Noos : il y a quelque chose de magique entre nous...

par Alain Lambert
lundi 21 novembre 2005

Mon histoire avec l’opérateur Noos est banale, plutôt drôle à mes dépends, un brin ruineuse, mais sans doute tellement répandue qu’elle mérite que j’en fasse un bref récit en quatre épisodes pour réconforter tous ceux qui sont victimes des comportements déshonorants de certains fournisseurs de chaînes de télévision, ou de services grand public du même genre.

 

Premier épisode : Noos, un fournisseur kafkaïen (15-10-2005)


Comme beaucoup, j’ai souscrit un abonnement depuis longtemps chez le fournisseur ci-dessus cité. Suite à je ne sais quels travaux dans le quartier, l’écran n’offre plus d’images depuis trois semaines. Ce n’est d’ailleurs pas grave, sauf les jours de match de l’équipe de France de football ! Malgré de multiples essais, au moyen d’appels téléphoniques incessants et donc ruineux, lesquels constituent la vraie rente de situation pour ces opérateurs, je ne parviens ni à me faire dépanner, ni ... à résilier mon abonnement ! La réponse est toujours la même : les lignes sont saturées, on ne peut rien ! Me classant clairement parmi les privilégiés, j’ai largement les moyens et les relations pour me défendre. Et vous vous doutez bien que je ne vais pas y manquer. Mais je plains sincèrement les familles modestes prises dans ce genre d’engrenage. Les prétendus « services clients » sur lignes téléphoniques payantes sont des escroqueries auxquelles il faudra mettre fin par la norme, si le marché n’y met pas bon ordre. Le libéral que je suis, et que j’assume être, a plus de devoirs que d’autres d’y veiller ! J’invite Noos à m’intenter un procès, au titre de ce billet, cela m’éviterait de l’engager moi-même. N’hésitez donc pas à diffuser !

Deuxième épisode : un rétablissement inespéré (19-10-2005)
J’ai honte de vous avouer que les images ont été rétablies chez moi hier. Vous imaginerez à l’évidence que cela est tout simplement lié aux fonctions que j’occupe. Pourtant cela n’a rien à voir ! La vérité la plus exigeante m’oblige à dire qu’il n’en est, en effet, rien ! Je veux absolument en reconnaître tout le mérite au concierge de mon immeuble, qui a obligé le technicien à traiter les difficultés rencontrées par tous les abonnés de l’immeuble (nous étions une trentaine) collectivement ! A défaut, il serait venu trente fois ! Le brave technicien s’arc-boutait pour respecter ses instructions : traiter les cas individuellement ! Ce qui ne pouvait à l’évidence résoudre le problème puisque, semble-t-il, les difficultés techniques étaient localisées dans les installations collectives. Tout cela pour vous dire que cette maison (Noos) continue de marcher sur la tête, que je reste mobilisé au service de ceux qui n’ont pas trouvé de solution, et aussi pour rendre un hommage aux concierges, pour le rôle irremplaçable qu’ils jouent au service de la communauté des habitants dans nos immeubles.

Troisième épisode : « Noos » sommes encore en panne ! (11-11-2005)
Que tous ceux qui pensaient que je m’inscrirais durablement dans le privilège de recevoir des images se rassurent ! Nous sommes, de nouveau, en panne ! Dans le même temps, afin de corser le traitement, j’ai reçu le message électronique publicitaire suivant : ’’Aux premiers frimas de l’hiver : vive les loisirs chez soi ! Séries, cinéma, sport, jeunesse, évasion... Variez les plaisirs avec la programmation extra-large de Noos TV". Ou ces gens-là ont de l’humour, ou ils se foutent carrément de nous, non ? Je sens que nous n’avez pas d’hésitation !

Quatrième épisode : Ne vous abonnez surtout pas à Noos (17-11-2005)
J’espère que cet opérateur lira ce billet et intentera contre moi une action judiciaire, afin que je puisse mener le combat au nom des milliers de victimes de ses carences. Je suis excédé par son harcèlement électronique qui nous nargue avec des expressions du genre « Restez zen avec Noos Net », en nous proposant des services complémentaires quand, depuis un mois, nous sommes des centaines à ne plus avoir d’images sur nos écrans, et que nous nous faisons quotidiennement racketter téléphoniquement par le service clients, sans aucun résultat. C’est un tel scandale que je ne comprends pas que la Direction générale de la concurrence et de la consommation ne diligente pas une enquête pour observer tous les dysfonctionnements et les abus de position dont Noos est responsable. Nous aider à nous désabonner sans formalisme excessif serait déjà un immense service à nous rendre !


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