Sous influences convictionnelles

par Réflexions du Miroir
mardi 3 octobre 2023

Je terminais le texte que m'avait envoyé Arthur, d'obédience catholique souvent fondamentaliste par dire que je ferais la différence entre "croire" et "penser" avec humour. On peut rire de tout mais pas avec tout le monde en apportant quelques pistes de "Réflexions du Miroir" philosophiques avec humour sans être sous influences convictionnelles.

Il y a beaucoup de cas avec lesquels nous sommes influencés dont on ne se rend même plus compte. 

Différence entre philosophie et religion

 La philosophie est un domaine intellectuel qui se concentre sur la réflexion et la pensée, la raison et la recherche de la sagesse. De manière abstraite, elle explore la connaissance, la vérité, l’éthique, la logique et la métaphysique, sans impliquer une croyance en un être divin ou un ensemble de pratiques religieuses.

Une religion est généralement caractérisée par la croyance en un être supérieur ou divin, souvent accompagnée de doctrines sacrées, de rituels, de pratiques cultuelles et d’une communauté de croyants. Dans une dimension spirituelle, elle cherche à répondre aux questions fondamentales sur l’existence, le sens de la vie, la morale, et la destinée en étant influencer par un créateur.

Dans la religion catholique, c'est un Messie, libérateur désigné et envoyé par Dieu.

Le cinéma américain sort un film dans la catégorie "science-fiction" dont le titre original est "True love", changé en "The Creator". Il présente une fillette androïde de six ans qui va mettre à l'épreuve les convictions.

Pistes de Réflexions du Miroir

Entre croire et penser, il faut parfois choisir de le faire dans un ton parodique avec un humour noir tellement il y a de subtilités dans l'air du temps.

Alors, je vais remonter dans mes souvenirs et je ne vais pas mettre mes pieds mais mes bottes dans le plat.

Question : pourquoi faut-il prier et se flageller pendant une vie tellement courte pour être en odeur de sainteté en pénitent pour des choses que je n'ai pas commises, pas diagnostiquer et pas confesser, pour les beaux yeux d'un Dieu que je n'ai jamais rencontré et obtenir une place à un paradis que je n'ai même pas rêvé ?

Je ne vis pas dans un chateau hanté.

Des pénitents se font planter des clous dans les mains sur une croix pour imiter ce pauvre Jésus qui s'est vu condamné, il y a 2000 ans par un Ponce Pilate dont personne n'avait repéré l'existence avant son jugement. 

Faut pas rêver, je ne rigole pas quand je me brûle. Je ne vais pas me faire plus catho que le pape à me faire mal, en masochiste, alors qu'il y a peut-être un sadique auquel je le lui aurais demandé, me répondrait "non".

Quand j'ai bien mangé et bu, je dis merci au p'tit Jesus.

Je dis merci d'avoir trouvé un job de créateur de solutions alors que lui était un créateur de problèmes.

Retraité, adepte de l'humour noir, c'est une autre passion de raconteur grisonnant quand la fiction se mêle aux réalités factuelles. Quand je me relis en rigolant en me mettant dans la peau d'un lecteur, c'est que cela ne doit pas être tout à fait mauvais.

En remontant plus loin dans le temps, au service militaire, en plouc, j'ai appris comment faire la plonge et devenir technicien de surface.

En Allemagne, j'ai même ramassé les capotes anglaises que des Amerlocks avaient délicatement laissées dans l'herbe aux bons soins des bons p'tits belges du 80A. J'y ai passé mon permis poids lours à bord à bord d'un Bedford ou plutôt d'un Bête Ford avec double débrayage alors qu'aujourd'hui, on ne parle plus qu'automatisme.

Faire le malin et passer entre les mailles du filet de l'opportunisme, ne m'a jamais déplu en utilisant la trigonométrie en pratique après la théorie du secondaire.

