. La BCE semble s'oienter vers une baisse de ses taux de base (de façon durable ou conjoncturelle ???)
Les remèdes envisagés par les acteurs politiques et économiques
+1- "Tout va très bien madame la Marquise" : laisser faire et laisser dire !
- C'est souvent la solution retenue après l'annonce d'un plan d'économies et de hausses d'impôts "à dose homéopathique" : faire "payer " les autres ayant ses limites d'acceptation par les "saignés" !
+2- Quelques mesurettes à grand effet d'annonces :
- La réduction du nombre de fonctionnaires (un départ à la retraite sur deux n'étant pas remplacé, soit un potentiel de l'ordre de 50 000/an en se basant sur le nombre de fonctionnaires recrutés il y a 40 ans et non pas sur le nombre d'agents du service public en 2024 (environ 5,6 millions, les personnels de la Poste et les enseignants des écoles sous contrat ayant été retirés de l'évaluation). Du fait des besoins de la Police et Gendarmerie pour enfin améliorer la sécurité des personnes et des biens, auxquels s'ajoutent les demandes de la Justice et de l'Education Nationale, cette économie potentielle est déjà consommée !
- La réduction/suppression de tous les comités "théodule" pour placer des copains et des coqquins (il y en a des centaines dont les rapports vont directement à la corbeille à papiers) qui, en réponse ,"taqueront" fortement toutes les mesures gouvernementales !
- Beaucoup d'asssociations ne justiffient pas (ou ne présentent pas) leus comptes annuels et ne devraient pas être subventionnées ! Celles qui n'ont que peu d'ontérêt pour la Nation et pour les Français sont à supprimer.
Ces "mesurettes" appliquées systématiquement devraient améliorer la situation budgétaire de la France, au mieux en stabilisant la dette publique (en % du PIB, car la croissance même faible, ajoutée à l'inflation, augmente chaque année le PIB) la dette publique globale continuant à augmenter.
+3- L'attaque impitoyable de tous les fraudeurs financiers :
- à la Séccurité Sociale (patrons, assurés,et prescripteurs médicaux)
- aux impôts (particuliers salariés et indépendants, et surtout diverses entreprises) ; il y a beaucoup à récupérer et il y aura beaucoup de pressions pour adoucir les contrôles ! Cette mesure serait capable d'apporter quelques dizaines de Md€ !
+4- des augmentations ciblées d'impôts, non renouvelables, comme une surtaxe sur les énormes profits engendrés en 2022-2023 sur l'augmentation administrative européenne des prix de l'énergie imposée pour ne pas pénaliser l'industrie allemande ! Les coûts de l'énergie étant revenus à des valeurs d'avant la crise, cette surtaxe sera "à un coup" !
L'ensemble de ces mesures calmera -peut-être- les eurocrates rêvant de punir la France et les Français, pendant un an : le problème de fond persistant. Car l'activité baissera, les emplois aussi en conséquence, et les besoins de prestations sociales compensatrices augmenteront ! TOUT restera à FAiRE !
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Des mesures faisant appel aux FRANCAIS, à leur solidarité et à leur volonté de retrouver une Maison FRANCE, forte, dynamique et respectée, sont impératives !
Ces mesures ne font pas appel aux sacrifices mais à la SOLIDARITE :
En effet toute mesure qui va dans le sens des restrictions de consommattion et donc d'activités (et d'emplois) est à bannir.
Toute mesure qui demande plus d'activités et d'efforts sans pénaliser le pouvoir d'achat est à prendre en compte ! Surtout si ces mesures créent des emplois au lieu d'en détruire comme pour les plans d'austérité. L'Allemagne met en oeuvre une telle politique depuis plusieurs décennies (tout en allant au-delà !) : la production est supérieure aux besoins des Allemands car la balance commerciale annuelle est trop largement excédentaire d'environ 200 à 250 Md€ dont plus de 150 Md€ envers les NATIONS de l'UE, dont 40 Md€ pout la France !. Les prélèvements publics, (sans la TVA), rien que pour les partenaires de l'UE sont de l'ordre de 35% soit 52,5 Md€ (plus de 500 Md€ en seulement 10 ans ! ) : les consommateurs/acheteurs des pays clients et partenaires prélèvent, chaque année, dans leurs "portefeuilles" cette cinquantaine de Md€,(dont une quinzaine de Md€ pour la France), qui serviront à la couverure des dépenses sociales (maladies... et retraites) des Allemands : la soi-disante bonne gestion des comptes publics allemands se fait sur le dos de ses voisins et partenaires qui ne veulent rien voir et se contentent de payer. Et ce n'est pas le seul grand prélèvement de l'Allemagne sur ses voisins et partenaires : il se monte à plus d'un millier de Md€ ! (voir article de Hugo BOTOPO du 4 mars 1917 sur Agoravox : "L'ALLEMAGNE, impudente, insolente, envoûtante, est le PROBLEME et la SOLUTION de l'EUROPE" )
Mise en oeuvre du programme de solidarité en France
La situation de la France est à l'opposé à celle de l'Allemagne : elle a une balance commerciale nettement déficitaire et depuis 1945 un solde annuel des naissances supérieur à celui des décès, un taux de chômage supérieur à celui de l'Allemagne (et donc un besoin nul ou limité de travailleurs immigrés, sauf pour la reconstruction d'après la guerre ).
