Presque tout gratuit
par Réflexions du Miroir
mardi 7 mars 2023
Nous revoici avec des problèmes d'actualité bien loin des rêves temporels et spatiaux dont je parlais dans "Retour vers le futur entre le temps et l'espace". C'est le moment de mettre en relief ces années 70 et 80 avec notre époque. J'ai lu un dossier qui pose question qui avait pour préambule : "Dans notre société de consommation capitaliste, tout se paye, et parfois très cher. Mais est-ce le seul système possible dans le futur ? Certains croient en l'avénement du tout-gratuit... Une utopie ? ".
Soyons pour une fois utopiste et imaginons ces biens et services comme étant gratuits.
Les échanges humains
Tous les principes d'échanges se basent, en effet, sur le principe que tout se paye au prix du marché qui dit qu'un prix espéré le plus élevé possible par le vendeur d'un bien ou d'un service à un prix escompté entre en compétition avec le prix le plus faible possible pour l'acheteur. Cette controverse dans les intérêts des deux parties demande des compromis en fonction de l'attrait que ce bien ou se service apportera à l'acheteur et le contentement du vendeur qui pensera faire une bonne affaire qui se termine virtuel par un serrement de main ou un top-là.
Quelques lecteurs se souviendront peut-être de ce que j'écrivais à l'occasion du Qatargate dans la partie imaginative du billet Le monde qatarisé"..
Le titre d'un paragraphe "La dynastie Qatar avait conquis le monde en 2030" : L'agent "argent" n'a plus vraiment court. Il correspond à une espèce de revenu universel gagné dans des actions de donnant-donnant et dont les gains sont constitués de transactions virtuelles sans valeur vénale mais avec l'aspect de "bons pour au nom de xxx" avec un avatar comme effigie suffit pour obtenir des biens et des services. Plus de pièces, plus de billets. Ce sont des points gagnés inscrits sur des registres nationaux et répercutés sur les sites internet personnels..
Le documentaire qui faisait partie de ce même billet, démontrait qu'un Qatari n'a pas de préoccupation à se faire à devoir calculer ses fins de mois puisque tout est régulé et payé par le gouvernement du Qatar. Le Qatar n'est pas un État providence, c'est un État gaveur pour ses ressortissants qatari puisqu'il y a les gaz qui répond à toutes les envies.
Le 1er mars dernier, lors d'une émission quotidienne "C'est vous qui le dites", les témoignages de personnes au chômage disaient que travailler n'est pas financièrement intéressant par rapport à l'allocation du chômage et que le travail n'est pas assez attractif et motivant eu égard des salaires correspondants alors qu'il y a des postes de travail vacants ou en pénurie
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L'administratrice déléguée du Forem, Kristine Vanbockestal répond à la question "pourquoi beaucoup de gens restent au chômage volontairement ?" qui pour réponse : les pièges à l'emploi.
Le problème reste une question du manque d'adéquation entre l'offre et la demande des postes à pourvoir et ce que les demandeurs d'emploi ont acquis comme connaissances scolaires ou comme expériences. Dans l'évolution, l'Homme semble fait pour réfléchir et philosopher en s'adaptant à son environnement et son actualité avec l'aide de ses neurones, de son intelligence et pas par l'utilisation de ses muscles.
Vient alors l'idée de rendre gratuit le plus possible les échanges de biens et de services.
En utilisant le moteur de recherche avec le mot "gratuit", on trouve quelques sources d'inspiration de la possibilité de gratuité.
En Belgique (comme ailleurs), il existe des sites pour payer moins cher comme "2ememain" avec des prix fixés au plus bas de produits de réemploi après un propriétaire précédent. Mais ce n'est pas encore gratuit.
Il existe aussi un site "gratuit" avec les bons plans pour ne rien dépenser, un site parle même de Bruxelles gratuit. Oui, mais il s'agit de visiter les musées de la ville un jour de chaque mois. Les autres jours, tout redevient payant. Il faut donc choisir son moment pour ne pas dépenser.