Un jour, un sergeant m'avait demandé si je n'ai pas tout à fait con pour ne pas avoir compris comment fixer les couvertures de mon lit dans un pack carré. 

Les potes de la chambrée le sont restés pendant des années à se revoir le 11 du 11 à 11 heures pour fêter l'armistice. Puis cela a évolué en fonctions des affinités de chacun.

A manager une équipe, on apprend à devenir caméléon à avoir un talent dingue pour changer son fusil d'épaule en fonction du mandaté, yeux dans les yeux, dents pour dents sans accros de la gâchette, sans devenir buveur de bière alcoolisé, à rester des heures à raconter des blagues avant d'en écrire pour lesquelles j'irais peut-être en taule aujourd'hui par la jurisprudence d'un dictateur, bon pied bon oeil, qui n'apprécie ni la littérature ni la philosophie. A garder un don d'adaptation en brisant les plafonds de verre que les gens de la haute, avaient le don de solidifier, on apprend à devenir vitrier. Fondu dans le décor ambiant, avec des com_promis et un entourage difficile à cerner par tellement de subtilités et de convictions, on devient vite gêneur.

L'enfoiré de service a terminé sa route en Alfred Lusion alias Allusion avec un journal qui permet d'archiver ses souvenirs du passé généralisé, éclectique comme on dit.

Essayer de comprendre un interlocuteur qui ne connait pas l'humour noir, m'a toujours semblé plus difficile que d'analyser d'une formule de maths en fonction des argumentaires arc-en-ciel.

En mars dernier, j'écrivais "Pratiquer sans croire"

"Je pense et je crois en moi", ai-je précisé pour résumer.

Je ne vais pas répéter ce que j'avais écrit dans ce billet.

Ensuite, j'ai eu l'occasion d'écrire "Cœur et Raison selon Pascal" et "Le miracle de Spinoza dans la catégorie "Philosophies et religions".

Je concluais dans "Le Miroir pour professeur" dans lequel il y avait des réflexions sur "Jésus dans tous ses états".

La laïcité et la neutralité se doivent d'exister sans préjugés, en cherchant à éviter les écueils et les aléas d'une situation dans laquelle s'insèrent insidieusement des croyances. "L'ésotérisme qui en découle, est du pain bénit pour les gourous, mêlé d'espérance et de mensonges dans un ensemble d'enseignements plus ou moins secrets réservées aux initiés tout en apportant des aides en période de basse conjoncture et de dépression pour retrouver un sens à la vie. Chacun a le droit de croire ce qu'il veut mais il faut mettre en lumière le mécanisme d'endoctrinement et de la mise sous emprise", d'après Donatien Le Vaillant qui veille aux dérives sectaires.

Les causes de toutes les croyances ne sont pas à incriminer.

Elles sont légitimes parfois très belles et volontaristes. Elles ont créé des édifices religieux somptueux dans les arts et par la beauté dont font partie des patrimoines.Ce sont leurs effets secondaires des religions qui sont à craindre si on perd son esprit critique dans ce domaine de la croyance avec les risques sectaires et autoritaires qui cherchent à imposer des points de vue qui n'ont rien de légitimes.

Rester responsable de soi-même et de ses actes, sans avoir recours à un Dieu pour obtenir le pardon et par la prière pour garder l'espérance, n'est pas la solution. 

Dernièrement, j'écrivais dans un commentaire adressé au croyant Pascal.L "Cela vous dérangerait-il si je dis que je suis dieu et que si vous veniez à ma rencontre, je vous dirais que vous n’avez pas de compte à me rendre. Il faut croire en vous pour devenir libre".

Il m'a répondu "Je ne vous demande pas de me croire. Dieu est accessible à celui qui le cherche, alors c’est lui que vous devez croire...". 

Il se fout de qui là ?

Je ne suis ni Sherlock Holmes ni le Docteur Watson.