Le programme a pour objectifs :
+ 1- de réduire le déficit commercial extérieur (et même de l'inverser après quelques années ) d'environ 50 Md€ la première année en tenant compte des capacités de notre économie et du comportement des consommateurs français. La réduction étant partagée en :
+ 1-a- une réduction des importations de 25 à 30 Md€ des produits manufacturés et agroalimentaires, obtenue par un volontarisme des consommateurs Français (la solidarité) dans le choix des produits (comme le font si bien les Allemands : par exempe impossible de voir dans des téléfilms policiers allemands tous les policiers équipés uniquement de Renault et/ou de Peugeot ). Et aussi on peut voir en grande surface française dans des barquettes et emballages plastiques de la charcuterie "allemande" préparée dans des abattoirs/usines à partir de porcs bretons expédiés vivants par camions, abattus, découpés et préparés par des ouvriers bulgares payés à la moitié du Smic ! Et les abatttoirs régionnaux français vivotent ou ferment (excellent pour le bien-être animal : du tourisme avant le coup de grace )
+ 1-b- une augmentation concomittante et compensatrice de la production française de 25 à 30 Md€, en compensation de la réduction des importations ; cela correspond à un peu plus de 1% du PIB (et d'environ 3% des secteurs concernés), ce qui est réalisable sans investissements supplémentaires, du fait de la non saturation des entreprises françaises, surtout les PME/PMI. Par contre, il y aura une petite amélioration sur le niveau de l'emploi et du chômage, compensant les effets néfastes des plans d'économies du nouveau gouvernement de la France. Aux 25/30 Md€ correspondrait un potentiel de plus de 200 000 emplois ! Et donc à une forte réduction du chômage et des allocations chômage et/ou RSA.
Sur le plan financier national, en dehors de la réduction de la sortie de 50 Md€, il y aura des prélèvements sociaux (santé et retraites) d'environ 9 à10 Md€ (améliorant les comptes sociaux) et environ 10 à 12 Md€ de salaires nets qui seront imposés et surtout contribueront à l'augmentation du pouvoir d'achat (comprenant 1 Md€ de TVA et encore 2 à 3 Md€ de prélèvements sociaux ! ) : total >12 Md€ de prélèvements publics !
Cette politique s'ajoute aux plans d'économie décidés par le nouveau gouvernement.
Remarque : le gouvernement propose une économie de 3 Md€ sur les retraités (avec moins de consommations et de rentrée de cotisations publiques et un peu de chômage ; en comparaison, avec un appel sincère à la solidarité de ces retraités Français pour donner la priorité d'achat de produits français, même avec un surcoût de 10% et en affectant les 3 Md€ à ce surcoût, ceci revient à un achat supplémentaire de 30 Md€ de produits français donc à des rentrées de cotisations/prélèvements publics d'environ 15 Md€, à comparer au projet d'écomie de 3 Md€ du Gouvernement !
+ 1-c- l'examen des chiffres ci-dessus montre que le gouvernement pourra (comme le font ses partenaaires européens) donner des légers coups de pouce aux entreprises françaises concernées par les hausses de production avec des tarifs compétitifs !
+2- Pour les années suivantes les objectifs et les efforts seront amplifiés :
Il faudra bien une année pleine pour remettre l'économie française sur de bons rails avec une agriculture de production et de transformation agro-alimentaire qui retrouve le premier rang européen (actuellement occupé par l'Allemagne ! ) et encore plus de temps pour l'industrie, sans oublier de se préparer à l'entrée de l'Ukraine dans l'UE (concertation et même coopération pour éviter une concurrence dévastatrice).