Les meilleurs achats, c'est comme pour l'énergie, ce sont ceux que l'on ne fait pas ou ceux qui sont indispensables pour vivre, se nourrir et pas pour consommer des extras addictifs comme l'alcool, le tabac et les drogues que je citais dans "Vivre au-dessus de ses moyens". Le problème, c'est que le récidives sont nombreuses dans ce genre d'addictions.
Peut-on imaginer une société où tout serait gratuit dans notre société de consommation ultra-marchandisé avec le concept de gratuité généralisée ?
A mon avis, vu l'impact et l'influence de la publicité sur la population, ce n'est pas demain la veille.
Des économistes et politologues l'estiment pourtant viable puisque pour eux, il serait même plus écologique et même plus rentable quand l'inflation dépasse des plafonds et fait des dégâts sur la consommation. Tout est basé sur cette sacré croissance. La volonté de croissance infinie, tout le monde se rend compte que cela ne peut continuer indéfiniment. Aujourd'hui, on parle donc d'inflation avec des taux de 5%. On a seulement oublié que dans les années 80, celle-ci s'élevait avec ces taux qui montaient allègrement de plus de 10% en mangeant en douce, les capitaux investis.
Tout est dans un balancier du prix-performance. Quand les prix trop élevés ne correspondent plus avec la performance et la rentabilité espérées, le nombre d'acheteurs diminue jusqu'à l'extinction dans un décoût de la vie..
Les revendications économiques et les manifestations commencent par réclamer un meilleur pouvoir d'achat. Elles sont légèrement ajustées mais elles ne changent rien fondamentalement puisqu'elles sont très vite éradiquées par une nouvelle augmentation des prix coûtant soit par des diminutions de quantité pour le même prix soit par des diminutions de TVA échangées par des augmentations des accises.
Les tentations autour de l'argent au sujet de la façon de le gérer et de le redistribuer mettent en question le modèle même du capitalisme par du n'importe quoi, construit par des idées de n'importe qui pour ne pas baisser la consommation de chacun ou de l'Etat. Ce modèle transactionnel finit par s'essouffler quand il n'y a plus de réserves disponibles destinées au futur.
Le film récent "Les choses simples" démontre comment une rencontre peut être violente entre celui qui n'en a rien à foutre et l'autre qui vit une vie trépidante avec les communications à portée des mains.
Le déclic d'un tournant finit par se produire. Comme je l'ai déjà écrit, la productivité est souvent réglés de manière interne par une production localisée ou par des produits et des hommes importés, mais c'est la rentabilité qui est en question et que plus personne ne peut suivre les prix qui grimpent exponentiellement et que des pénuries se creusent. Les fondements du capitalisme demande toujours plus de cash-flow comptabilisé au meilleur prix même si c'est aux détriments de l'environnement, de la santé et du bien-être dans une tyrannie de l'instant et de la facilité calquée sur le passé.
C'est en Mésopotamie et puis à Rome que l'histoire de l'argent ou plutôt de la monnaie commence avec les espèces et les transactions non réduites aux objets que sont la pièce de monnaie ou le support papier ... que tout à commencé.
Avant cela, il y avait uniquement le troc représenté par un commerce de compensation avec l'échange de services au pair. Il intervient encore dans le commerce intérieur et dans les échanges internationaux, lorsqu'un pays ne dispose pas d'une devise convertible sans taux d'escompte. Pour le reste, le troc a les désavantages du manque de divisibilité, de mesurabilité et de ne pas laisser une dîme sous forme de taxes, à un gouvernement étatique en place. Jusqu'en 1974, la valeur refuge et de référence était l'or comme métal reconnu comme suffisamment précieux au moment où la fixité de sa valeur vis-à-vis des devises nationales ou internationales n'était plus reconnue.
