Le très sérieux pet’ au casque d’un Macron va-t-en guerre. Désaveu général, veto européen et mise en garde de V. Poutine

par Renaud Bouchard
vendredi 1er mars 2024

« Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre ».

E. Macron, 26 février 2024

« Nous devons renforcer notre district militaire occidental alors que la Finlande et la Suède sont entrées dans l'OTAN ». « Les conséquences pour les intrus seront plus tragiques, nous avons des armes capables d'atteindre des cibles sur leur territoire. Ne comprennent-ils pas qu'il y a un risque de conflit nucléaire ?

V.V. Poutine, 29 mars 2024

«  L'autorité n'est pas une parade plus ou moins semblable à celle des matamores de basse-cour. Et s'il est vrai qu'elle se démontre mieux avec un peu d'apparat, les peuples sages réduisent cette nécessité à la mesure congrue ».

E.Mounier, Traité caract.,1946, p.463

 

 

Le 16 septembre 2021, devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de finances 2022, le général Thierry Burkhard, chef d'état-major de l'armée de terre, évoquait sa vision 2030 de la nécessité de se préparer « à une guerre de haute intensité », approche confirmée par le Rapport déposé le 17 février 2022 par la commission d'information de la défense nationale et des forces armées en conclusion d'une mission d'information sur la « préparation à la haute intensité » confiée à deux députés, Mme Patricia Miralliès et Jean-Louis Thiérioti.

Ce rapport parlementaire publié en pleine tension entre la Russie et l’Ukraine, tirait la sonnette d’alarme : la France doit intensifier ses efforts pour être prête à affronter un conflit majeur et éviter le déclassement militaire.

Le seul ennui est que du vœu à la réalité de la situation, l'abîme est immense, au point que l'on peut et l'on doit très sérieusement se demander si M. Macron et ceux qui l'entourent et le « conseillent », ont, à la différence de nos voisins européens, des Etats-Unis d'Amérique, du chef de l'OTAN lui-même et de M. V. Poutine, bien saisi l'ampleur de la situation au regard des développements du conflit opposant les Etats-Unis d'Amérique à la Russie, via le bras armé d'une OTAN complètement hors-jeu et se servant de l'Ukraine et de l'Europe comme d'un champ de bataille ii alors que de toute évidence le front ukrainien s'effondre et que la tectonique géopolitique ressemble à la débâcle et à l'irrésistible puissance des grands fleuves continentaux :

https://www.koreus.com/video/tsunami-glace-fleuve.html

https://southfront.press/military-situation-on-ukrainian-frontlines-on-february-28-2024-map-update/

 

 

De toutes les émotions, la colère est l'une des plus puissantes. Elle s'accompagne de bien d'autres affects - indignation, culpabilité, amertume, ressentiment, haine, désir de vengeance , mais aussi hubris démesuré, incontrôlable,- aujourd'hui dénominateurs communs d'une actualité bouillonnante mais particulièrement confuse. Violences politiques et terrorismes transnationaux, soulèvements populaires et protestations « indignées » à travers le monde, insurrections armées au long cours, « montée des populismes » et reflux des nationalismes, regains et consolidations autoritaires, haine de l'« autre », interminables guerres civiles et conflits gelés, rancoeurs sociétales nouvelles comme plus anciennes, belligérances numériques inédites, conflits ouverts nourris de toutes les projections et approximations plus stupides et dangereuses les unes que les autres par des dirigeants dont les personnalités sont réellement en désordre... Inexorablement, sous nos yeux, c'est bien la colère qui semble dévorer partout dans le monde et singulièrement en Europe, en Ukraine, en France, les craquements d'une globalisation/déglobalisation du monde que d'aucuns qualifiaient autrefois d'« heureuse ». Se plaçant sur le terrain singulier de la géopolitique, Myriam Benraadiii analyse ce qu'« être en colère » signifie, comment cette émotion se manifeste à l'échelle planétaire, quels en sont les protagonistes, dynamiques et enjeux. Assistons-nous à un phénomène passager ou cet emportement général, visible partout, a-t-il déjà mué en logique durable laissant craindre un XXIe siècle particulièrement brutal et instable ? Indubitablement.

 

Mais voilà. La géopolitique n'a que faire des affects. Il n'est qu'à voir le comportement erratique et irresponsable d' E. Macron et ses récents propos face à ceux de V. poutine dans son adresse à la nation Russe, pour comprendre que par-delà l'image de la réponse du berger à la bergère sur un air hésitant entre Java des bombes atomiques et Dr Folamour, nous devons supporter les sorties de piste d'un individu menaçant, souffrant d'une réelle pathologie plus qu'inquiétante dès lors qu'il s'agit de quelqu'un qui fait tout et n'importe quoi, sauf défendre les intérêts, l'intérêt et l'intégrité de la France et des Français.

Le roi est nu, certes, mais il a la bombe atomique au point que l'on peut très sérieusement se demander ce que pense fondamentalement, réellement, l'état-major des Armées dont on rappellera qu'il est responsable de la planification, de la coordination et du contrôle des différents secteurs d'activités du domaine technico-opérationnel de la Défense.

"L’armée française a saisi que le monde était en train de bouger et a bien compris qu’il fallait se préparer à la guerre de haute intensité. S’il faut s’engager cette nuit, l’armée française en sera capable." L’armée française compte 40.000 réservistes, et 300.000 soldats. La loi de programmation prévoit "un réserviste pour deux militaires actifs", précise Thierry Burkhard, le chef d'état-major des armées. "C’est un beau défi et c’est un élément essentiel du lien armée/nation."

Un beau défi, certes, mais quid de la réalité de la situation ?

-Surtout au regard d'une situation militaire dont n'importe quel spécialiste est désormais en mesure de constater que toutes les composantes initiales jusqu'alors théorisées et péniblement mises en situation sur le théâtre d'opération ukrainien (armement, utilisation sur le terrain, fiabilité, retours d'expérience, technicité, mobilisation des troupes, ingéniérie, matériels, approvisionnement, capacités industrielles, production, munitions, percées technologiques, doctrine militaire, art opératif) ont volé en éclat et se révèlent aujourd'hui obsolètes et sous-dimensionnées au regard d'une pseudo économie de guerre balbutiante en Europe occidentale, anéantie en Ukraine et parfaitement opérationnelle en Russie, en Chine, en Iran, en Inde, en Turquie...

-Surtout au regard d'une opinion qui ne connaît pas ses armées et dont tout montre qu'elle n'a ni les moyens, ni la capacité, ni la formation et encore moins la volonté et l'envie d'aller se battre sur le terrain pour l'Ukraine devenue colonie américaine en perdition.

Car il faut bien comprendre, mais je puis me tromper, que si les Pays Baltes étaient envahis dans la nuit il ne se passerait strictement rien, à l'exception peut-être de la Finlande dans la zone géographique proche et dont les habitants qui conservent un souvenir très précis de la résistance du général Mannerheim savent encore ce que signifie se battre.