+2-1- Pour l'agro-alimentaire, sans plus attendre il faut d'une part favoriser la fourniture de produits agricoles de proximité ou "biologiques " pour les cantines scolaires et les restaurants d'entreprises publiques , et d'autre part préparer la "Révolution agricole" généralisant les techniques biologiques, de la permaculture, de l'hydroponie piscicole, de l'agroécologie, de l'agroforesterie, toutes techniques déjà connues reposant sur les bases scientifiques de la biologie des sols, des plantes, des bactéries et champignons, des aimaux, (techniques naturelles développées par la biosphère et trop souvent ignorées). Des exploitations pilotes atteignant déjà la taille d'une ferme existante obtiennent des rendements surprenants sans apports d'engrais (et souvent sans pesticides). Mais il faudra plus d'une année pour convertir l'agriculture française, avec ou sans les fonds européens ! L'agriculture des terroirs doît être soutenue et dévelopée.
+2-2- Pour l'industrie, plusieurs types d'actions sont indispensables :
-a- Susciter et soutenir des activités anciennes aux grands savoir faire, à la limite de l'artisanat artistique (tissages de grande spécificité, dentellerie, ébennisterie, ferronnerie, sculpture.....) encore utilisés dans l'industrie du Luxe et la Restauration des oeuvres d'art ; sans oublier les productions gastronomiques ! Dans le domaine des savoirs anciens, existe une spécificité française développée par l'Institut Pasteur depuis plus d'un siècle, à l'initiative du chercheur biologiste Ffélix d'Hérelle, à savoir la destruction des bactéries par des virus spécifiques, les bactériophages -ancêtres naturels des antibiotiques- qui ont fait leurs preuves dans la biosphère depuis des milliards d'années et capables de résoudre les nombreux cas d'antibiorésistances et d'éviter les décès et amputations dus aux maladies nosocomiales (9000 décès par an en France et plus de1,2 millions dans le monde). L'Institut Pasteur avait cconstitué et entretenu une "phagothèque" la plus importante au monde, mais a supprimé son maintien au début des années 90, les antibiotiques de l'industrie pharmaceutique monopolisant le marché ! Il ne faut pas avoir peur de restaaurer cette thérapie d'avenir !
-b- Accompagner les activités de hautes technologies, les soutenir comme pour le spatial, les télécomunications numériques, et l'Intelligence Artificielle (IA).
-c- Inciter et soutenir la création et le dévelopement de filières où le savoir faire des ingénieurs et scientifiques français sont reconnus comme très compétents : un domaine d'excellence où la France a rayonné est l'énergie nucléaire avec les pôles de l'enrichissement de l'uranium, des armes nucléaires, du traitement (et retraitement) des combustibles nucléaires, des réacteurs nucléaires pour les centrales électriques et pour les sous-marins et porte-avions. C'est un grand domaine où l'industrie allemande était exclue (suite aux interdictions de réarmement de 1945) et, en outre, elle ne devait pas retraiter ses combustibles usagés contenant du plutonium utilisable dans les armes nucléaires. Cependant en faisant appel aux constructeurs américains l'Allemagne s'est dotée d'un parc moyen de centrales nucléaires, l'usine française de la Hague retraitant ses combustibles usagés et théoriquement renvoyant les déchets issus du retraitement : alors quid du plutonium produit dans les réacteurs en Allemagne ? Heureusemeent l'usine de retraitement de la Hague a mis au point le combustible MOX recyclable, utilisant le plutonium produit par la transformation de l'Uranium 238 (non fissible) en plutonium 239 fissible, le tout mélangé avec ducombustible neuf et de l'uranium 238 appauvri. Et surtout, la France qui faisait tourner un réacteur de sa conception (Phénix à Marcoule) utilisant le plutonium (filière à neutrons rapides) proposa dans le cadre de l'Euratom (incluant l'Allemagne) de développer Super Phénix (cinq fois plus puissant que Phénix). Les Pacifistes et les Ecologistes allemands directement et l'industrie allemande indirectement s'y opposèrent : la France allait prendre un leadership européen dans les industries nucléaires énergétiques ! ! Suite à Tchernobyl et à des actions violentes en France de manifestants en majorité allemands, le gouvernement allemand a d'abord obtenu la fermeture de Superphénix (lequel fonctionnait pourtant sans le moindre incident depuis plus de huit mois consécutifs, à une puissance supérieure à 80% du nominal, après quelques petits ennuis (montés en flèche par les opposants politiques). Sans celà nous aurions au moins un second Super Phénix en service ! Puis plus tard, pour des raisons de coalition gouvernementale, le gouvernement allemand à décider de fermer toutes ses centrales nucléaires et de recourir "provisoirement" aux centrales au charbon ! Les "verts français" ont fait pression sur leurs alliés socialistes pour abandonner toutes les centrales nucléaires : le Président Hollande a accepté un accord de principe sur la réduction de 50% des besoins avec une baisse adaptée du nombre de réacteurs en service, la premièfe fermeture intervenant après la mise en service de l'EPR de Flamanville. Son successeur à l'Elysée a ordonné la fermeture de Fessenheim, sans attendre la mise en service de Flamanville ! Avec une retombée sur la formidable hausse des prix de l'énergie de 2022 !
