« ...Et pourtant, il faut que l’on vous dise... » Mais vous ne voudrez pas l’entendre...
par Luniterre
lundi 12 mai 2025
Après avoir déclenché une tornade économique, monétaire et surtout financière mondiale avec sa "guerre des tarifs douaniers", Donald Trump a donc enchaîné les reculades, au point que la plupart des "analystes" s’interrogent bientôt davantage sur son instabilité potentielle que sur les causes réelles de cette tornade, qu’ils semblent donc avoir "oubliées", pour peu qu’ils aient vraiment eu le courage de les aborder un jour ou l’autre, ce qui ne s’est que très rarement produit, de toute façon.
Alors, pourquoi tout ce tohu-bohu ? Tout le monde y va de son "analyse" géopolitique et géoéconomique plus ou moins "savante", avec parfois des éléments utiles et réellement avisés, mais généralement sans sortir du paradigme d’une sorte de "lubie" plus ou moins obsessionnelle de Trump sur ce sujet, mais qui n’aurait évidemment, selon ces zélateurs du statu quo, et donc in fine, du système mondialiste en général, aucune autre justification que d’être une simple "lubie"…
C’est donc là qu’en suivant ces zélateurs nous revient à l’esprit le célèbre refrain : "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien, et pourtant, il faut que l’on vous dise…"
"Tout va très bien", et on se demande donc bien pourquoi les américains ont réélu Trump, et pour ce qui concerne la partie laborieuse et active d’entre eux, continuent à le soutenir.
La réalité étant déjà que NON, même si l’économie américaine continue de se bien porter, par exemple, en comparaison de nous, "européens", dont la France, et même encore après le "choc douanier" qui continue avec +10% au minimum de droits de douane supplémentaires, tout ne va pas si bien pour des millions de victimes de la désindustrialisation et de l’appauvrissement des classes populaires laborieuses.
Mais ce n’est pas tout, ni surtout donc pas, le pire. Ce que personne, sauf les américains socialement concernés, ne veut voir, et surtout pas en "Europe", c’est que cette relative "bonne survie" de l’économie US dans le contexte de la mondialisation se trouve placée sous une double "Epée de Damoclès", celle du déficit budgétaire et de la dette accumulée.
Une telle situation est à la fois malsaine et potentiellement dangereuse, et ce n’est pas parce qu’il y a quelques conditions particulières aux USA qui semblent jusqu’ici la rendre "durable" qu’elle cesse pour autant d’être malsaine et potentiellement dangereuse.
Autrement dit ce n’est pas parce que le Château n’est pas encore en flammes, ni parce que la Jument grise peut encore piaffer d’impatience dans son écurie en attendant le retour de sa Marquise qu’il ne faut pas prendre des mesures préventives pour éviter la catastrophe et la ruine…
Nul ne sait si Trump connaît notre célèbre chanson française mais cela ne l’empêche donc pas, en bon serviteur de sa patrie, de tenter de prendre les mesures préventives plutôt que d’attendre l’incendie.
Mais si l’incendie n’a pas encore pris et que ses causes potentielles sont à ce point visibles, et même si les personnes "responsables" font précisément tout pour les dissimuler et tenter de les faire "oublier" au public, c’est que la situation est précisément inflammable au point que le moindre mouvement dans un sens ou dans un autre peut devenir l’étincelle qui le rendra irréversible.
C’est ce que reflète, particulièrement, l’affrontement Trump Vs Powell, le "Président" de la Fed, concernant la politique monétaire de la Fed, qui est la Banque Centrale US.
Dans cet affrontement, il y a évidemment une autre reculade majeure de Trump, et en fin de compte, c’est une fois de plus le cas de le dire, la plus significative qui soit. Il montre à quel point "l’indépendance" de la Fed à l’egard du pouvoir constitutionnellement élu n’est pas un vain mot et à quel point elle n’a tout au plus de comptes à rendre qu’au monde de la finance mondialisée qui contrôle depuis des décennies l’économie US.
Ce monde s’accommode au mieux de ses intérêts de l’interdépendance des économies US et chinoise et le fait patent que le déficit du commerce extérieur US, principalement avec la Chine, d’un côté, le déficit budgétaire et la dette US, de l’autre, soient en liens directs de cause à effet, cela reste le cadet de leurs soucis.
Et non seulement la réduction de cette interdépendance n’est pas dans les objectifs de la Fed, mais la dette est même carrément devenue pour elle une arme pour imposer ses choix de politique monétaire au profit des mondialistes.