Il n' y a donc rien de surprenant à voir l'accueil que les partenaires de M. Macron lui ont réservé après avoir été mis unilatéralement devant le fait accompli.

Car les réactions sont unanimes, comme on propose de le voir ci-après en recueillant par nécessité in extenso des analyses et des commentaires qui se traduisent par un désaveu fondamental du projet belliciste de M. Macron qui, pour reprendre une expression imagée mais très parlante, semble manifestement présenter un très sérieux « pet' au casque ».

 

"Les Français n'attendent pas du président de la République française qu'il défende d'abord les intérêts de l'Ukraine ou de quelque autre pays que ce soit ; ils attendent qu'il défende les intérêts de la France. https://t.co/K6haR3N2k5 pic.twitter.com/f9Itq9je31

 

Il est vrai que les déclarations bellicistes de M. Macron font plus que mettre à mal le peu de crédibilité de ce qu'il reste encore de la diplomatie française et font peser le risque d’une troisième guerre mondiale sur le territoire européen. Il s'agit bien là d'une fuite en avant irresponsable et très inquiétante car, comme le rappelle encore M. Chevènement précité, les Français ont élu Emmanuel Macron comme président de la République française, ils n'ont pas élu Volodymyr Zelensky et ils n'attendent pas du président de la République française qu'il défende d'abord les intérêts de l'Ukraine ou de quelque autre pays que ce soit ; ils attendent qu'il défende les intérêts de la France.

S'agissant de la paix et de la guerre, il faut que notre président se souvienne que la dissuasion ne peut être mise en œuvre que pour la défense des intérêts vitaux de la France. Or, disons-le clairement, les intérêts vitaux de la France ne se situent pas en Ukraine.

Comme l'analyse pour sa part M. Nicolas Dupont-Aignan, la perspective, ouverte par Emmanuel Macron, d’envoyer des troupes au sol en Ukraine, est tout sauf la marque d’une incompétence.

C’est plutôt l’annonce d’une stratégie à moyen terme, qui sera partagée avec l’OTAN, d’intervention directe contre la Russie.

Je dirais pour ma part que c'est l'annonce d'une prise de position faussement stratégique inspirée par une fragilité psychologique et mentale certaine.

Ces gens sont plus que dangereux. Il convient désormais de les empêcher d'entraîner tout un continent dans un désastre dont on constate déjà l'ampleur.

Le 26 février 2024, comme l'explique l'analyste Drago Bosniciv, le président français Emmanuel Macron a refusé d’exclure l’envoi de troupes au sol en Ukraine. Bien qu’il ait admis qu’il n’y avait pas de consensus à ce sujet au sein de l’OTAN, M. Macron a bien insisté sur le fait que “rien ne doit être exclu” Macron insisted that “nothing should be excluded”  et que “nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que la Russie ne l’emporte pas”. Le lendemain, le Premier ministre français Gabriel Attal a réitéré son message, affirmant que “rien ne peut être exclu dans une guerre”. Tout comme M. Macron, il a admis qu’il n’y avait pas de consensus sur la question, mais il a également insisté sur le fait que “nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre”.

 

A ce stade la question qui se pose est très simple : soit l'intéressé se raconte des histoires, vit dans son monde, n'écoute rien, ne voit pas, ne comprend rien de la réalité qui l'entoure, soit il n'écoute pas ceux qui, en admettant qu'ils existent et le fassent, sont à ses côtés pour le conseiller et l'éclairer dans leur intelligence du monde géopolitique ambiant en lui suggérant de se raccrocher à des éléments tangibles plutôt qu'à des fantasmes, des constructions, des perspectives, des engagements bellicistes et des analyses pseudo-logiques construites sur des prémisses fausses.

 

Dans les deux cas la situation est plus que critique, qui traduit une pathologie à tout le moins incompatible avec l'exercice de fonctions et la prise de décisions qui sont particulièrement dangereuses et contraires aux intérêts comme à la situation de pays et de populations qui n'ont certainement pas envie de faire les frais de comportements erratiques. Il est d'ailleurs plaisant de voir que ce « syndrome d'hubris » que l'on se plaît à discerner chez V.V. Poutine est sans conteste établi chez M.Macron. C'est qu'en effet, à la différence du dirigeant russe dont des affiches rapportent les propos (« La Russie ne commence pas les guerres, elle y met fin », et « Nous viserons la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine » )v , les prises de positions et menaces de M. Macron sont celles d'un agité, d'un pyromane qui, plutôt que de travailler posément, sérieusement, avec discernement à une oeuvre de paix en recherchant comme chef d'Etat la fin d'un conflit, cherche malheureusement à entraîner la France et l'Europe dans une guerre ouverte dont il ne mesure pas les enjeux comme les conséquences, joue bien le rôle d'un boutefeu et se rend plus que jamais coupable de la violation des Articles 1, 2 et 33 de la Charte des Nations Uniesvi.

 

Cela soulève une question évidente : que peut faire exactement l’Occident politique (et encore moins la France seule) pour “garantir” la défaite de Moscou en Ukraine (telle qu'en rêve M.Macron)  “ensure” Moscow’s defeat in Ukraine ?

Tout d’abord, il faudrait former une coalition claire et nette. L’OTAN ne peut pas s’impliquer collectivement en Ukraine pour la simple raison que la junte néo-nazie n’en est pas un membre officiel. Pour invoquer l’article 4 ou l’article 5, il faudrait qu’un ennemi extérieur menace un ou plusieurs États membres de l’OTAN. Et même dans une telle éventualité, tous les membres devraient accepter la défense collective. Quelle est la probabilité que des pays comme le Portugal, l’Espagne ou l’Italie entrent dans une confrontation directe avec une superpuissance mondiale comme la Russie global superpower such as Russia ? même dans le cas où Moscou déciderait d’intervenir dans des États membres de l’OTAN comme l’Estonie ou la Lettonie ? Sans parler d’une telle possibilité lorsqu’il s’agit du régime de Kiev. Aider une entité aussi corrompue such a corrupt , voire terroriste terrorist entity , n’est pas très attrayant.

 

Deuxièmement, même si une telle coalition devait être formée, elle impliquerait presque certainement des pays pathologiquement russophobes pathologically Russophobic countries such as the United Kingdom tels que le Royaume-Uni, la Pologne et les États baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie). Cela diviserait effectivement l’OTAN en plusieurs groupes, en fonction de ceux qui sont en guerre directe avec la Russie et de ceux qui ne le sont pas. Les États-Unis ne pourraient pas s’impliquer directement, car cela rapprocherait le monde de l’anéantissement thermonucléaire, ce qui signifie que les Etats-Unis d'Amérique seraient largement limités à ce qu’ils font déjà en Ukraine – logistique, ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance), opérations secrètes et soutien indirect en général. Mais il reste l’éléphant dans la pièce : qui se battra contre les troupes russes who would do the actual fighting with Russian troops ? MM. Glucksmann, Kouchner , dans une vidéo pitoyable https://streamable.com/m55poi, ou les Zazas élyséennes qui achèvent de ruiner l'image internationale de la France ?