L'histoire de l'or considéré comme un luxe, a une épopée et une légende
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Le billet "Confiance en l'argent dans le temps et dans l'espace" a été écrit à la suite d'une visite à la Banque Nationale de Belgique et avec des photos de son histoire. Tout est basé sur la confiance du débiteur vis-à-vis de son créditeur et vice-versa. La méfiance est la porcelaine des échanges et des outils de la résilience pour les anciennes mauvaises actions. La vie et la compensation de la mort sont aussi financées par l'argent.
En 2014, Jérémie Rifkin émettait un signal d'alarme dans son livre "La Nouvelle Société du coût marginal zéro" après l'essoufflement du capitalisme. Selon son idée, ce sont les plateformes de partage d'informations qui permettraient de minimiser les échanges financiers et de les dématérialiser sur Internet dans le monde virtuel vers un nouveau modèle de société appelé "freemium" ou "freeware" parallèle au "shareware".
Comme premier stade de ce modèle virtuel, les titres de propriétés sous forme d'actions et d'obligations, sont déjà dématérialisés. Ce ne sont plus que des écritures dans des registres de capitalisation ou de revenus établis dans un échéancier. Ils consistent en des emprunts dont les coupons de revenus sont transférés automatiquement aux emprunteurs pour les gratifier en réponse à leurs acceptations des risques des opérations que le vendeur estiment pouvoir effectuer avec l'argent en une grande Bourse ou une petite bourse.
La presse et la musique ont dû "appâter" de nouveaux clients par la pub de leur action vie des extraits de textes ou de musiques accessibles par Internet. Wikipédia est une base de données construite en Open Source. Les MOOC apportent un circuit parallèle aux méthodes d'éducations officielles scolaires tout en devenant plus réactifs sur l'évolution que l'école obligée de suivre un cursus existant plus lent. Le crowfunding court-circuite les banques par le financement participatif. L'imprimante 3D apporte une impression à la mesure de l'environnement tridimensionnelle qui est le nôtre en prenant des matériaux peu chers comme le plastique et le métal recyclé avec l'aide de l'énergie renouvelable au contact et aux bénéfices des consommateurs et utilisateurs pour réduire les transports des marchandises dans un gain de temps appréciable.
La location de biens plutôt que l'achat de ceux-ci est une option. La brique dans le ventre des Belges ne seraient-ils qu'un vestige obsolète du passé au vu des prix au m2 avec leurs briques dans le ventre en prenant, pour les anciens propriétaires, le viager pour terminer ses jours ?
L'argent n'apporte pas le graal pour réussir ou innover. Il ne fait pas le bonheur même s'il peut y contribuer.
L'Open Source, les blogs, les forums, les vidéos YouTube, les eBooks quand on a assurer ses arrières et ses fonds de caisses se multiplient pour s'enrichir l'esprit au dépend de la monnaie sonnante et trébuchante. Les plus jeunes ont compris que le monde hybride de la virtualité des réseaux sociaux qui ne connaît pas les frontières avec les réalités mises en relief, peut apporter un potentiel de solutions multiples pour devenir des hommes lucides et critiques par cet exercice en commun sans but lucratif.
Le politologue Paul Ariès est de cet avis en porte-parole de "l'Observatoire international de la gratuité" auteur de Gratuité versus Capitalisme' et de "Éloge de la gratuité," paru dans Le Monde diplomatique de novembre 2018 ?
Son projet n'est pas encore arrivé à destination quand on lit "Les ressources offertes par ce site ne peuvent exister sans le soutien financier de nos lecteurs, qui s’abonnent au journal ou qui l’achètent en kiosques".
Depuis 18 ans, demandé pour en faire partie, j'ai participé au lancement sur Agoravox.fr et ses débuts en 2005, en même temps que le début de "Réflexions du Miroir". Au début, il y a eu des rédacteurs qui ont pensé être rémunérés pour la publication de leurs articles. L'idée est très vite tombée aux oubliettes malgré quelques résistants qui demandent encore une cotisation pour leurs efforts comme le fait Paul Jorion sur son blog et d'autres.