Je n'allais pas m'étendre avec ma mécréance pour ne pas envenimer son esprit dans un ping-pong sans fin.

"Etre croyant ou mécréant, c'est comme un virus qui se transmet de génération en génération qui poursuivi par le type d'école que l'on a fréquenté pour faire sa formation scolaire", ai-je conclu.

Enfin, il ne faut évidemment pas être un sujet d'Alzheimer.  

"Plus on sait ce dont on hérite, plus on peut fonder son avenir librement", écrit le philosophe Charles Pépin dans son livre "Vivre avec son passé". 

À quoi ressemblait la vie d'un moine au Moyen Âge ? 

La vie monastique n'est pas pour tout le monde, mais ceux qui ont décidé d'en adopter une aujourd'hui, ont l'opportunité de choisir leur ordre religieux, ce qui n'était pas toujours le cas avant le Moyen Âge, les options étant limitées. Mais que savez-vous réellement à leur sujet et sur les personnes qui ont décidé de leur dédier leur vie entière ? Il est temps de voyager dans le temps !

L'Ordre de Saint-Benoît, abrégé OSB ou appelé aussi les Bénédictins, était le plus grand et le plus important ordre monastique à l'époque médiévale.

Les Bénédictins, qui ont été fondés au 6e siècle, ont suivi les enseignements du moine italien et ancien ermite saint Benoît de Nursie, qui a écrit la Regula Benedicti, c'est-à-dire la "Règle de saint Benoît". Ils étaient connus pour avoir les cheveux rasés et pour porter des robes noires, ce qui leur a valu le surnom des Moines noirs. La Regula est un livre qui définit l'organisation de la vie monastique, et explique comment une communauté de moines doit vivre sous l'autorité d'un abbé ou d'un prieur. Le texte comprend leurs routines quotidiennes, y compris le temps consacré au travail et à la prière, mais aussi les punitions en cas de péchés.

En 1098, l'abbé bénédictin français Roland de Molesme a fondé l'ordre cistercien, qui se concentre sur la Regula Benedicti et le fait de vivre dans la pauvreté ainsi que l'exil. Le premier monastère a été bâti à Cîteaux, près de Dijon, mais les membres de leur communauté se sont rapidement répandus à travers l'Europe. Ils avaient la même coupe de cheveux que les Bénédictins, mais au lieu de porter des vêtements noirs, ils avaient des robes blanches, d'où leur surnom les Moines blancs. Il y avait aussi des nonnes, qui vivaient dans des monastères séparés des moines. Les Cisterciens dédiaient une grande partie de leur temps à l'agriculture et étaient une communauté auto-suffisante en majeure partie.

En 1084, l'ordre monastique des chartreux a été fondé par Bruno de Cologne (1030-1101), un prêtre allemand. Contrairement aux Bénédictins et aux Cisterciens, il ne suivait pas la Regula Benedicti.Ils ont écrit leurs propres règles appelées les "Statuts", qui partageaient des valeurs monastiques fondamentales, Ils n'avaient pas d'abbés non plus, à la différence des ordres religieux mentionnés précédemment. Chaque année, une réunion de prieurs avait lieu pour s'assurer que les "Statuts" étaient respectés. Les religieuses sont entrées dans l'Ordre à partir de 1145, et bien qu'elles aient également vécu dans le style des Pères du Désert (les premiers ermites chrétiens), elles ont mis davantage l'accent sur la communauté.