 

Il est évident que la junte néo-nazie devrait fournir le gros des troupes. Le seul problème est que c’est exactement ce qu’elle fait depuis deux ans exactly what they’ve been doing for the last two years et que cela ne se passe pas très bien, en particulier ces dernières semaines particularly in recent weeks .

 

Le Ðiện Biên Phủ récent d'Adveyevka, la poussée du front russe, l'effondrement de l'armée ukrainienne, la poussée inéluctable vers Odessa et la jonction vers la Transnistrie, ainsi que la déclaration de V. Poutine dans son message à la Nation de ce 29 février 2024 ne devraient-ils pas porter à réflexion, à l'image du chef d'Etat russe, sûr de lui, maître de ses propos, entouré de véritables diplomates (S. Lavrov. M. Zakharova), de généraux de qualité, ennemi des débordements caractériels, posé, très clair dans les développements de sa pensée politique et militaire et qui se garde bien de mêler le réel et l'affectif et de céder à la confusion mentale ?

« Nous devons renforcer notre district militaire occidental alors que la Finlande et la Suède sont entrées dans l'OTAN ». « Les conséquences pour les intrus seront plus tragiques, nous avons des armes capables d'atteindre des cibles sur leur territoire. Ne comprennent-ils pas qu'il y a un risque de conflit nucléaire ? », a interrogé Vladimir Poutine en réaction à la déclaration d’Emmanuel Macron de ce lundi.

 

Dans son discours annuel devant l'Assemblée fédérale – le Parlement russe –, Vladimir Poutine a répondu jeudi sur un ton menaçant à l'évocation par Emmanuel Macron de l'envoi éventuel de troupes occidentales en Ukraine.

 

« Nous nous souvenons de ceux qui ont envoyé des contingents sur notre territoire », a rappelé le président russe, en faisant allusion à la Grande guerre patriotique (1941-1945), sa référence constante. « Les conséquences pour ceux qui interviendraient seraient encore plus tragiques pour eux, nous disposons nous aussi d'armes qui sont capables de frapper des cibles sur leur territoire », a mis en garde le chef du Kremlin en rappelant le développement par Moscou de nouvelles armes hypersoniques.

 

Dans son adresse de plus de deux heures, il s'en est pris notamment à l'« expansion de l'Otan à l'Est », citant la Finlande et la Suède, qui, a-t-il dit, « choisissent des cibles sur notre territoire ».

Certains commencent à comprendre :

Europe 1 échange avec le général Clermont ce 29 février 2023 à 15h30

https://youtu.be/D-Tg9LwUsdo?t=282

 

Les meilleures armes et les meilleurs équipements de l’OTAN ont été anéantis par l’armée russe en l’espace de quelques jours have been obliterated by the Russian military in mere days . Et bien qu’elle soit opérée par les forces du régime de Kiev (officiellement, du moins), rien ne prouve que les soldats de l’OTAN feraient mieux, au contraire même on the contrary even. . Plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, ont déjà déployé des troupes d’opérations secrètes déguisées en volontaires ou en mercenaires already deployed black ops troops disguised as volunteers or mercenaries. L’armée russe aurait même capturé du personnel polonais et allemand déployé pour soutenir des opérations de grande envergure impliquant des blindés fournis par l’OTAN.

 

En outre, on pense généralement que le personnel occidental Western personnel exploite d’autres moyens plus complexes tels que le système SAM (missile surface-air) “Patriot” et d’autres défenses aériennes similaires que les forces de la junte néo-nazie n’ont tout simplement pas eu le temps de maîtriser. Il en va de même pour d’autres systèmes d’armes other weapon systems tels que le M270 MLRS (système de roquettes à lancement multiple) et sa version à roues, le HIMARS (et certainement les missiles Stormshadow et Scalp). À lui seul, ce système fait du personnel de l’OTAN une cible privilégiée pour l’armée russe, comme l’a montré la frappe du 16 janvier qui a anéanti au moins 60 mercenaires français à Kharkov the January 16 strike that obliterated at least 60 French mercenaries in Kharkov (ou personnels « en disponibilité » dont les identités finiront par être révélées, discrètement « logés » et efficacement dispersés « façon puzzle » par des missiles qui ont réalisé des cartons pleins). Des sources russes ont indiqué qu’il s’agissait de “spécialistes hautement qualifiés travaillant sur des systèmes d’armes trop complexes pour des conscrits ordinaires”. Cela pourrait expliquer en partie la réaction plutôt émotionnelle de M. Macron ( lequel devra in fine rendre compte de ses choix, actes et actions occultes en tant que dirigeant d'un pays « en guerre » mais « non-belligérant »).

 

Il est également fort possible que Paris veuille se venger de la perte de ses (néo) colonies africaines, en particulier le Niger, qui compromet son exploitation de l’uranium nigérien et d’autres ressources importantes. L’uranium nigérien est extrêmement important pour la France, qui reste le deuxième exploitant mondial de centrales nucléaires (56 au total). C’est pourquoi elle a maintenu des pays comme le Niger, le Mali et le Burkina Faso sous une emprise (néo)coloniale pendant plus d’un demi-siècle après leur avoir officiellement accordé l'”indépendance”. Après que l’armée russe, en particulier la société militaire privée “Wagner”, a mis fin à cette situation, la France a été contrainte de chercher d’autres solutions, car plus de 70 % de ses besoins énergétiques sont couverts par des centrales nucléaires.

 

On observera à ce propos en considérant la pénétration russe en Afrique que rien n'interdisait à la France de proposer et mettre en place une réelle coopération nucléaire avec ces pays comme la Russie a entrepris de le faire avec ROSATOMvii.

 

Néanmoins, les problèmes énergétiques de Macron ne sont certainement pas la raison pour laquelle l’Europe devrait entrer en guerre avec une superpuissance militaire telle que la Russie, et la grande majorité des dirigeants de l’Union européenne l’ont fait savoir très clairement. En outre, même si un conflit direct potentiel avec la Russie devait se dérouler sans l’utilisation d’armes de destruction massive, un domaine entièrement dominé par Moscou de toute façon, l’Occident politique n’a pas de supériorité conventionnelle, malgré toutes les rêveries à ce sujet. Il est presque certain que l’armée russe n’enverrait pas des millions de soldats pour prendre des territoires en Pologne ou dans d’autres pays qui seraient impliqués dans une éventuelle intervention dans l’ouest de l’Ukraine. Au lieu de cela, elle lancerait des centaines de missiles de croisière, balistiques et hypersoniques à longue portée sur des cibles militaires.