Devant cette politique gouvernementale d'abandon du nucléaire, renforcée par la vente des activités turbogénérateurs d'Alstom, l'EdF a levé le pied dans ses programmes de maintenance et de développement du nucléaire ! Enfin l'industrie française ne pourra plus, à moyen terme, bénéficier d'ne électricité bon marché et sera dépendante du gaz russe importé (et controlé) par l'industrie allemande avec les deux gazoducs géants Nordsteam 1 et 2 !
PATATRAS, le sieur Poutine a voulu imposer sa loi à l'Europe, provoquant des embargos sur le pétrole et le gaz russe (puis l'explosion des 2 Nordstream), et par miracle la vieille politique française d'indépendance énergétique impliquant une forte proportion du nucléaire retrouve son aura et un soutien unanime (sauf des Allemands qui s'opposaient "en toute bonne foi" aux subventions de l'UE au nucléaire dans le cadre de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre : ils ont obtenus que les centrales à gaz remplaçant les centrales à charbon en Allemagne puissent bénéficier de ces subventions ; le plus fort a toujours raison !). Enfin la France , pour ce secteur, peut redevenir un leader industriel dans l'UE, sans que l'Allemagne revendique la première place !
Depuis quelques années beaucoup d'entreprises liées à des centres de recherche dans l'énergie nucléaire proposent des projets de miniréacteurs construits en série, en usines, puis transportés et installés sur les lieux de production d'électricité. L'industrie nucléaire française via ses arsenaux militaires construit depuis des décennies des miniréacteurs en série pour les sous-marins nucléaires (surtout les SNA) et porte-avions. Ces miniréacteurs du futur sont appelés SNR (small nuclear reactor) : dans ce domaine, l'industrie nucléaire militaire (et scientifiqque) française a une place privilégiée en Europe. Elle doit dès maintenant adapter ses technologies éprouvées à la construction de SNR logés dans des caissons cylindriques (coques allégées de sousmarin ), facilement transportable par mer (dans les bâtiments militaires de projection) jusque dans l'entrée des ports (surtout ceux des bases sous-marines allemandes du mur de l'Atlantique) avec les "fortifications très épaisses en béton" offrant des cellules de protection contre des explosions," cellules trop chères à démolir !).
-d- Poursuivre les incitations à "boucher" les passoires thermiques des logements anciens et à relancer la construction de logements neufs, en veillant à ce que les subventions étatiques favorisent les équipements (pompe à chaleur, baies vitrées, sanitaires et électro-ménager) français. 100 000 logements supplémentaires chaque année, c'est pkus de 100 000 emplois créés !
-e- Revoir la politique de santé qui privilégie les traitements des maladies avec des coûts de plus en plus élevés, au lieu de lutter préventivement contre les sources de maladies telles que le tabac, les boissons alcoolisées, les sucres, les matières grasses, la malbouffe, les pollutions, les drogues, les accidents de la route.... L"hypertension, le diabète, l'obésité sont des affections de longue durée (ALD) qui coûtent très cher à l'Assurance Maladie ! Les cancers, les AVC et les maladies cardiovasculaires aussi. Ce qui a été fait - par les Gouvernements successifs- contre l'alcool au volant avec la réduction du nombre annuel de morts sur les routes, (passant de 17 000 à environ 3 000 maintenant), doit inspirer les véritables politiques de santé de la France !