Dès que Trump a tenté son opération de démondialisation, les mondialistes chinois et japonais, entre autres, ont commencé à se délester massivement de leurs actifs en bons du trésor US, dans l’objectif manifeste de faire monter les exigences des acheteurs en termes de taux d’intérêts rémunérant les titres de dette US, c’est à dire en alourdissant encore plus le poids de la dette sur l’écnomie US.
Une manoeuvre réussie et qui a donc contraint Trump à reculer sur une grande partie des droits de douane additionnels.
L’affaire avec la Chine n’a pas été réglée aussitôt, mais elle est désormais en cours de négociations.
C’est donc dans ce contexte que Trump a également bataillé pour obtenir un assouplissement monétaire de la part de la Fed, en termes de taux directeurs, et que la confrontation entre ces deux responsables, l’un fraichement élu et l’autre essentiellement coopté par les milieux financiers mondialistes, même si formellement avec l’approbation de Trump lors de son premier mandat.
Il n’y a pas nécessairement un lien mécanique entre les taux directeurs de la Banque Centrale et le taux de refinancement de la dette publique sur les marchés, mais une forte incitation, et d’autant plus que la Fed est habilitée à racheter une partie de la dette publique US de façon précisément à en maintenir les taux à un niveau raisonnable, par l’effet de la demande.
Or alors que la politique générale de la Fed était plutôt à un assouplissement jusqu’à la transition d’un mandat présidentiel à l’autre, elle est désormais devenue délibérément restrictive, sans effort sur les taux, et donc clairement un bâton dans les roues de la démondialisation amorcée par Trump.
Pour les économistes français et "européens" chantres de la mondialisation, non seulement la dette US n’est pas un problème déterminant, mais le plus souvent pas même un problème existant et ils sont donc "capables" de donner des "leçons" à Trump sans même avoir à l’évoquer dans leurs analyses…
Comme exemple de cette "cécité volontaire" on a notamment un Philippe Etienne, pas n’importe qui, ancien ambassadeur de France aux USA, et donc sensé connaître la question, et de plus également ancien "sherpa" de Macron soi-même en termes de politique étrangère (mais ceci expliquant assez logiquement cela…), qui donne tout récemment une interview à Pascal Boniface, malheureusement très peu incisif sur ce coup là, et qui déroule donc son analyse pendant plus de 27minutes concernant la politique actuelle sur le thème "Trump peut-il refaire le monde ?" sans même évoquer une seule fois le problème de la dette US… !
Idem pour Gilles Moëc, chef économiste du groupe AXA, qui évoque pourtant la constance de Trump sur le protectionnisme depuis les années 80 du siècle dernier, mais sans pour autant s’interroger sur les causes de ce qu’il nous présente donc bien comme une lubie plus ou moins obsessionnelle et sans fondement, alors que Trump, déjà actif dans l’économie US à cette époque, a donc pu observer les premiers effets délétères de la nouvelle mondialisation naissante suite à la politique d’ouverture sur la Chine inaugurée par Kissinger la décennie précédente.
Si les premières vagues de financements US en Chine, dès l’époque maoïste, ont été un investissement "rentable" tant financièrement que politiquement, en termes de géostratégie antisoviétique, elles n’en ont pas moins amorcé le cycle d’interdépendance des deux économies, et encore actuel dans le lien entre commerce extérieur chinois et dette globale US, dont le déficit budgétaire.
Mais plus d’un demi-siècle déjà a passé depuis la "diplomatie du ping-pong" et l’entrevue Mao-Nixon qui a donc fait "bifurquer" le sort du monde vers le piège mondialiste dans lequel il se débat encore aujourd’hui, avec, pour la plupart, la volonté d’y rester et la complaisance de la sphère médiatique à en dissimuler les vices et les effets pervers derrière des propos et des discours de Tartuffes.
Mais un demi-siècle d’évolutlon industrielle à cheval sur ces deux derniers millénaires, ce n’est pas, pour la Chine, la simple reproduction d’une "révolution industrielle", avec toutes ses étapes de recherches et de tâtonnements, mais la reproduction en condensé d’un cycle qui a sa phase d’ascencion, de maturité et de déclin, comme toutes les sociétés industrielles qui l’ont précédé.
Les grandes nations européennes, dont l’Angleterre, la France, l’Allemagne, ont déjà depuis longtemps dépassé leur développement "optimum" et ne luttent plus, tout au plus, que pour ne pas régresser trop vite, et encore, quand elles ne sont pas conduites par des kollabos de la mondialisation comme c’est généralement le cas. Les USA, eux, ont donc encore les moyens, y compris militaires, de se maintenir sur une sorte de plateau géopolitique, même si déjà en nette déclivité… Les chinois, nouvellement arrivés près du sommet de leur cycle, se rendent compte que celui-ci est déjà suffisamment aplati, en quelque sorte, pour qu’ils puissent apercevoir le début de la pente qui les attend… Y compris, du reste, avec les premières affres d’une dette systémique déjà en train de s’accumuler chez eux.