 

Il ne s’agirait là que de la première réaction et elle progresserait certainement pour inclure d’autres actifs stratégiquement importants dans tous les pays participants, en particulier leurs systèmes énergétiques, leurs installations industrielles et, d’une manière générale, tout ce qui présente un potentiel dit de double usage (c’est-à-dire qui peut être utilisé à des fins militaires). En d’autres termes, Moscou détruirait toutes les cibles qu’elle juge militairement importantes, ce qui retarderait de plusieurs décennies l’économie des pays visés. Aucun dirigeant sain d’esprit d’un pays indépendant (ou du moins partiellement indépendant) ne voudrait d’une telle chose. Et l’Europe n’a pas vraiment de moyen de réagir sans faire dégénérer le conflit en un échange thermonucléaire, qu’elle perdrait très certainement, puisqu’elle ne peut même pas maintenir son arsenal stratégique en temps de paix.

 

 

Le Président Macron jusqu’ici était souvent médiocre, parfois ridicule, son ego surdimensionné le rendait risible. La il devient vraiment très dangereux. Pour se faire remarquer et faire de la communication oser parler de l’entrée en guerre contre la Russie et par la même (via l’OTAN) d’une 3eme guerre mondiale , il faut vraiment qu’il ait perdu les pédales. Cet homme représente un danger pour la nation et pour toute l’Europe.

 

Ces derniers temps, le président et ses principaux ministres multifplient des provocations : ( troupes en Ukraine, transfert des migrants proenant d'Afrique de l'Est entrés illégalement à Mayotte pour les loger dans un château en France, - au voisinage de paysans dont 30% ne gagne pas 500 € par mois - ... diplomatie incoherente au Proche- Orient, expulsion des ambassadeurs de certains pays d'Afrique ), ... Il est difficile de faire pire. A qui profiterait une crise revolutionnaire provoquée ?

 

Ce n'est même pas à la présidente de l'Union Européenne (non élue, ne représentant finalement qu'elle-même sur la base de l'imposture des Traités dits de Maastricht et de Lisbonne) de rencontrer les dirigeants des pays membres pour convenir de la stratégie à adopter , non pas pour « empêcher Poutine de poursuivre cette guerre », mais y mettre un terme en conduisant l'Ukraine, avec d'autres dirigeants que ceux qui poussent ce malheureux pays à l'abîme, à privilégier une véritable solution diplomatique.

 

Cela ne signifierait pas pour autant l'acceptation d'un statu quo irréversible car une bonne connaissance de l'histoire diplomatique (dont les actuels dirigeant français sont en réalité profondément ignares et ont perdu la mémoire avant d'en avor même acquis la connaissance, à la différence des Russes), montrerait que tout finit par être négociable, tel le statut quadripartite de Berlin en apparence définitivement gelé, grâce à l'expérience, au sérieux et à l'intelligence d'un diplomate quelque peu oublié, René Lustig, et de ses partenaires du « groupe de Bonn »viii.

M. Macron fait encore du zèle en se considérant le leader de l'Europe.
Maintenant que les Etats-Unis ne financent plus cette guerre, l’image d’un entêtement de deux dirigeants de grandes puissances qui s’affrontaient n’a plus la même force.

Cette nouvelle situation, n’est elle pas l’occasion, pour éviter l’escalade de cette guerre très meurtrière, et peut être demain avec des soldats français et qui par ailleurs nous pénalise économiquement davantage que la Russie, de trouver un compromis entre l’Europe et Poutine en lui rendant des régions qu’il a perdues, et ainsi de se sauver la face aux yeux de ses concitoyens.

Pour cela, je ne pense pas que le président français soit l’homme apte à proposer ce deal …

Quant à l’intégration de l’Ukraine dans l’Europe aujourd’hui ne paraît pas économiquement favorable notamment pour l’agriculture française.

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-cinq-questions-sur-le-potentiel-envoi-de-troupes-occidentales-evoque-par-emmanuel-macron_6391147.html

 

https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-emmanuel-macron-seul-contre-tous-apres-sa-sortie-sur-lenvoi-de-troupes-au-sol-c69f239e-d571-11ee-a613-258427ffa9f5

 

https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-armement-troupes-occidentales-ce-quil-faut-retenir-du-discours-de-macron-42816901-12f6-4dfb-b6cd-12d32cab8545

 

À bout d’arguments, le discours de M. Macron en devient ridicule. Un chef d’État qui ne reconnaît jamais ses erreurs, ne sait pas se remettre en question, considère le mensonge comme le nec plus ultra de la stratégie politique, ne peut plus être pris au sérieux. Il gouverne comme s’il était autour d’une table de jeu dans une partie de poker, il y va au bluff, et jusque-là, ça marche. Que feront donc les parlementaires si le Conseil d’État valide la violation de l’article 53 par Macron ? Sont-ils prêts à avancer que pour le destituer, il en faudrait un peu plus ? Il n’y a de moins en moins de doute sur l’incompétence de cet homme. Les déclarations concernant la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine, c’est-à-dire d’entrer en guerre directement avec la Russie, sont impensables et ont été immédiatement démenties par les autres dirigeants européens et américain. Ce Président est en roue libre, il provoque et ment, mais quelle est la part de vérité dans ses gesticulations ? Son Premier ministre, qu’on aurait pu croire moins déconnecté, a assimilé, à l’Assemblée Nationale, les troupes russes aux élus RN, on ne saurait faire plus idiot comme comparaison. On sait Macron agressif, cherchant à pousser à bout ses adversaires, pour ensuite se retrancher derrière ses CRS, mais avec la Russie ce n’est pas la même chose et sa police ne suffira pas à le protéger. Le débuté socialiste Olivier Faure, en évoquant la folie de ses déclarations introduit une notion supplémentaire pour sa destitution. S’il est reconnu fou, il est constitutionnellement destitué. Il est clair que si les parlementaires ne le destituent pas, cet homme va nous conduire à la guerre. En admettant que l’armée accepte de le suivre… on espère que l’état-major aura un peu plus conscience de la réalité de la situation.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

28 février 2024

 

Quand une politique et sa communication sont basées sur le mensonge et la provocation, la fébrilité et la peur les mettent à nu. C’est ce qui est arrivée au salon de l’agriculture où Macron obligé d’improviser dans des conditions défavorables, a multiplié les bévues, que de maladroits démentis ont tenté et tentent encore de couvrir. Dans sa tourmente ce lundi il a poursuivi sa démente surenchère guerrière contre la Russie, prouvant une fois de plus sa volonté d’entraîner le continent dans une guerre dévastatrice, mais qu’il imagine salutaire pour lui et son bilan catastrophique.

 

Il y a d’abord eu les révélations du journal la Marseillaise sur la réflexion du président concernant les smicards plus préoccupés d’avoir « des téléphones et des abonnements VOD, qu’une alimentation plus saine ». L’Élysée a contesté ces paroles, hélas le syndicaliste d’un mouvement paysan qui a rapporté l’affaire, l’a confirmé avec des témoins, c’était le 15 janvier lors d’une réunion à l’Élysée. Puis ce fut cette fausse colère en direct contre l’invitation du mouvement le soulèvement de la Terre, et d’accuser deux conseillers pour donner plus de poids à sa plainte. Encore raté, le mouvement lui-même a bien attesté que l’invitation en bonne et due forme venait de ses services et comme on sait que l’homme se mêle de tout, cette décision ne pouvait pas lui avoir échappé.

