Origine du succès de l’islamisme radical dans les masses musulmanes

par politzer
vendredi 22 mars 2024

« Les progrès de la civilisation sont mesurables au progrès de la liberté qu'elle reconnaît aux femmes » Fourier cité par Marx

 

 Actualité française

 

Une élève sur 4 a refusé d'ôter le voile, lors du délit de non-respect de la laïcité au lycée Maurice Ravel de Paris.

Pas d'amalgame, en effet, généralisé à la population musulmane en France. Ce pourcentage exprime

 

  1. que la majorité des élèves féminines ( les femmes probablement moins militantes que les hommes, selon mon expérience dans l'éducation nationale) respectent la loi.

     

  2. qu'une minorité, rejette le droit français ( mais alors que font-elles en France, hors la loi ?) au profit-ne le cachons pas- de la Charia !

     

    Il existe certainement des partisanes du pouvoir patriarcal et de la soumission des femmes au pouvoir masculin ( père, frères, etc) comme les femmes du 3e Reich, acceptaient le rôle de pondeuses au profit de l'homme aryen du fantasme nazi.

 

Car, c'est là que gît le problème, La liberté religieuse revendiquée ne sert qu'à habiller, en le dissimulant, le contrôle millénaire masculin sur la sexualité féminine (dans toute l'Antiquité, les mariages sont conclus par les parents pour les intéressés) et jusqu'au 4ᵉ siècle le père a droit de vie et de mort sur ses enfants.

Contrôle dans la civilisation occidentale , largement disparu , grâce notamment aux luttes de classes menées par des mouvements féministes démocratiques et révolutionnaires. En 1793 : fin de la notion de puissance paternelle.

Il est en effet question ici de civilisation et, sinon de choc des civilisations, du moins de coexistence de civilisations sur un même territoire, imposée par le pouvoir du capital financier au double profit du rendement du capital et de la formation de communautés antagonistes, ferments de divisions populaires. Il s'agit d'entraver le mouvement revendicatif unitaire, à l'image des USA où les divisions ethniques paralysent les luttes, et substituent la lutte des races aux luttes de classes.

 

Cette civilisation française s'est construite dans le sang et les larmes des luttes de classes, des Jacqueries paysannes à la Commune, écrasées dans le sang par les soudards aux ordres des seigneurs et des banquiers, en passant par la révolution bourgeoise de 1789 et la lutte nationale contre l'occupant nazi. Les étrangers qui l'avaient choisie, ont payé de leur sang, avec honneur et en héros , leur billet d'entrée dans notre fraternité, pour la liberté humaine et l'égalité de naissance, contre l'ordre ancien et le retour à l'esclavage promis par la réaction nazie.

 

Pour comprendre l'attrait des masses musulmanes déracinées pour les thèses islamistes, il faut écouter leur souffrance, celle du père de famille transporté dans un monde qui n'est pas celui où il a vu le jour, dépossédé de son pouvoir familial, lui qui est écrasé par l'état administratif et répressif, surexploité au travail, souvent le plus ingrat et peu valorisant.

 

Il faut comprendre les multiples démarches des pères qui viennent s'enquérir avec angoisse dans les établissements scolaires, soucieux de l'assiduité de leurs filles scolarisées quand arrive le moment des mariages arrangés.

Ils sont exclus du pouvoir de choisir le conjoint de leurs filles et du contrôle de la sexualité du genre féminin dans leur famille.

Ils vivent dans une civilisation aux valeurs étrangères à celles du pays d'adoption , valeurs transmises de père en fils sous la double pression des groupes religieux musulmans et de leur arrière-cour dans les pays d'origine, qui composent avec les groupes politiques islamistes pour survivre.

Ils perdent le pouvoir qui incarnait leur virilité, et le rôle protecteur qui en faisait leur honneur et la source du respect qu'ils imposaient.

 

Cette civilisation est remise en cause depuis que l'immigration massive originaire de pays agraires, régis encore par la civilisation patriarcale, s'impose dans des communautés où l'Islam politique ( y en a-t-il un autre  ?) domine. Il faut se rendre compte de la signification que ce changement de mœurs implique pour un mâle patriarcal et notamment pour les plus démunis d'entre eux, de ceux qui n'ont rien d'autre que leur domestique rayonnement : perte d'autorité sur la famille et les femmes ,

 

Celui qui lui retirera ce pouvoir sera haï, et cette haine sera transmise à sa progéniture masculine et se transformera en haine du pays d'accueil et contre ses habitants non musulmans.

 

Ils aspirent au retour des rapports patriarcaux originaires, structurant les civilisations agraires, dépassés dans le monde moderne industrialisé, et adaptés au mode de vie rural ancien, où la force virile jouait encore un rôle économique et social, et faisait donc loi.

 

Les mondialistes, partisans de la dérégulation tous azimuts ont compris avant tout le monde, que l'idéologie et les mentalités des masses musulmanes dans leurs pays d'adoption résisteraient majoritairement à l'imposition d'idéologies, de religions, et de comportement social, en butte à leur mentalité patriarcale. Les théoriciens de la finance internationale ont vite compris quel parti ils pouvaient en tirer pour diviser les masses et leur retirer leur pouvoir de contestation.
 

Pourquoi personne dans les médias ne cherche l'origine du succès de l'islamisme radical ?

Au contraire et c'est louche, les médias vont jusqu'à offrir une tribune à l'égérie du lumpen qui glorifie la polygamie comme « expérience formidable » en relation avec sa situation personnelle !

 

Il convient de se demander à qui profite le crime ?

 

N'est-ce pas

-A ceux qui privilégient leurs profits contre le progrès de la civilisation

- A ceux qui jouent avec le risque de guerre civile

- A ceux qui réclament davantage d'immigration et qui « oublient » que des dizaines de milliers de fillettes sont encore excisées voire infibulées dans l'hexagone, par des ressortissants de pays où l'on emprisonne les homosexuels et où l'on tue les albinos dans les rues !

 


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