Démission du Général De Villiers : premiers craquements dans le pouvoir macronien !

par PRCF
vendredi 21 juillet 2017

Manifestement soutenu par l’état-major, le général De Villiers a démissionné avec éclat en pointant le décalage existant entre les innombrables sollicitations dont les armées sont l’objet de la part du pouvoir et la réduction drastique des moyens militaires qu’impose l’euro-austérité servilement relayée par Macron. La contradiction s’aiguise entre la construction euro-atlantique dont Macron est le petit proconsul et tous ceux qui restent attachés au principe d’une défense nationale. Même si, par la suite, le pouvoir abonde les dépenses militaires, cette contradiction ne pourra que s’aggraver puisque cette montée en puissance du budget militaire vise en dernière analyse, à instaurer une “défense européenne” subordonnée à l’OTAN et supervisée par Berlin. 

Macron UE MEDEF, un pouvoir totalitaire ultra minoritaire et fragile

Toute une série de contradictions insolubles dans le cadre du système capitaliste et de l’UE se profile par ailleurs entre ce pouvoir illégitime, ultra-minoritaire et très fragile, et la majorité du peuple français :

Et tout à l’avenant.

Pour la paix, le progrès, se mobiliser ensemble contre la dictature euro atlantique du Capital UE OTAN

Le rôle d’un vrai parti communiste serait de montrer le lien entre toutes ces attaques antisociales et antinationales en les rattachant à leur source commune, la construction euro-atlantique du capital en tant qu’elle sape à la fois les conquêtes du CNR et les bases de notre existence nationale. On ne peut rien attendre de tel du PCF, tout occupé à renier son appellation et à sanctuariser dans son principe l’UE supranationale.

C’est pourquoi le PRCF est résolu à redoubler d’efforts pour inviter les communistes, les syndicalistes de lutte et les patriotes républicains à militer ensemble pour que la France sorte de l’UE atlantique en refusant toute forme d’état de grâce à Macron-MEDEF et à sa clique d’autant plus dangereuse qu’elle est plus minoritaire dans le pays.

Un commentaire de Georges Gastaud, porte-parole du PRCF

 


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