 

Dans ce festival de gaffes, le président n’a pas eu la sagesse de s’arrêter, c’est de toute façon plus fort que lui. Il a cru bon faire des annonces fracassantes pour montrer à quel point l’agriculture était un sujet qui le tenait à cœur ! Et comment, puisque l’Europe a depuis longtemps décidé de son sort, du moins, du sort de cette petite paysannerie qu’elle ne supporte pas. Le voilà qui promet un prix plancher pour garantir le revenu des agriculteurs. L’idée serait excellente si la France avait la main sur sa politique agricole et commerciale, pour contrôler les entrées de biens sur son territoire. Là ce ne sont pas les opposants qui l’ont dit en premier mais son propre ministre de l’agriculture le 27 janvier. Cette mesure ne pourra s’appliquer qu’aux produits français, ce qui créera une situation concurrentielle difficile avec ceux de l’étranger. Aucune régulation n’est envisageable puisque par exigence communautaire, les frontières doivent être ouvertes et qu’il n’est donc pas possible de protéger une production nationale, quelle qu’elle soit. Macron le sait, en proposant le contraire il ment, ou alors il n’a pas compris le mécanisme qu’il présente, ce qui est finalement tout aussi dramatique. Puis l’homme, toujours dans un élan de soutien indéfectible, annonce qu’il entend faire de l’agriculture un thème d’intérêt général majeur en inscrivant cette obligation dans une loi. C’est vrai que dit comme ça, on aurait envie de le croire, ça en jette, sauf que là encore c’est du vent, de l’enfumage, car il sait très bien que l’autorité juridique des lois françaises est inférieure au droit européen. Il suffira d’une directive de Bruxelles pour rendre caduque cette future disposition, dont le seul réel but est de gagner du temps pour la mise à mort de nos paysans. Visiblement les intéressés sont de moins en moins enclins à se laisser berner, et la comptine n’endort plus grand monde. Alors il tire ses dernières cartouches. Si c’est le chaos, c’est à cause du RN, et d’ailleurs avec lui ce serait pire. On entend ce chant depuis 30 ans au moins et en ayant conservé les mêmes depuis toutes ces années, le pire est bien arrivé, mais pas du fait du RN. Comme si ça ne suffisait pas, il sort l’atout majeur, imparable, celui qui fera mouche : Poutine. Ben oui, si les jachères décidées par Bruxelles dont on sait qu’elles réduiront de 30% notre production agricole ce qui devrait mécaniquement diminuer les revenus de nos agriculteurs, sont mises en place, c’est de la faute de la Russie. Si la viande d’Amérique du Sud grâce au MERCOSUR, inonde nos marchés, ce sera sans doute aussi de sa responsabilité. Le nouveau permis de conduire sur les engins agricoles que veut imposer Bruxelles, ça doit encore être un coup des services secrets Russes. À bout d’arguments, son discours en devient ridicule. Un chef d’État qui ne reconnaît jamais ses erreurs, ne sait pas se remettre en question, considère le mensonge comme le nec plus ultra de la stratégie politique, ne peut plus être pris au sérieux. Il gouverne comme s’il était autour d’une table de jeu dans une partie de poker, il y va au bluff, et jusque-là, ça marche. Que feront donc les parlementaires si le Conseil d’État valide la violation de l’article 53 par Macron ? Sont-ils prêts à avancer que pour le destituer, il en faudrait un peu plus ? Il n’y a de moins en moins de doute sur l’incompétence de cet homme. Les déclarations d’hier concernant la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine, c’est-à-dire d’entrer en guerre directement avec la Russie, sont impensables et ont été immédiatement démenties par les autres présidents européens et américain. Ce Président est en roue libre, il provoque et ment, mais quelle est la part de vérité dans ses gesticulations ? Son premier Ministre, qu’on aurait pu croire moins déconnecté, a assimilé, à l’Assemblée Nationale, les troupes russes aux élus RN, on ne saurait faire plus idiot comme comparaison. On sait Macron agressif, cherchant à pousser à bout ses adversaires, pour ensuite se retrancher derrière ses CRS, mais avec la Russie ce n’est pas la même chose, et sa police ne suffira pas à le protéger. Le débuté socialiste Olivier Faure, en évoquant la folie de ses déclarations introduit une notion supplémentaire pour sa destitution. S’il est reconnu fou, il est constitutionnellement destitué. Il est clair que si les parlementaires ne le destituent pas, cet homme va nous conduire à la guerre. En admettant que l’armée accepte de le suivre… on espère que l’état-major aura un peu plus conscience de la réalité de la situation.

 

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire28 février 2024 Non classé

 

Ukraine : le mur de la réalité est là…

 

Dans le dossier ukrainien, l’inflexion est patente. Les généraux parlent désormais de « lâcher du lest », évoquent les difficultés techniques et stratégiques de l’Ukraine, face à une armée russe aguerrie, mieux équipée et globalement, infiniment plus puissante, qui non seulement ne recule pas, mais continue d’avancer et inflige des pertes effroyables à l’Ukraine, en hommes et en matériel. Paloméros, ex-état-major français parle de bien plus que les 31 000 morts ukrainiens avancés et a une pensée pour les hommes, blessés, fatigués, traumatisés. Lui aussi ne parle plus de la victoire de l’Ukraine comme de « la seule alternative possible ».

 

Le décor a totalement changé. La contre-offensive de Zélensky n’a pas vraiment eu lieu, étouffée dans l’oeuf. L’aide américaine est bloquée par les Républicains et tout le monde retient son souffle car Trump, en embuscade, pourrait reprendre la main et changer le cours de la guerre, en fait, y mettre fin directement par la négociation. Les commentateurs ont enfin pris acte de la non-intention de Poutine d’envahir les pays Baltes et l’est de l’Europe. Ces velléités ont servi de base à l’aide à l’Ukraine alors qu’elles sont totalement fantasques. Poutine a mené une opération de police en réponse au non respect par l’Occident des accords de Minsk et en appui à la population russophone persécutée du Donbass.