Avec des décalages dans le temps, au fil de ces deux derniers siècles, les principales nations industrielles ont suivi des cycles en grande partie similaires, même si plus ou moins étirés dans le temps, et avec évidemment des "aspérités" historiques qui sont propres à chaque contexte. Resituer assez bien la Chine dans l’ensemble de ces cycles, c’est, par contre, le mérite assez exceptionnel de Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Echos, dans une autre interview sur Boursorama.
Dans toutes ces sociétés, indépendamment de leur idéologie politique supposée, l’apparition d’une dette systémique, puis son expansion plus ou moins inexorable, est le signe de la "maturité", puis celui de leur déclin. Tôt ou tard toutes se retrouvent au pied de montagnes de dettes au sommet desquelles trônent les Banques Centrales, avec leur technocratie bureaucratique, déconnectée de tout projet démocratique. Leur instinct de survie systémique est celui de l’intérêt privé d’une micro-caste monopoliste qu’elles ont "entretenue", telle une danseuse du XIXe siècle, mais avec les flots de "liquidités" habilement dérivés vers les marchés financiers, pourtant quasiment sous le nez du grand public, qui n’y voit donc en "positif", et aveuglé par l’énormité des chiffres, qu’une partie de ce que les Banques Centrales ont créé en "négatif", ex nihilo à partir de la dette systémique.
Le banco-centralisme n’est plus, en réalité, qu’un "Capitalisme Potemkine" derrière la facade spectaculaire duquel se dissimulent les parasites de la dette systémique, qui sont les nouveaux princes discrets de ce monde, en voie de banco-centralisation totale, et totalitairement "orwelliene", à terme.
Il ne s’agit donc pas non plus ici de camper Trump dans un rôle de "Robin des bois de la démondialisation" mais le "Moment Trump", éventuellement condamné à n’être qu’une brève lueur sur cette réalité, est peut-être l’une des dernières opportunités d’en entrevoir les rouages avant que cette mécanique n’enferme pour une nouvelle ère de domination les peuples dans le piège de la dette mondiale et mondialement banco-centralisée.
Le non-dit généralisé des "élites" et des médias à leur botte sur les véritables raisons et motivations de Trump, au delà de son mode d'expression maladroit et souvent erratique, c’est la chape de plomb banco-centraliste en marche, même si au son du mirliton macronien, en France.
Luniterre
PS : à la suite, deux rares extraits de presse, et tout deux d’origine belge, au demeurant, qui abordent quelques ordres de grandeur financiers et monétaires de cette problématique.
A la suite, encore, les trois vidéos citées.
Et pour faire bonne mesure, et pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore, la chanson évoquée dans le titre…
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Le poids de la dette américaine
pourrait à terme
devenir un réel problème
écrit par Maxence Dozin 25 avril 2025
36 767 milliards de dollars.
Tel est le montant vertigineux de la dette fédérale américaine en cette fin avril, équivalente à 125 % du PIB du pays. Pendant des décennies, ce chiffre n’a pourtant pas suscité d’inquiétude majeure à Washington. Mais la donne semble changer.
Lors d’un passage remarqué à la Maison-Blanche en février, Elon Musk, désormais en partance du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), a lancé un avertissement clair : « les intérêts sur la dette nationale dépassent désormais les dépenses du Pentagone ». En clair, l’Amérique consacre plus d’argent à ses créanciers qu’à son armée. Une situation qu’il juge explosive : « si rien ne change, le pays fera faillite. »
Face à cette alerte, Donald Trump, dont il semble qu’il soit désormais candidat à sa propre succession, a promis un plan de remboursement massif. Mais pourquoi les États-Unis ont-ils si longtemps négligé cette montagne de dettes ?
Une dette hors norme … mais supportable ?
Avec des intérêts qui atteindront 952 milliards de dollars cette année, au-dessus des 850 milliards du budget de la Défense, la situation interpelle. Et pourtant, les États-Unis vivent avec un déficit budgétaire quasi permanent depuis 2001, sans que cela n’ait entraîné de conséquences immédiates.
https://www.21news.be/le-poids-de-la-dette-americaine-pourrait-a-terme-devenir-un-reel-probleme/
La suite de l’article, inaccessible aux non abonnés, est donc censée nous expliquer pourquoi… Mais Ciel de France est en accès gratuit, et c’est le cas où, avec un peu de logique et de bon sens, il y a donc moyen d’avoir la réponse tout en économisant un abonnement superfétatoire…Bon, déjà, le titre, au conditionnel, semble vouloir impliquer qu’actuellement la dette US colossale n’est un problème pour personne, ni pour les USA, ni pour le reste du monde… On vient donc de voir ce qu’il en est !