Est-ce qu’on travaille trop ?
L’un des arguments invoqués par les partisans d’un relèvement de l’âge de la retraite est que les Français travaillent moins longtemps que leurs voisins, voire qu’ils sont un peu paresseux. Grandes amplitudes horaires, impératifs de productivité, amour du bel ouvrage et surinvestissement de la vie professionnelle semblent aussi caractériser la vie sociale. Le débat se trouve au cœur de la tradition philosophique de Hegel et Marx qui considéraient que l’humain se réalise par le travail alors que Rousseau et d’André Gorz pensaient que la « vraie vie est ailleurs ».
Si ce type d’affairement mène au surmenage, il y a problème de burn-out. Si le type d'activité ne meuble pas le temps, il y a problème de bore-out.
Denis Maillard pense poindre un chassé-croisé entre les retraités qui tentent de se maintenir le plus longtemps possible en activité et les actifs qui, après avoir goûté au télétravail, sont tentés par la « grande démission » et cherchent plutôt à faire entrer un peu de retraite dans leur vie. Le rapport au boulot et à l’oisiveté a été imaginé et évalué de Sénèque à Ivan Illich, de Montaigne à Bertrand Russell. La discussion entre Pierre-Yves Gomez et Céline Marty tourne autour de l'alternative entre libérer l’activité ou se libérer du travail.
Réflexions du miroir de hier
De formation scientifique chimique, j'ai très vite compris que les nouvelles technologies liées à l'informatique allaient bouleverser le travail. Si j'ai œuvré par l'informatique, c'était pour diminuer le travail physique et répétitif souvent plus épuisant et qu'il fallait remplacer par des machines et le travail de réflexions intellectuel pour le reste. Pour ce faire, j'ai assuré mon avenir pendant 40 ans avec curiosité en considérant que c'était plus un hobby qu'un travail. Retraité, si je travaille pour écrire, c'est parce que cela m'amuse et pas pour entraîner des amis Fakeboucistes. Tout en restant foncièrement solitaire, j'assemble mes réflexions dans mes promenades dans la nature en concepts personnels. Le fameux revenu universel pour rendre ce nouveau sens économique ne m'a pas effleuré dans une implication citoyenne aux anciennes formations scolaires qui n'étaient pas à la pointe du progrès. Le jeunisme désiré par les employeurs et l'âgisme, subi par les employés, ne m'ont touché que vers la fin. L'informatique correspondait à un moment où tout était à créer et à écrire avec mon esprit tourné vers la nouveauté à la recherche de solutions jusqu'à devenir un hobby que je pratiquais même en dehors des heures de travail rémunérées tourné vers l'apprentissage sans esprit critique. Quant à cet l'apprentissage, envoyé à des cours obligatoires pour former des experts même s'il n'ont jamais servi. Généraliste, je n'y ai adhéré que quand la logique est bonne.
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" est une citation apocryphe du chimiste, Antoine Lavoisier, sur la conservation des masses lors du changement d'état de la matière.
En début de carrière, j'ai connu quelques nouveaux collègues qui avaient choisi la carrière d'informaticiens sans véritable conviction mais uniquement pour le fait que cela payait bien dans les grandes sociétés. Un jeune qui démarrait dans les années 70, doublait, sans surprise, son salaire en très peu de temps sans même le demander s'il parvenait à mener une sa barque dans le bon sens. Pas besoin de postuler un emploi en informatique dans une entreprise. Celle-ci sautait sur les candidats disponibles. Beaucoup ont quitté pour se mettre à leur compte en créant des start-ups.
Deux anecdotes sont amusantes pour mettre dans l'ambiance de cette époque qui remonte à plus de 40 ans.