 

Avec le retrait américain, toute la logistique de guerre repose sur une Europe qui n’en a plus les moyens, elle a déjà tout donné et n’est pas en mesure, industriellement, de fournir un effort de guerre. La moitié des aides promises n’est pas arrivée et pour cause, nous ne savons pas fabriquer suffisamment vite le matériel demandé. Savons nous d’ailleurs le fabriquer ? Non seulement l’armée ukrainienne marque le pas, mais elle n’a plus de munitions et de moins en moins de combattants. Pour les Européens, il n’y a pas trente-six alternatives. Envoyer nos propres armées : avec quel matériel ? Donner encore plus d’argent : pour quoi faire et nous n’en avons plus les moyens ? Passer sur le mode nucléaire : un suicide ? Pour couronner le tout, les opinions publiques européennes commencent à massivement douter. Le soutien à l’Ukraine s’effrite, la solution purement guerrière n’a plus la cote et l’envoi d’argent et d’armes a montré ses limites. Pourtant Macron s’accroche : « Oui, nous parlons d’avions de combat avec la France », a confirmé Zelensky lors d’une conférence de presse le 25 février. Il pourrait s’agir de Mirage 2000C ou de Mirage 2000D ».

 

L'aide est en fait massivement détournée, des armes occidentales se retrouveraient aux mains du Hamas et les caciques ukrainiens, Zélensky en tête, semblent avoir amassé, en peu de temps, des fortunes considérables : d’où leur vient cette soudaine richesse ? L’autre volet du questionnement serait : c’est quoi la victoire de l’Ukraine ? Il n’y a aucun général, ni aucun politique, pour expliquer concrètement en quoi consisterait une « victoire » de l’Ukraine. Nos politiciens ne comptent tout de même pas raser la Fédération de Russie ? Au Rassemblement du Peuple Français, nous avons, dès le début, demandé un règlement négocié de la crise, par un pays neutre, qui ne peut en aucun cas être la France, trop engoncée dans la belligérance et devenue un objectif militaire pour la Russie.

 

La table ronde emmenée par M.Macron est donc un exercice purement inutile : plus d’argent, plus d’armes, plus de soutien américain, plus rien… les carottes sont cuites et M.Macron est hors sol, comme toujours, serait-on tenté de dire. Il vit dans un monde qui ne correspond à aucune réalité, quel que soit le dossier. Il va falloir discuter avec Poutine, qui a désormais tous les atouts en main : militaire, économique et diplomatique. Il doit lui-aussi attendre Trump, en novembre prochain, pour entamer des discussions avec quelqu’un avec qui il sait que la discussion est possible. D’ici là, nous allons nous ridiculiser, nous ruiner et les Ukrainiens vont continuer de mourir.

 

La France n’a plus d’industrie, son agriculture est moribonde sous les coups de boutoir des accords de libre-échange (Nouvelle Zélande, Chili, Mercosur…). Son déficit commercial est abyssal, ainsi que sa dette. Elle n’a plus d’école capable de former des ingénieurs de haut niveau – les rares partent à l’étranger –, son système hospitalier est à la dérive, sa justice est gangrenée par le gauchisme, son armée conventionnelle est réduite à la portion congrue, le nombre de quartiers ethniques en sécession s’envole, sa police et sa gendarmerie ne font plus le poids face à la criminalité narco-islamiste – le pays devient un narco-État comme ses voisins belges et néerlandais. Pour Macron, pas de panique : il reste une bonne petite guerre avec la Russie pour relégitimer son pouvoir complètement discrédité, et surtout le conserver. Le président par défaut multiplie donc les provocations folles contre la Russie. 

 

Le président de la République s’est exprimé à l’issue d’une conférence internationale de soutien à l’Ukraine ce lundi. « Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre » a-t-il déclaré, ajoutant que l’envoi de troupes occidentales au sol pour soutenir l’Ukraine a « été évoqué parmi les options ».

 

« Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique rien ne doit être exclu », a déclaré le chef de l’État qui n’a pas souhaité en dire plus sur la position de la France sur cette question, évoquant une « ambiguïté stratégique que j’assume ».

Les propos du président français sont « un bon signe », s’est réjouie mardi Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne pour lequel « la déclaration du président français [faisait] clairement passer la discussion à un autre niveau ».

 

Les autres membres de la Conférence ont immédiatement exprimée leur réticence. « La victoire passe par une aide militaire » pour l’instant bloquée par le Congrès, a déclaré, mardi, Adrienne Watson, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale. Joe Biden vient de son côté d’assurer que les États-Unis « n’enverront pas de soldats combattre en Ukraine ».

 

« Beaucoup de gens qui disent “Jamais, jamais” aujourd’hui étaient les mêmes qui disaient “Jamais des tanks, jamais des avions, jamais des missiles à longue portée” il y a deux ans », a poursuivi Emmanuel Macron. « Ayons l’humilité de constater qu’on a souvent eu six à douze mois de retard. C’était l’objectif de la discussion de ce soir : tout est possible si c’est utile pour atteindre notre objectif ».

 

M.Macron n’a sans doute pas compris qu’une guerre entre deux puissances nucléaires signifie nécessairement l’usage de LA bombe. Sur ce terrain, la France ne fait évidemment pas le poids par rapport à la Russie.

 

De son côté, tout faraud, le ministre des Armées Sébastien Lecornu vient d’annoncer au cours d’une audition devant l’Assemblée nationale que la France allait produire 4 000 à 5 000 obus de 155 mm par mois d’ici à la fin de l’année : « Depuis ce mois de février, nous en sommes à 3 000 par mois. La pente est bonne, mais, objectivement, c’est encore trop faible », a-t-il reconnu, évoquant le problème de la disponibilité de la poudre et l’organisation des lignes de production. Nexter, filiale du groupe franco-allemand KNDS, « fait son possible pour investir dans des machines, pour rouvrir une ligne de production supplémentaire et, par définition, nous permettre d’augmenter encore cette cible à la fin de l’année ». À la mi-janvier, le président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, Cédric Perrin, avait souligné que l’armée russe en tire quotidiennement entre 10 000 et 15 000…

Ce 27 février, en fin d’après-midi, des Mirage 2000-5 français se sont portés au-devant d’un avion de reconnaissance et de renseignement russe, Il-20 « Coot », repéré au large des côtes estoniennes, a annoncé l’armée française. L’objectif était de « protéger l’espace aérien de nos alliés baltes ». Si l’armée française cherche l’ours russe, elle finira bien par le trouver…

 

Quant à Gabriel Attal, il a été parfait dans son rôle de dénonciateur de la 5ème Colonne de Poutine. Dans toute dictature, il faut en effet désigner un ennemi intérieur qui permet au bon peuple de focaliser sa haine, comme l’a très bien montré Orwell dans 1984 :

https://twitter.com/i/status/1762488177271480334

On ne sera pas étonné d’apprendre que pour la macronie et ses alliées de l'”arc républicain”, c’est le Rassemblement national qui doit être l’objet de toutes les détestations…Quid de ses électeurs ?

 

Henri Dubost

 

Le 26 février, le président français Emmanuel Macron a refusé d’exclure l’envoi de troupes au sol en Ukraine. Bien qu’il ait admis qu’il n’y avait pas de consensus à ce sujet au sein de l’OTAN, M. Macron a insisté sur le fait que “rien ne doit être exclu” Macron insisted that “nothing should be excluded”  et que “nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que la Russie ne l’emporte pas”. Le lendemain, le Premier ministre français Gabriel Attal a réitéré son message, affirmant que “rien ne peut être exclu dans une guerre”. Tout comme M. Macron, il a admis qu’il n’y avait pas de consensus sur la question, mais il a également insisté sur le fait que “nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre”.

