Comment sortir du Nucléaire ?

par C’est Nabum
mercredi 5 septembre 2012

Une question qui ne me laissera pas sans énergie …

Vidéo d'accompagnement :

Près d'un mois d'un feuilleton radioactif qui occupa chaque ligne de mes écrits estivaux. Je recevais des ondes, des radiations favorables ou bien hostiles mais je n'avais aucune question à me poser, je n'avais qu'à suivre le périple, le devancer un peu et développer tous les sujets possibles liés à ce dossier brûlant.

Oh ! bien-sûr, il s'est trouvé des lecteurs qui se lassaient de ce dossier récurrent. D'autres prétendaient bien à tort que je n'avais pas inventé l'eau chaude. Lourde erreur, l'industrie nucléaire n'est qu'une immense machinerie à fabriquer de l'eau bouillante. Voilà bien des risques potentiels pour une technologie vieille comme les geysers …

Mais laissons-là ces cocottes-minutes avant qu'elles n'explosent. Maintenant il faut retourner au souci quotidien qui est de trouver sujet à se mettre sous la dent. L'été est passé, je ne dispose plus de mon inépuisable source d'excrétion que constituaient les impayables saillies de notre ancien président. Le nouveau demande plus de talent pour éveiller l'intérêt. Je vais finir par regretter le Petit Homme ...

Nous sommes entrés dans la période du consensus mou, de l'absence supposée de bataille idéologique, dans l'obligation de ne rien dire pour ne pas contrarier l'action du gouvernement. Là, il ne faut pas exagérer, en moins de cent jours, ils ont démontré de réelles capacités pour inspirer le commentaire vachard. Les perles n'ont pas de couleur, nos amis socialistes les enfilent avec un art consommé …

Je ne dois pas oublier les anciens, la cour du pouvoir précédent dont la bataille des chefs constitue, elle aussi, une incroyable pantomime pathétique. Les masques tombent et derrière, nous voyons des visages grimaciers qui ne valent guère mieux. Même la seule dame de cette sarabande se met au niveau en prétendant ne pas être la dame pipi du concours de la plus longue. Dire que ces gens pensaient tenir les cordons de la bourse et du pouvoir !

La disparition corps et appendice de notre ami DSK devait laisser un grand vide dans le Landerneau de la gaudriole. Là encore, la nature humaine a horreur du vide et le ménage à trois : François, Valérie, Ségolène me donnera du grain à moudre alors qu'on nous promettait une présidence normale. Non, nous ne sommes pas au bout du feuilleton des grands de ce pays !

Une nouvelle étoile pointe le bout de son nez. Le ministère de l'intérieur semble avoir remplacé celui de l'agriculture autrefois, pour se faire les dents et essayer son ambition. Le petit Manuel laisse entrevoir de réelles compétences pour prétendre au trône. Il ne recule devant aucune abjection pour se glisser dans la peau de son modèle, hélas ! il se prénomme Nicolas et non François. Celui-ci va fournir de quoi alimenter bien des indignations. Surtout, qu'il ne change rien, il finira bien par faire oublier qu'il se prétend de gauche.

L'année scolaire ouvre le bal de bien d'autres anecdotes. Mais là, prudence. Les socialistes au pouvoir, ce sont les grands amis des enseignants. Il ne faudrait pas savonner la planche de ces braves gens qui veulent tout régler à coup de moyens et de postes supplémentaires. Mes collègues espèrent mettre du beurre dans les épinards et n'élèveront pas la voix pendant quelque temps. Pourtant, je suis certain que rien, fondamentalement, ne changera dans une maison en ruine qui n'a pas besoin de replâtrage mais d'une reconstruction totale !

La Loire reste éternelle, elle me fournira bien des sujets d'évasion ou de menterie pour sortir de cette si triste litanie de sujets à soumettre à votre bienveillante patience. Vous devinez qu'il manque désormais le Rugby, celui-ci m'a tourné le dos avec un empressement qui fut bien douloureux, il faut accepter cette terrible évidence qu'une page se ferme définitivement.

Voilà, le chapitre estival est oublié, ce sont désormais les sujets ordinaires qui vont peupler mon petit monde épistolaire et clavardeur. Bonne reprise à tous, les lectures ne manqueront pas !

Thématiquement vôtre.


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