Gaza, au bord de l’effondrement...

par rosemar
lundi 12 mai 2025

 

"Gaza : faute d'aide humanitaire, bloquée par Israël, la population est en grande souffrance. Des femmes, des enfants meurent de faim.

Le Comité international de la Croix-Rouge alerte de nouveau sur la situation des 2,4 millions d'habitants de Gaza. Depuis le 2 mars, Israël a coupé l'entrée de toute aide humanitaire dans l'enclave palestinienne, au bord de l'effondrement total.

Ils n'ont plus de toit, plus à manger non plus. Quand il y a une distribution de nourriture, c'est la cohue, l'espoir d'un repas chaud. "Ayez pitié de nous, regardez-nous, regardez ces gens, ils meurent de faim", implore Fatima al-Faqawi, habitante de Khan Younès, dans la bande de Gaza.

"Je n'ai ni farine ni pain et mon petit fils est affamé", témoigne une autre femme.

 

Cela fait deux mois que Gaza ne reçoit plus aucune aide humanitaire, bloquée par Israël, et les stocks s'épuisent. Il n'y a quasiment plus de réserves. Même chose pour l'eau potable : il faut courir après et les distributions sont rares. Après un an et demi de guerre, Gaza est au bord de l'abîme.

Même les pêcheurs ne peuvent plus sortir loin en mer, alors, ils bricolent : une porte de réfrigérateur pour embarcation et une simple ligne pour trouver du poisson. "Avant, j'allais pêcher, je gagnais même de l'argent mais les Israéliens ont détruit tous nos bateaux", raconte Khaled Habib, pêcheur. Dans le port de Gaza, la pêche est loin d'être miraculeuse. "Il y a peu de poissons. Ces mulets ou ces daurades serviront à peine à nous nourrir", témoigne-t-il. 

Conséquences : dans les hôpitaux encore en service, les cas de malnutrition chez les enfants se multiplient. Oussama a cinq ans. Il ne pèse que neuf kilogrammes.

"A cause de la fermeture des points de passage et du blocus, on ne trouve pas l'alimentation spéciale dont Oussama aurait besoin pour retrouver un poids normal.", dit sa mère.

Les images de ce jeune garçon sont poignantes : émacié, hébété, les côtes décharnées, il semble déjà hors du monde.

 

Dans ce même hôpital, l'ONG française "Médecins sans frontière" s'est installée. "On a une famille entière qui a été hospitalisée pour brûlures graves", raconte le Docteur Sonam Dreyer-Cornut. Des brûlures à la suite d'une frappe israélienne, il y a quelques jours en pleine nuit... des enfants blessés et traumatisés.

Des blessés surtout des femmes et des enfants hospitalisés tous les jours dans cet hôpital.

 

Dans cet hôpital, les pénuries s'installent : même les médicaments n'arrivent plus à Gaza.

Manque de matériel médical, de médicaments...

"On va être en rupture de tout ce qui est essentiel pour pouvoir faire tourner un hôpital et traiter nos patients", alerte le médecin.

Aujourd'hui, médecins, humanitaires, organisations internationales tirent la sonnette d'alarme : l'enclave de Gaza est au bord de l'effondrement total."

A tel point que des voix s'élèvent aussi dans le camp israélien pour condamner toutes ces horreurs : Delphine Horvilleur a publié un texte pour dénoncer la "déroute politique et la faillite morale" d’Israël face à la tragédie endurée par les Gazaouis...

 

Le blog :

https://rosemar.over-blog.com/2025/05/gaza-au-bord-de-l-effondrement.html

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/monde/palestine/gaza/gaza-faute-d-aide-humanitaire-bloquee-par-israel-la-population-en-grande-souffrance_7225887.html

https://www.lepoint.fr/societe/delphine-horvilleur-ne-veut-plus-se-taire-face-a-la-situation-a-gaza-09-05-2025-2589189_23.php

https://www.huffingtonpost.fr/international/article/guerre-a-gaza-la-rabbin-delphine-horvilleur-appelle-a-ne-plus-se-taire-face-a-la-deroute-politique-d-israel_249823.html

 


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