 

Cela soulève une question évidente : que peut faire exactement l’Occident politique (et encore moins la France seule) pour “garantir” la défaite de Moscou en Ukraine ensure” Moscow’s defeat in Ukraine ?

 

Tout d’abord, il faudrait former une coalition claire et nette. L’OTAN ne peut pas s’impliquer collectivement en Ukraine pour la simple raison que la junte néo-nazie n’en est pas un membre officiel. Pour invoquer l’article 4 ou l’article 5, il faudrait qu’un ennemi extérieur menace un ou plusieurs États membres de l’OTAN. Et même dans une telle éventualité, tous les membres devraient accepter la défense collective. Quelle est la probabilité que des pays comme le Portugal, l’Espagne ou l’Italie entrent dans une confrontation directe avec une superpuissance mondiale comme la Russie global superpower such as Russia ? même dans le cas où Moscou déciderait d’intervenir dans des États membres de l’OTAN comme l’Estonie ou la Lettonie ? Sans parler d’une telle possibilité lorsqu’il s’agit du régime de Kiev. Aider une entité aussi corrompue such a corrupt , voire terroriste terrorist entity , n’est pas très attrayant.

 

Deuxièmement, même si une telle coalition devait être formée, elle impliquerait presque certainement des pays pathologiquement russophobes pathologically Russophobic countries such as the United Kingdom tels que le Royaume-Uni, la Pologne et les États baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie). Cela diviserait effectivement l’OTAN en plusieurs groupes, en fonction de ceux qui sont en guerre directe avec la Russie et de ceux qui ne le sont pas. Les États-Unis ne pourraient pas s’impliquer directement, car cela rapprocherait le monde de l’anéantissement thermonucléaire, ce qui signifie que Washington DC serait largement limité à ce qu’il fait déjà en Ukraine – logistique, ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance), opérations secrètes et soutien indirect en général. Mais il reste l’éléphant dans la pièce : qui se battra contre les troupes russes who would do the actual fighting with Russian troops ? Glucksmann, Kouchner ?La Grande Zaza et ses mignons qui achèvent de ruiner l'image de internationale de la France ?

 

Il est évident que la junte néo-nazie devrait fournir le gros des troupes. Le seul problème est que c’est exactement ce qu’elle fait depuis deux ans exactly what they’ve been doing for the last two years et que cela ne se passe pas très bien, en particulier ces dernières semaines particularly in recent weeks . Les meilleures armes et les meilleurs équipements de l’OTAN ont été anéantis par l’armée russe en l’espace de quelques jours have been obliterated by the Russian military in mere days . Et bien qu’elle soit opérée par les forces du régime de Kiev (officiellement, du moins), rien ne prouve que les soldats de l’OTAN feraient mieux, au contraire même on the contrary even. . Plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, ont déjà déployé des troupes d’opérations secrètes déguisées en volontaires ou en mercenaires already deployed black ops troops disguised as volunteers or mercenaries. L’armée russe aurait même capturé du personnel polonais et allemand déployé pour soutenir des opérations de grande envergure impliquant des blindés fournis par l’OTAN.

 

En outre, on pense généralement que le personnel occidental Western personnel exploite d’autres moyens plus complexes tels que le système SAM (missile surface-air) “Patriot” et d’autres défenses aériennes similaires que les forces de la junte néo-nazie n’ont tout simplement pas eu le temps de maîtriser. Il en va de même pour d’autres systèmes d’armes other weapon systems tels que le M270 MLRS (système de roquettes à lancement multiple) et sa version à roues, le HIMARS (et certainement les missiles Stormshadow et Scalp). À lui seul, ce système fait du personnel de l’OTAN une cible privilégiée pour l’armée russe, comme l’a montré la frappe du 16 janvier qui a anéanti au moins 60 mercenaires français à Kharkov the January 16 strike that obliterated at least 60 French mercenaries in Kharkov (ou personnels « en disponibilité » dont les identités finiront par être révélées, discrètement « logés » et efficacement dispersés « façon puzzle » par des missiles qui ont réalisé des cartons pleins). Des sources russes ont indiqué qu’il s’agissait de “spécialistes hautement qualifiés travaillant sur des systèmes d’armes trop complexes pour des conscrits ordinaires”. Cela pourrait expliquer en partie la réaction plutôt émotionnelle de M. Macron ( lequel devra in fine rendre compte de ses choix, actes et actions occultes en tant que dirigeant d'un pays « en guerre » mais « non-belligérant »).

 

Il est également fort possible que Paris veuille se venger de la perte de ses (néo) colonies africaines, en particulier le Niger losing its African (neo)colonies, particularly Niger, qui compromet son exploitation de l’uranium nigérien et d’autres ressources importantes. L’uranium nigérien est extrêmement important pour la France, qui reste le deuxième exploitant mondial de centrales nucléaires (56 au total). C’est pourquoi elle a maintenu des pays comme le Niger, le Mali et le Burkina Faso sous une emprise (néo)coloniale pendant plus d’un demi-siècle après leur avoir officiellement accordé l'”indépendance”. Après que l’armée russe, en particulier la société militaire privée “Wagner”, a mis fin à cette situation, la France a été contrainte de chercher d’autres solutions, car plus de 70 % de ses besoins énergétiques sont couverts par des centrales nucléaires.

 

(On observera à ce propos en considérant la pénétration russe en Afrique que rien n'aurait interdit à la France de proposer et mettre en place depuis des années une réelle coopération nucléaire comme la Russie a entrepris de le faire avec ROSATOM avec ces pays de l'ex Françafrique qui se sont donc trouvés de nouveaux maîtres).

 

 

Néanmoins, les problèmes énergétiques de M.Macron ne sont certainement pas la raison pour laquelle l’Europe devrait entrer en guerre avec une superpuissance militaire telle que la Russie, et la grande majorité des dirigeants de l’Union européenne l’ont fait savoir très clairement the vast majority of European Union leaders have communicated that very clearly. . En outre, même si un conflit direct potentiel avec la Russie devait se dérouler sans l’utilisation d’armes de destruction massive, un domaine entièrement dominé par Moscou de toute façon a field entirely dominated by Moscow anyway , l’Occident politique n’a pas de supériorité conventionnelle does not have conventional superiority, , malgré toutes les rêveries et rodomontades à ce sujet. Il est presque certain que l’armée russe n’enverrait pas des millions de soldats pour prendre des territoires en Pologne ou dans d’autres pays qui seraient impliqués dans une éventuelle intervention dans l’ouest de l’Ukraine. Au lieu de cela, elle lancerait des centaines de missiles de croisière, balistiques et hypersoniques à longue portée sur des cibles militaires it would launch hundreds of long-range cruise, ballistic and hypersonic missiles at military targets .