L'ordre des Prêcheurs a été fondé en 1216 par un un prieur espagnol nommé Dominic de Guzmán, connu plus tard, sous le nom de Saint Dominique. Considérant l'ampleur des sectes hérétiques de l'époque, Saint Dominique a décidé de se lancer dans la mission d'enseigner le catholicisme à la population. Sur la photo, on peut observer une pièce de la Maison Seilhan à Toulouse, où Dominic de Guzmán a vécu. Les Dominicains ont aussi suivi leurs propres règles : la Regula Sancti Augustini, c'est-à-dire la règle de Saint Augustin. Les enseignements étaient principalement axés sur la pauvreté et la charité envers les malades et les pauvres, ainsi que sur la prédication de l'évangile. La prédication était l'une des priorités les plus importantes des Dominicains qui s'inquiétaient énormément de l'hérésie. Mais le pape Grégoire IX a nommé l'Ordre chargé de mener à bien l'Inquisition. Comme les Bénédictins, ils portaient des robes noires et étaient connus sous le nom des Moines noirs.

Cet ordre de moines a été fondé en 1209 par le frère et mystique italien, Saint François d'Assise. Saint François d'Assise a égalé la vie du Christ en prêchant constamment et en vivant dans une extrême pauvreté. Les franciscains étaient un ordre mendiant, qui se contentait du minimum comme de pénitence, tout en étant voué à la prédication et aux voyages. Ils vivaient selon des règles strictes : jusqu'au 13e siècle, il leur était interdit d'avoir leur propre propriété (même en communauté), ni d'accepter de l'argent comme aumône. Les Franciscains vivaient tellement dans une pauvreté extrême, que certains d'entre eux ne portaient même pas de chaussures. Ils portaient des vêtements marrons ou gris et une corde autour de la taille. Les Franciscains sont divisés en trois ordres masculins indépendants, à savoir l'Ordre des Frères Mineurs (c'est-à-dire les Franciscains, le plus grand), les Frères Mineurs Conventuels et les Frères Mineurs Capucins. Ils comportent aussi un ordre féminin appelé l'Ordre de Sainte Claire (les Clarisses) et un ordre mixte composé d'hommes et de femmes, nommé le Tiers-Ordre Franciscain.

Comme les Franciscains, les Augustins ont suivi la règle de Saint Augustin, écrite par Augustin d'Hippone. En 1244, le pape a reconnu le premier ordre, né des communautés d'ermites de Toscane, en Italie : l'Ordre de Saint Augustin, nommé autrefois les ermites de Saint Augustin. Les Augustins était un ordre mendiant qui voyageait beaucoup, et destinait sa vie à répandre l'évangile, dans la contemplation et dans la pauvreté. Lors de leur mission, ils portaient des robes noires, similaires à celles des Dominicains et des Bénédictins. Le célèbre réformateur protestant Martin Luther (1483-1546) était un frère augustin de 1505 à 1520, lorsqu'il a été excommunié.

On pense que l'Ordre du Carmel a été fondé par des ermites au XIIe siècle sur le mont Carmel en Israël (qui faisait alors partie des États croisés). Ils ont suivi la règle de Saint Albert et leur père spirituel était le prophète Élie. Vers 1240, l'Ordre s'est déplacé de la Terre Sainte jusqu'à l'Europe et a modifié certaines de ses règles avec l'aide des Dominicains, qui sont devenus des frères mendiants à leur tour. L'Ordre du Carmel était dévoué à la Vierge Marie, d'où leur nom complet : les Ermites de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel. À l'époque du Moyen Âge, l'Ordre du Carmel se distinguait physiquement grâce à leurs tuniques marronnes et leurs capes blanches. La religieuse carmélite espagnole Thérèse d'Avila, a fondé le premier couvent de carmélites pour femmes en 1452. Sources : (History Collection) ('The Word in the Desert : Scripture and the Quest for Holiness in Early Christian Monasticism') ('The Emergence of Monasticism : From the Desert Fathers to the Early Middle Ages').

Des ordres, toujours des ordres, rien que des ordres avec la prière et la contrainte comme point commun "au nom de D...".

Pauvres moines, dirais-je après coup.

Arguments de IA et de ChatGPT

J'ai posé la question : "Pourquoi faudrait-il plus croire que penser par soi-même ?"