Mais les mesures gouvernementales resteront insuffisantes et mal comprises si l'Assurance Maladies et Accidents ne se transforme pas en deux entités :
+ la première, -une véritable Agence Nationale de Santé-, se préoccupant de tout ce qui interfère avec le corps humain (nourriture, air, eau, pollutions de toutes sortes, soleil, microorganismes (virus, bactéries, champignons), drogues....). Les investigations sont principalement dirigées sur tout ce qui arrive aux frontières du corps humain (peau, muqueuses olfactives, gustatives, respiratoires, stomacales, intestinales et vaginales), avec une attention particulière sur le microbiote/virobiome "organe de traitement, de transformation, de protection" dont toutes les caractéristiques n'ont pas encore été explorées ! La préoccupation principale de cette ANS réformée est le maintien de la bonne Santé avec des directives sur les rééquilibrages pour le retour en bonne santé.
+ la seconde, -une agence orientée vers la maladie des organes et leur guérison- regroupera - de façon concertée- les différentes spécialités par organe et les Maîtres/architectes de la machinerie humaine : les grands généralistes. Cette seconde agence regroupera une grande partie des moyens actuels de la médecine hospitalière et de la médecine de ville des spécialités, qui sont "à la dérive" tant sur le plan financier que celui de l'efficacité : une réforme indispensable ne pourra être viable que si les domaines d'intervention sont clairement redéfinis. Une "bobologie" traitée par les urgences n'a, par exemple, rien à voir avec des cas graves d'infections ou d'accidents. Il est évident que les frais de gestion doivent être réduits, en laissant plus d'autonomie et de responsabilités au personnel médical. En particulier la gestion économique par la facturation normalisée des actes médicaux, favorise la multiplication des actes superflus (et donc leurs facturations), des actes "les plus rentables" (activité peu élevée et facturation élevée), avec parfois l'encombrement (longue file d'attente) des appareils de haute technologie et donc des résultats trop tardifs compliquant les protocoles de soins !
+ Remarques sur l'ANS concernant les déserts médicaux en campagne et même dans certaines villes
Les médecins généralistes "boudent" les campagnes : certains se regroupent dans des gros bourgs (ou même dans les villes) dans des petites Maisons de Santé, avec quelques collègues et des complémentaires (dentistes, kinésithérapeutes, radiologues, nutritionnistes (rarement), infirmières et aides soignants) ; certains se déplaçant chez les patients, surtout les personnes âgées. A ces personnels, il faut adjoindre des personnes de formations médicales intermédiaires de niveau bac +5 (Master), qui pourront -à intervalle régulier ou sur un simple appel- soit dans le cabinet, soit chez les patients, faire les actes classiques des consultations (tension, température, poids, rythmes cardiaque et respiratoire, faire des prélèvements de sang et d'urine, faire des piqures, discuter du ressenti du patient, et prescrire le reouvellement des médicaments et les soins ordinaires) toujours sous l'autorité et le contrôle d'un médecin de la Maison de santé. Il serait très utile d'adjoindre des biologistes/infectiologues pour définir la nature et la source des diverses infections microbiennes et des pollutions.
CONCLUSIONS sur le RETABLISSEMENT des COMPTES PUBLICS et la RESTAURATION de l'ECONOMIE
L'endettement public de la France, les comptes publics déficitaires, la balance commerciale fortement déficitaire, ne seront pas corrigés par des mesures d'économies, de réduction de l'activité, des impôts et prélèvements supplémentaires, comme l'envisagent les acteurs politiques du GOUVERNEMENT (et des oppositions) !
La SOLUTION réside dans la solidarité de TOUS LES FRANÇAIS, consommateurs privés et puvblics, industriels, distributeurs, acheteurs des collectivités publiques, à consommer et produire plus de produits Français (environ +5% ) ! Avec pour résultat complémentaire des créations d'emplois (de 500 000 à un million). Et l'INCITATION doit venir de toutes les sphères dirigeantes publiques (Présidence, Gouvernement, Assemblée et Sénat.....) et privées (Industries et Commerces). Cette incitation/invitation n'est pas contraire à la Consttution et aux réglements européens, car elle est faite pour répondre aux impératifs dictés par la Commission Européenne, et répondre aux diktats de bonne gestion. Ce ne sont que des souhaits (!) et non pas des ordres ou directives gouvernementales ! En aucun cas ce ne sont pas des directives de restrictions quantifiées des importations : et ce n'est que du bon sens que de vouloir équilibrer les comptes d'échanges extérieurs, avec si possible un léger excédent pour combler progressivement notre dette extérieure !
Les FRANÇAIS sont tous concernés par la situation de leur pays, alors que les élites politiques et économiques préservent en priorité leurs propres intérêts !