 

Il ne s’agirait là que de la première réaction et elle progresserait certainement pour inclure d’autres actifs stratégiquement importants dans tous les pays participants, en particulier leurs systèmes énergétiques, leurs installations industrielles et, d’une manière générale, tout ce qui présente un potentiel dit de double usage (c’est-à-dire qui peut être utilisé à des fins militaires). En d’autres termes, Moscou détruirait toutes les cibles qu’elle juge militairement importantes, ce qui retarderait de plusieurs décennies l’économie des pays visés. Aucun dirigeant sain d’esprit d’un pays indépendant (ou du moins partiellement indépendant) ne voudrait d’une telle chose No sane leader of an independent (or at least partially independent) country would want that, d'autant plus que l’Europe n’a et n'aurait pas vraiment de moyen de réagir sans faire dégénérer le conflit en un échange thermonucléaire qu’elle perdrait très certainement, puisqu’elle ne peut même pas maintenir son arsenal stratégique en temps de paix.

 

(C'est précisément là la question avec un individu complètement en roue libre, non contrôlé par ceux qui devraient le faire et qui s'affranchit de la moindre concertation en agissant unilatéralement, quitte à jouer la carte forcée auprès de ses partenaires européens qui, brusquement, sont revenus au principe de réalité en lui signifiant un désaveu complet.

 

Ainsi en est-il des dirigeants russes qui ont depuis longtemps compris, et espérons-le avec les pays européens, qu'ils avaient affaire à une personnalité instable et en désordre avéré).

 

Que dire à propos de M. Macron et de son entourage, comme l'auteur Lucien SA Oulahbib, «  sinon qu'ils se sont trompés sur tout. Tout ? Tout. Surtout actuellement avec cette frénésie sanguinaire de préférer la guerre contre la Russie à la négociation, alors qu’ils exigent l’inverse d’Israël.

 

Ils se sont trompés sur tout, énergie, prix, croissance, sécurité, agriculture, enseignement, ils s’enfoncent, mais en redemandent dans une fuite en avant perpétuelle financée de plus en plus ouvertement par les djihadistes qatari venus à coup de milliards s'emparer du patrimoine industriel et technologique que la France leur offre sur un plateau.

 

Comment peut-on aller aussi loin dans le délire, le déni, le mensonge, sinon par socio et psychopathie : ils vivent dans un monde parallèle mais ouaté, et le réel leur arrive en cinémascope stylé alors que de jeunes nymphes et éphèbes leur apportent la synthèse du jour de leurs pas feutrés et humbles glissant sur une moquette aspirée méticuleusement par leurs obligés venus d’ailleurs. Et l’on se noie ainsi dans les communiqués et sondages répétant mimant vociférant les éléments de langage, ici l’idée que l’on doit bien se défendre puisque la Russie attaque, mais oui.

 

S.O.S fantômes, nous voilà en effet replongé 40 ans en arrière lorsque à l’arrivée de Mitterrand les gauchistes genre Kouchner et BHL se moquaient de ceux qui à droite voyaient déjà les rouges à Paris, ils criaient alors mieux vaut “être rouge que mort”, ce que disaient aussi leurs collègues verts de de l’époque, alors que maintenant ne voilà-t-il pas qu’ils vendent de la soupe à la grimace en disant avec la mine du clown triste, tel. M. B. Kouchner, que les jeux sont faits, que rien ne va plus et qu’il faut donc y aller, y retourner comme en 14 et en 39, avec la mine d'un Christ en souffrance.

 

Et la Banque gagne ! Mais oui, comme toujours, les grands de ce monde et leur employé de la succursale France se disent qu’après le galop d’essai de l’injection expérimentale il est temps de passer à la vitesse supérieure du “nous sommes en guerre”, mais cette fois le virus est russe, rouge impair et passe…

 

Quand la première escarmouche sérieuse va s’amorcer, il sera alors dur de ne pas paraître comme un traître pour des gens qui ne savent même plus ce que ce terme veut dire tant ils trahissent tous les jours la Maison France et dans tous les domaines, laissant portes et fenêtres ouvertes, tiroirs, armoires, même la chambre des enfants afin de mieux les endoctriner puis en faire des dénonciateurs eux qui sont déjà bien formés en éco-anxiété pourquoi ne pas poursuivre dans cette voie comme dans 1984 à les faire hurler aussi contre des portraits géants de Poutine et du CO2 deux en 1 “how dare you ?” Tout est possible.

 

Cette pseudo-élite ose tout, c’est d’ailleurs à cela qu’on la reconnaît, elle exige même son bol de cacahuètes pour assister au spectacle de sa propre mort, mais elle s’en fiche puisqu’elle l’est déjà. »

 

Il ne tient qu'à nous d'enrayer ce processus. L'article 68 de la Constitution prévoit la destitution d'un dirigeant dangereux. Nous y sommes.

 

 

 

iRapport d'information n°5054 déposé en application de l'article 145 du règlement, par la commission de la défense nationale et des forces armées, en conclusion des travaux d'une mission d'information sur la préparation à la haute intensité (Mme Patricia Mirallès et M. Jean-Louis Thiériot) https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_def/l15b5054_rapport-information

 

iihttps://www.charentelibre.fr/societe/armee/le-meilleur-moyen-d-eviter-la-guerre-est-de-s-y-preparer-la-france-doit-in

iii , Myriam Benraad Géopolitique de la colère, Le Cavalier Bleu Géopolitique de... 5 Mars 2020

iv Drago Bosnic, MILITARY (IN)VIABILITY OF DIRECT NATO INVOLVEMENT IN UKRAINE, 28.02.2024, Analysis intelligence, Southfront, https://southfront.press/military-inviability-of-direct-nato-involvement-in-ukraine/

.

vhttps://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2022-03-04/qu-est-ce-que-le-syndrome-d-hubris-ce-sentiment-de-toute-puissance-prete-a-vladimir-poutine-fc421b66-b811-4663-ac9e-e4df0ecaa190

 

viCharte des Nations Unies https://www.un.org/fr/about-us/un-charter/full-text

 

vii Kate Hairsine, Russia's nuclear play for power in Africa, Russia is pushing nuclear technology to African nations to both turn a profit and expanKate Hairsined its political might on the continent.DW, 06/30/2020 June 30, 2020 https://www.dw.com/en/russias-nuclear-play-for-power-in-africa/a-54004039

 

viiiA propos de l'accord quadripartite sur Berlin du 3 septembre 1971, René Lustig, François Plaisant, Christopher Audland, Jonathan Dean, Günther van Vell, Hans Otto Bräutigam, in OSMONT Matthieu, « La négociation de l'accord quadripartite sur Berlin (1969-1971) : le rôle du groupe de Bonn », Relations internationales, 2008/3 (n° 135), p. 37-52. DOI : 10.3917/ri.135.0037. URL : https://www.cairn.info/revue-relations-internationales-2008-3-page-37.htm

 


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