Pas de boogie woogie

par Réflexions du Miroir
jeudi 12 octobre 2023

Mon dernier billet "Sous influences convictionnelles" parlait d'une série d'influences qui modifient le sens de la vie. Cet article était lui-même précédé par la "conversion autonome de la Corée au 18ème siècle" que je terminais par "L'humour coréen vs humour français". J'y ai essayé d'être le plus neutre possible en ne cachant pas ma mécréance. Une préversion de ce billet, envoyée sur le forum agoravox.fr, s'est terminée par un pugilat verbal en ping-pong de commentaires entre Gollum et Jonas sur la croyance et la mécréance. 

Quand j'ai écrit ce billet, je ne m'attendais pas à la nouvelle guerre qui a débuté par l'attaque du Hamas en Israël à partir de la bande de Gaza.

Difficile de placer ce billet dans la catégorie "Parodie" à la suite de ce tragique événement faisant des centaines de morts. Je ne vais pas commencer à rire mais seulement essayer de chercher à comprendre et à tenir la tête sur les épaules. 

"J'aimerais terminer sur un message d'espoir. Je n'en ai pas. En échange, est-ce que deux messages de désespoir vous irait ?, écrit Woody Allen.

Depuis, les médias et les réseaux sociaux sont occupés à chercher à comprendre et à trouver une sortie à ce conflit.

"Faites l'amour et pas la guerre", pourrais-je conclure.

Israëliens vs Palestiniens

Encore, une fois, je vais tenter de rester neutre (ou laïc), même si la manière de faire la guerre ou tout autre nom d'un conflit, me semble totalement bestiale, tout comme celle qui se déroule en Ukraine.

Il y avait d'autres moyens par exemple dans la cyberguerre pour montrer les failles du Service secret d'Israël dans ce domaine. "Soyons concret avec le discret", billet dans lequel j'écris "La cyberguerre ne fait pas de morts mais des dégâts collatéraux et des effets retours. Dans ce théâtre des opérations, on ne connait ni les acteurs, ni la stratégie, ni les buts, si ce n'est par l'intermédiaire de sabotages ou d'espionnages".

Israël a coupé le gaz, l'eau et l'électricité après l'attaque du Hamas et c'est plus vrai aujourd'hui pour casser les invincibilités. 

La date du 6-7 octobre 2023 pour l'attaque du Hamas n'était pas prise au hasard.

En 1966, il y a eu Adamo qui chantait "Inch Allah".

Le texte d'Inch'Allah a été écrit avant qu'éclate la Guerre des Six Jours entre Israël et les États arabes en 1967 comme une chanson de paix. Resté 4 mois dans le Top 10 français3, le titre s'est écoulé à plus de 300 000 exemplaires. D'autres versions en langues étrangères ont suivi et la chanson fut reprise en 2008. 

Durant 1967, la chanson est interdite dans le monde arabe à cause des "sentiments pro-israéliens" dans la chanson selon la censure arabe.

 Il y a exactement 50 ans, jour pour jour la guerre du Kippour commençait.

Lundi, l'oeil dans le rétro de Pierre Marlet rappelait 6 octobre 1973

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Les tentatives de créer la paix ont existé, mais tous ceux qui ont été les représentants de cette paix ont été assassinés comme Isaak Rabin, Sadate par des intégristes religieux.

Ce coup d'œil dans le rétro se terminait par le rappel du film "Les Aventures de Rabbi Jacob" qui sortait quelques semaines après cet événement.

De Funes avait appris à danser avant de faire sa danse mémorable.

Parallèlement, la chorégraphie en live n'est pas mal non plus.

La question que l'on peut se poser : est-il encore possible de faire un tel film vu la recrudescence des problèmes religieux dans la région moyen-orientale ?

- Je m’attends au pire quant à ta compréhension des problèmes du Moyen-Orient, m'écrit Don Quichotte.