La réponse est arrivée en quelques secondes :

"Il est important de noter que la croyance et la pensée indépendante ne sont pas mutuellement exclusives, et elles ont toutes deux leur place dans la formation de nos opinions et de nos convictions. Cependant, il existe des situations où l'accent est mis sur l'une plutôt que sur l'autre en fonction du contexte et des objectifs individuels.

Les arguments donnés par ChatGPT :

  1. Pour transmettre des valeurs culturelles et sociales
  2. Confiance en l'expertise
  3. Prise de décision rapide
  4. Renforcer l'identité personnelle et sociale
  5. Cependant, il est également important de souligner l'importance de la pensée critique et de la réflexion personnelle. La pensée indépendante permet de remettre en question les croyances existantes, de générer de nouvelles idées et de contribuer à l'innovation sociale et à la progression de la société. Elle est essentielle pour prendre des décisions éclairées et développer une compréhension approfondie des problèmes complexes.

Récemment, j'ai reçu le programme des cours de "l'Université tous âges tout savoir", organisé par l'UCLouvain catholique. Dans la rubrique "Santé", des formateurs en philosophie et en "Théologie et spiritualité" avec des titres comme "Le christianisme est-il politique ?", "Marc ou l'Antiévangile", "Christianisme orthodoxe", "Religions laïcités et société", 'Christianisme orthodoxe", "Prospection de l'acculturation du bouddhisme". 

Le sujet "religion" de la semaine  

En 2012, ce fut "Du rififi au Saint-Siège ?"

Le Saint-Siège revenait dans l'actualité à la télé...

1. Le film "Le Parrain III" repassait dernièrement sur nos antennes en présentant Michael Corleonne qui faisait le bilan de sa vie de succès financiers et de crimes de jeunesse pour s'attirer les faveurs de l'Eglise. Il cherchait sa redemption par l'intermédiaire de sa fortune. Au début du film, le prêtre en face lui parlait de la relation entre l'amitié et l'argent. Il répondait "C'est comme l'eau et l'huile". Il aurait pu ajouter “L'homme est bête sans argent.”, “Les amis valent mieux que l'argent.”, “Prêter argent fait perdre la mémoire.”, “L'argent c'est de l'éther.” et j'en passe d'autres citations succulentes... Le film se terminait par la visite éclair à la papauté de Jean-Paul I surnommé il Papa del sorriso (« le Pape du sourire » et il sorriso di Dio (« le sourire de Dieu ») et qui meurt dans la nuit du 28 septembre 1978 d'un supposé infarctus.

2. "Secret d'Histoire" sur Jean-Paul II en parlant de la fin d'un mythe. Charismatique, Jean-Paul II, successeur de Jean-Paul I, rêvait d'une Eglise catholique puissante dont il a surtout masqué les travers. Responsable de son Eglise, il a fermé les yeux sur ce qui se passait en "athlète de Dieu".

En bref, s'il fut progressiste au début de son pontificat, il est devenu incapable de comprendre la modernité à cause de son totem "Totus Tuus". 

Les cultes sont financés par la population belge, c'est dire qu'il faut toujours agir sur les représentants de l'Eglise par l'intermédiaire du portefeuille. Le pape Jean-Paul II était au courant et attentiste, il y a plus de 20 ans, les suivants n'ont pas voulu déroger complètement à la doctrine à réagir sans excès. 

3. "La visite du pape François à Marseille". "Le pape François a exercé son autorité sur les catholiques antinomique à d'autres croyances. En gardien de la doxa fidèle à la tradition, il a prêché pour les migrants mais il n'a pas donner plus de droits aux femmes ni à disposer à chacun de sa manière de vivre et de mourir. La laïcité voulue pour Macron à cette occasion, se voulait sans signes religieux distinctifs, concluait Gauthier Rulinsky à la télé sur France24.