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Pourquoi Trump est-il si attentif
au marché obligataire ?
On a souvent entendu ces dernières semaines que, davantage que les baisses vues sur les marchés des actions, ce sont bien les marchés obligataires qui semblent avoir exercé une influence notable sur le président américain au début du mois. Et qui l’ont poussé à annoncer, le 9 avril dernier, sa fameuse pause de 90 jours sur les surtaxes douanières qu’il avait pourtant décrétées quelques heures plus tôt.
« Il est important pour n’importe quel gouvernement de conserver la confiance du marché obligataire », lance Philippe Ledent , Senior économiste chez ING Belgique et Luxembourg.
Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est sur ce marché des obligations qu’un État va trouver le financement pour sa dette publique. Ainsi, si un État a généralement tendance à ne jamais véritablement rembourser sa dette publique, il remplace chaque année la partie de celle-ci qui arrive à échéance par une nouvelle dette, cette dernière devant également couvrir le déficit de l’exercice en question (un déficit qui vient donc à son tour gonfler la dette).
Et, pour ce faire, il émet ce qu’on appelle des obligations d’État. C’est-à-dire des titres qui sont aussi un contrat à travers lequel l’emprunteur (l’État émetteur de l’obligation) s’engage à rembourser le prêteur (détenteur de l’obligation) à l’échéance de l’obligation, tout en versant une rémunération régulière (qu’on appelle le taux de rendement ou taux d’intérêt de la dette).
« Le risque ultime pour un État est donc que personne n’ait envie d’acheter ses obligations ou, dit autrement, de le financer » reprend Philippe Ledent. Évidemment, vous devez essayer que le coût de ce financement reste le plus raisonnable possible. Mais si vous ne trouvez pas d’acquéreur, vous êtes bien obligés d’augmenter le taux de rendement de vos obligations. Et d’offrir donc une rémunération plus importante aux futurs détenteurs.
« Et quand vous connaissez ne fût-ce qu’un début de perte de confiance de la part des investisseurs sur le marché obligataire, cela peut devenir vite très dangereux… » continue l’économiste.
Encore plus lorsque vous vous appelez les États-Unis et que vous possédez la plus importante dette publique au monde. De l’ordre de 36.220 milliards de dollars, soit 125% de leur PIB. « Et au moins un dixième de celle-ci arrive à échéance chaque année. Il faut donc refinancer cette partie. Un montant auquel vous devez ajouter un déficit public tournant généralement autour des 6 à 7% du PIB. Les USA doivent ainsi émettre, annuellement, des obligations pour plusieurs milliers de milliards de dollars… », explique encore Philippe Ledent.
C’est ce qu’on appelle communément « le mur de refinancement ». Du coup, on comprend pourquoi Donald Trump a réagi, le 9 avril dernier, lorsque, sous l’effet (indirect) de ses annonces concernant les tarifs douaniers, il a vu le taux d’intérêt de la dette américaine partir à la hausse. Si le phénomène avait continué, la facture aurait pu se chiffrer en centaines de milliards pour les États-Unis…
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Sur le thème de la mondialisation économique et géopolitique banco-centraliste :
Banco-centralisme : définition et mise au point
https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/banco-centralisme-definition-et-mise-au-point.html
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Face à Trump : « solidarité internationale » des Banquiers Centraux (Nouvelle Edition)
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Face au mondialisme banco-centraliste, Trump peut-il « restaurer » le capitalisme « classique » ?
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Pour en finir avec le mythe de la "productivité du travail" au XXIe siècle ! (VF - AgoraVox)
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Le "macronisme" est-il une nouvelle forme de "capitalisme" ou une autre forme d'exploitation ?
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Existe-t-il de « l’argent magique », et si oui, au profit de qui ???
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Sur le même thème, articles de fond plus anciens :
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Un article un peu plus ancien, mais où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d’économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :
Richard Werner, "père spirituel" du Quantitative Easing et "apprenti sorcier" du banco-centralisme
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Pour l’ébauche d’une solution…
Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme,
réadaptés en pratique à l’évolution économique du XXIe siècle :
Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c’est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d’orienter les grandes tendances de l’activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l’indépendance de la nation.
C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle :
Les leçons de l’Histoire…
Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?
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Pour une approche plus synthétique de l’ensemble du processus de la mutation banco-centraliste depuis la formation du capital industriel, une étude de fond :
Le Roi « Capital » est mort, vive la Reine « Dette » !
https://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921