- Pour comprendre Israël, il faut y aller comme je l'ai fait. J'ai écrit "Un nouveau pont trop loin" à ce sujet avec en fin "En attendant, je garderai des photos du très bel aquarium maritime d'Eilat avec ses poissons de toutes les couleurs et de la beauté naturelle du désert en pensant que flotter sur la Mer Morte sans pouvoir nager n'aide pas à trouver une solution. Une nouvelle tache blanche aura pris place sur la carte du monde car j'en aurai assez d'images qui me parviennent tous les jours en transit sous l’œil impartial du satellite".

Si on n'est pas juif et on ne peut parler Hébreu, il vaut mieux passer son chemin dans une autre direction. 

Attaché à ce billet, celui de Elie Barnavi "Les juif, le peuple monde" avec quelques raisons qui correspondent "la fiction féconde qui veut que nous descendions tous de Hébreux anciens et que nous soyons tous issus de Palestine est avant tout une vérité idéologique et spirituelle. Une phrase de la Bible est tirée de la bénédiction de Balaam "Am levadad ishkon" (càd "un peuple qui demeure seul"). Ce n'est pas seulement un peuple qui a été ostracisé par les autres. C'est aussi un peuple qui s'est ostracisé lui-même".

Lundi soir, il y a eu un débat 

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 Nicolas Vandenscrick apporte "L'œil sur le monde" : 

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Leila Shaïd, ancienne déléguée générale de l'autorité palestinienne, remettait les pendules à l'heure ou peut-être, l'église au milieu du village comme on dit chez nous

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La situation va avoir un retour de flamme par le prix du pétrole

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Trois clichés de Israël "Dieu, Mossad et Séries"  

 

Réflexions du Miroir

Dans le billet de la semaine dernière, je me posais la question : pourquoi faut-il prier et se flageller pendant une vie tellement courte pour être en odeur de sainteté en pénitent pour des choses que je n'ai pas commises, pas diagnostiquer et pas confesser, pour les beaux yeux d'un Dieu que je n'ai jamais rencontré et obtenir une place à un paradis que je n'ai même pas rêvé ?

Il n'y a pourtant "Pas de mal à se faire du bien ?" écrivais-je en 2007.

C'est la semaine de la santé mentale comme tabou et psychiatre, Caroline Copuydt en parle :

 

"Dès la naissance jusqu'à la mort avec le paradis, l'enfer en gardant ses responsabilités sans coupables pour autant", écrivais-je la semaine dernière.

Je ne vais pas enfoncer le clou par une nouvelle couche, de cette santé mentale.

Eddy Mitchel chantait "Pas de boogie woogie avant les prières du soir " en 1974.

 

Il se coule dans la peau d'un prêtre, qui après que le souverain pontife a déclaré que « l'acte d'amour sans être marié est un péché », ce qu'il doit en faire l'annonce à ses fidèles. C'est Dieu lui-même qui au petit matin, lui est apparu en donnant la solution. Le prêtre se rend dans son église et déclare à l'assistance : "Mes bien chers frères, mes biens chères sœurs, reprenez avec moi, tous en chœurs : Ne faites pas de boogie woogie avant vos prières du soir, maintenant, l'amour est devenu péché mortel, ne provoquez votre père éternel". L'église vide, il s'interroge : « Dieu je reste seul dans ta maison. Si ton pape m'a fait perdre l'affaire, j'irai tout droit en enfer ». Persévérant, il promet d'essayer « encore à la messe de midi, le sermon du boogie woogie... ».

D'accord "Par devant, par derrière, tristement comme toujours" dit la "Romance du quatorze juillet".

"Pas ce soir, chéri(e)" faudra-t-il peut être se dire en revenant du bureau en retrouvant son histoire au travers des derniers siècles.

Ma devise reste "Tout est dans tout et inversement".

Encore faut-il trouver les liens les plus ténus dans ce tout en tenant le bon bout.

Allusion


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