Le billet "La fin du monde" de l'écrivain Florian Mazé dit que ce fut comme un non-événement qui n’est pas impossible qu’il s’agisse même de l’acte de décès de l’Église catholique. "Il s’est comporté à Marseille comme les grands producteurs américains de science-fiction en se parlant à la réserve à couillons du monde occidental. Ils s’imaginent quoi, les gugusses ? Qu’on va fabriquer des droïdes qui prépareront le petit-déjeuner des migrants ? Ou des synthétiseurs qui vont capter les atomes en suspension pour façonner de la nourriture comme dans "La nuit des temps" de Barjavel, vestige d’une civilisation [...] Après tout, dans mes propres romans, j’ai bien imaginé un catholicisme étrange et résilient, mais pas étrange et inquiétant, qui se réveille vers la fin du XXIIe siècle, émergeant d’un très long, d’un très pénible et profond sommeil dogmatique. Mon scénario pourrait bien se confirmer dans les années 2194 dans un nouveau pacte avec les dieux", écrit-il.

Au bout du rouleau, il aurait peut-mieux fait de prêcher le retour de la confiance en soi. 

Si le pape François avait fait une campagne contre la morosité de notre époque, prenant à revers, les antidépresseurs ou les drogues comme refuge, il aurait pu être très utile.

Avant de venir aux secours aux migrants, il faut d'abord s'assurer du fait qu'ils seront bien reçus par des populations qui peuvent assumer des migrants. 

Le cactus, lui, a osé une campagne anti-drogue

 

4. Ahmed Massoud, venu en Europe, pour parler des Talibans, fondamentalistes qu'on a appelé les "Fous de Dieu" 

   continuait l'œuvre de son père assassiné par des deux Belges juste deux jours avant le 11 septembre 2001.

Ne nous leurrons pas, la vie sur terre, commence dès la naissance jusqu'à la mort avec le paradis, l'enfer en gardant ses responsabilités sans coupables pour autant.

Autant en profiter légitimement et pleinement de cette vie et de celle des autres avec nous, telle qu'elle est, sans penser à un "après" potentiel. 

"Un millionnaire à Lisbonne" de J.R. dos Santos.

C'est le livre que j'ai lu pendant mes vacances. 

Un livre est divisé en trois parties très contrastées, précédées d'un prologue qui parle de Krikor lors de l'enterrement de son père, magnat de la finance, Calouste. 

  1.  Horreurs raconte le génocide des Arméniens catholiques dans les années 1915-16, exécuté par les Turcs qui prêchent l'islam. La déportation et la marche vers la mort, Krikor y échappe de justesse.
  2. Beautés raconte la vie de Calouste, son père, un homme d'affaires qui à Paris et à Londres, vit dans le luxe, grâce au pétrole de l'Empire Ottoman et devient l'homme le plus riche du monde.
  3. L'exil raconte la déchéance progressive de Calouste à partir de la 2ème guerre mondiale en exil à Lisbonne, resté neutre. La rencontre d'un tsar, d'un kaiser, d'un sultan, d'un roi, d'un Nobel et du dictateur Salazar pour conserver sa fortune et toutes ses riches oeuvres n'y change rien.
  4. Dans ce livre, ressort l'opposition entre les religions elles-mêmes.

Extrait à la fin du premier chapitre :

Vous êtes musulman, ne croyez-vous pas qu'au Jour du Jugement dernier, Dieu vous punira pour ces crimes  ? demande Krikor.

En aucun cas, effendi. Ce n'était pas des crimes. Au contraire ces massacres signifient que j'ai rempli mes obligations sacrées envers Dieu, envers le Prophète, que la paix soit avec lui, et envers le calife qui a lancé l'ordre sacré d'une fatwa pour que nous massacrions les Arméniens. Le Prophète a promis le paradis à celui qui ferait le jihad. Dieu le récompensera pour mes bonnes actions. Dieu est grand. Puisse Allah ne montrera pas ces morts à personne. 

