A Bo Tso Tcho

par beo111
jeudi 22 février 2024

Les premières lettres de l'espéranto. L'espéranto, inventé par le génial Louis Lazare Zamenhof. En 1887.

Lorque l'on invente une langue, la première chose à faire est de choisir un alphabet. Zamenhof va choisir l'alphabet latin. Pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, son idée initale est de réaliser une langue qui sera facilement accessible aux quatres ethnies qui vivent dans sa ville de Byalistok, dans l'actuelle Pologne. Et ce sans trop avantager une ethnie en particulier.

En choisissant l'alphabet latin, Zamenhof avantage légèrement les Allemands par rapport aux Russes et autres Juifs et Polonais, mais son père enseigne l'allemand. Ceci peut expliquer cela.

Son père va d'ailleurs l'envoyer étudier l'ophtalmologie, et cette discipline médicale emprunte de nombreuses racines à la langue latine, voici donc une deuxième raison.

Ne nous attardons pas sur la première lettre, elle se prononce comme en français, "a".

Le mot en exemple se prononce "abélo", insistez sur la deuxième syllabe : alo.

Les choses se compliquent avec la première consonne, puisqu'une consonne est précisément une lettre qui a besoin d'un autre son pour en désigner le nom. Puisqu'en espéranto tous les substantifs se terminent par la lettre "o", il n'y a aucune raison pour que les consonnes fassent exception. Le nom de la lettre se prononce donc "bo".

Et le mot qui va avec, "baléno". Insistez toujours sur l'avant dernière syllabe. Bano.

Ah, encore une consonne, mais celle-ci ne se prononce pas comme en français. De toute façon c'est impossible, puisque le "c" de citron ne se prononce pas comme celui de con.

Or en espéranto, toutes les lettres son bien élevées. Elles ne se prononcent pas différemment au gré de leurs caprices, ou de leur position dans un mot. Elles se prononcent toujours de la même manière.

Et cette manière pour le "c" est le son "ts". Le nom de la lettre se prononce donc "tso". Et le mot qui va avec sur la petite illustration, "tsigue-no". Insistez sur l'avant-dernière syllabe, tsig-no.

Non seulement les lettres sont bien élevées, mais certaines portent des chapeaux. C'est le cas du "Tcho". Les chevaux n'en portent pas, mais ils sont libres les chevaux. En tout cas ce cheval-là il est libre. En espéranto "tchévalo". Oui. N'oubliez pas d'inister sur l'avant dernière syllabe : tchévalo.

La question qui peut se poser est de savoir pourquoi certaines lettres, les deux dernières en tout cas, comportent deux sons différents.

Réfléchissez, et vous trouverez par vous-même.


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