C'est une logique circulaire et imparable. Il ne faut pas chercher à comprendre la foi qui déplacerait des montagnes dans ce cas-là. 

En décembre 1988, l'Arménie revenait dans l'actualité.

En septembre, l'Arménie ressurgissait dans un nouvel exil en Azerbaïdjan et au haut-Karabach dont elle fait partie.

Christine Ockrent en parle 

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"La tragédie arménienne. Vie et mort du Haut-Karabach", écrit Erodote.

L'essentiel de "Cartes sur table" explique le drame des Arméniens et le plan de Azerbaïdjan :

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Première constatation : Gabin chante "Je sais".

"Dieu est dans le ciel et l'argent sur Terre".

... dit un proverbe allemand.

"L’argent (ne) pousse (pas) sur les arbre" ajoute daardaar.be

Le weekend dernier, c'était celui des clients.

Si l'argent est le nerf de la guerre, en temps de paix, il est le sang de la vie, même pour l'Eglise.

"La meilleure chose que l'argent peut acheter, c'est l'invisibilité de l'anonymat et de mettre en pause les ordres et les revendications personnelles", lisais-je encore.

Pendant la vie, la dérision, l'autodérision et l'envie de l'humour permet de s'éloigner de la peur de notre époque.

Une croyance, on la tient en soi dans notre particularité avant de penser imposer la doctrine à quelqu'un d'autre.

Si la chrétienté s'est adoucie, elle laisse en mémoire les bûchers pour ceux qui ne croyaient pas totalement comme eux dans des réminiscences d'absolutisme. 

La nouvelle de EVRAS dans l'éducation a réveillé les complotistes, embrigadés dans les désinformations qui naissent par l'intermédiaire des islamistes extrémistes et des chrétiens intégristes qui n'ont aucun problème avec l'extrême-droite, en arrière-plan pour lancer l'idée que tout va mal et que c'est la fin du monde.

Certains dictateurs ont cherché à coopter ou à contrôler les institutions religieuses pour renforcer leur pouvoir et légitimité. Le régime nazi en Allemagne a cherché à manipuler certaines branches de l'Église pour servir ses propres intérêts. Le général Francisco Franco a entretenu des relations étroites avec l'Église catholique. Actuellement, Poutine entretient des liens convergents entre le pouvoir et l'Eglise orthodoxe alors que la fédération de Russie est définie comme un État laïc par la Constitution russe de 1993. Le patriarcat de Moscou a soutenu l'invasion russe en Ukraine. Des analystes considèrent que le patriarche Kirill, à la tête de l'Eglise orthodoxe russe, est plus important pour le président Vladimir Poutine que son Premier ministre Mikhail Mishustin.

La religion n'aide-t-elle pas plus à mourir qu'à vivre ?

La question n'est pas anodine. Elle est même essentielle.

En résumé, pour bien vivre, il faut un coup de chance, un coup de mou et un coup de jeune.  

Rencontre avec des Témoins de Jehova

Le 28 septembre, moi, athée et un lecteur qui ne l'était pas moins, sont allés à la rencontre d'un couple de Témoins de Jehova qui vendait la bible dans la rue.

Nous avons échangé quelques palabres avec le sourire et sans vindicte sur l'approche différente des problèmes de la vie alors que dans l'Eglise, on n'utilise pas souvent l'humour.

La politique en question

La mécréance peut exister vis-à-vis de la politique qui est un ersatz de la croyance.

La plume de Thomas Gunzig imaginait un nouveau scénario politique avec des personnalités qu'il permutait et insérait dans les partis inattendus 

 

En France, il y a eu les Guignols de l'Info. En Belgique, le cactus continue des sketchs.

Dans la série "Sous contrôle", Léa Drucker incarne une personnalité propulsée ministre des Affaires étrangères qui découvre les coulisses absurdes de la diplomatie coincée entre géopolitique et réalpolitique. Elle veut suivre l'affaire d'otages dans le Sahel, mais elle est méprisée et le président l'ignore.

Cela n'incite pas à exercer le métier de politicien.

Extrait :

 

Cela m'a rappelé notre Ministre étrangère, Hadja Lahbib qui dans une situation similaire et qui a été chargée a cherché d'obtenir la libération d’Olivier Vandecasteele et son rapatriement, prisonnier ou otage pendant 400 jours en Iran. 

Conclusions personnelles

A la suite de mon billet "Cœur et Raison selon Pascal", Arthur et moi avons eu une discussion assez ferme au sujet de la version religieuse en fin de vie de Pascal en oubliant celle de ses premières années plus scientifiques.

Cédric Villani a une bosse des maths. Il se considère comme l'apôtre de Blaise Pascal. Il réconcilie les croyances avec les mathématiques dans le 28' du 25 septembre

  .

Exactement, dans l'idée du titre du Coeur et de la raison.

L'antagonisme de demain pourrait exister entre l'IA et les anthropiens.

Puisque maintenant, on peut créer toutes les images imaginables avec le son avec l'IA. Le fantôme "D..." peut devnir réalité comme le montre le film "Le Créateur".

J'ai l'habitude de diviser les gens

La boucle est ainsi bouclée et concentrée.

Pour influencer ces clients, il y a les spots publicitaires, la séduction, la propagande et les prêches.

Si l'on se rappelle l'expérience de Milgram, "Le cerveau est câblé pour obéir",.le client est prêt à tuer pour conserver une foi ou des fois. L'obéissance s'arrête ou diminue dès qu'il y a une contradiction ou une concurrence qui se présentent entre les autorités créatrices et vendeuses des concepts originaux.

 Si vous avez encore le temps, je vous invite à écouter cette histoire de l'Heure H "La guerre des colas"

Extraits :

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Si vous ne voyez pas de liens avec ce qui précède, c'est que je me suis mal exprimé.

Pierre Perret quitte la scène à l'âge à l'âge de 89 ans mais il continue à écrire

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"La religion est, à mes yeux, le nerf de la guerre sur lequel est né le malheur des gens. C'est elle qui engendre les ostracismes qui font que tout le monde ensuite se tape sur la gueule", écrit-il .

Après les dieux, les animaux dans tout cela

Les hommes sont les seuls à avoir des croyances et qui utilisent de l'argent pour manger.

Les animaux n'ont aucun souci à ce niveau-là. Ils n'ont qu'un seul but de rester en vie en se nourrissant tous les jours, en espérant ne pas devenir une proie face à un prédateur. Ils naissent, vivent à la recherche d'opportunités. Sans frontières, ils exercent la transhumance saisonnière à la recherche des meilleurs endroits pour trouver la nourriture nécessaire et meurent en passant le flambeau ensuite à leur progéniture pour continuer l'espèce dont ils sont issus. Certains sont endémiques à cause des frontières de la mer ou de l'océan mais ils ne connaissent ni les nationalismes ni les régionalismes.

L'amour dans l'air des animaux était le sujet de dimanche dernier au "Jardin extraordinaire". Ils peuvent s'inscrire dans la danse synchronisée sous l'eau et hors de l'eau aux prochains JO.

Dans un autre, on apprenait que le glouton pratique le coït interrompu en fonction de la nourriture qu'il peut rapporter à la maison en période de pénurie. On n'aime pas trop les chômeurs dans le règne animal.

En allant à la recherche d'informations à la bibliothèque, il y avait une petite exposition de peintures d'animaux dont j'ai pris les photos ci-après.

L'homme est l'être vivant qui envahi le monde avec ses convictions. Il est craint dans tout le monde du vivant.

L'afflux de migrants que l'on connait actuellement, est-il si différent des oiseaux et des animaux qui migrent sans connaître de frontières ?

Poser la question contient déjà une partie de la réponse sans humour et sans rire...

Allusion


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