Fin des années 80, dans l'IT, la filiale belge de mon employeur américain a été reliée à la filiale néerlandais localisée près d'Amsterdam. J'y allais deux fois par semaine. J'ai toujours été bien reçu avec l'obligation de m'atteler au perfectionnement de la langue néerlandaise. Cees Rood était mon chef hollandais. Il m'a dit, un jour, que le monde était mal fait. D'après sa théorie, l'argent devrait être plus disponible pour les jeunes pour répondre et combler leurs fantasmes. Il allait plus loin en ajoutant qu'il faudrait tenir les seniors en mouvements pour qu'ils ne rouillent pas en attendant le moment où la vieillesse les arrêtera définitivement. Les bobos de cette génération n'avaient qu'à empêcher leurs décrépitudes bâties sur leur fortune ou infortune de leur vie active. C'est un peu ce que j'ai compris par ses conseils et que j'ai presque adopté à la lettre en créant des réserves.
Il m'a aussi raconté le résultat d'une mauvaise compréhension de ce qu'est le travail d'un auditeur qui lui avait demandé le rapport avec les règles de son "disaster plan" qu'il avait adopté. Après l'explication de ce qu'il faisait en cas d'incendie, il a répondu : "Je téléphone aux pompiers, je prends mon chapeau et mon manteau et je rentre chez moi". Le rapport de l'auditeur qui a suivi, l'a saqué et il n'est plus jamais monté à l'échelon supérieur dans la hiérarchie.
Pour fêter ma dernière visite, j'ai apporté un exemplaire de toutes les différentes bières que font nos brasseries belges pour remplacer la Heineken ou "volle melk" et le "karne melk" à table avec les meilleurs vœux à ton épargne.
A cette époque, personne n'aurait imaginé poser la question de possibilité de la gratuité des choses car l'argent coulait "doucettement" à cette époque dans le style égocentrique et du chacun pour soi sous la houlette du président américain Ronald Reagan en maître du jeu. Vu le nombre d'informaticiens était relativement restraint, solidaires, ils se connaissaient en fonction de leurs connaissances.
Réflexions du miroir d'aujourd'hui
Mon chef de l'époque doit être entré dans le club des octogénaires. J'ignore s'il a respecté ses propres conseils. Quand un jeune considère que la voie choisie dans l'informatique et du virtuel, ne le correspond pas, il l'abandonne et se tourne vers des fonctions plus terre-à-terre dans les grands espaces et dans l'agriculture. Pour les jeunes, la vie privée a pris plus de poids que la vie au bureau et la solidarité a gagné beaucoup de points. Chaque jour de cette semaine sera marquée de manifestations et de grèves dans les services publics. Lundi, les pensions, mardi, les services de secours. Mercredi, les droits des femmes. Jeudi, distribution de tracts pour sensibiliser la population. Vendredi, tous les services publics. Les manifestations sur le climat et le réchauffement climatique ont été oubliées.
C'est dire à quel point, il y a 50 ans, les Pink Floyds dont je parle en fin de Retour vers le futur entre le temps et l'espace avec leur l'album "Dark Side of the Moon" était précurseur. La plage « Money » se moque déjà de la cupidité et du consumérisme en utilisant des paroles ironiques et des effets sonores liés à l’argent. « Us and Them » aborde l’isolement des déprimés avec le symbolisme du conflit et l’utilisation de dichotomies simples pour décrire les relations personnelles. « Any Colour You Like » s’attaque à l’illusion de choix que l’on a dans la société. « Brain Damage » se penche sur la maladie mentale résultant de l’élévation de la célébrité et du succès au-dessus des besoins de soi. Par la présentation de la conquête spatiale, « Eclipse » épouse les concepts d’altérité et d’unité, tout en encourageant l’auditeur à reconnaître les traits communs partagés par l’humanité.
Les politiciens sont très intéressés par la célébrité et l'argent et un peu moins par les responsabilités que la fonction de management implique.
Le cactus parlait des pensions à la Chambre mais pas dans la chambre
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Ce qui n'a pas changé c'est que chacun reste à privilégier et à défendre son pré carré avec l'illusion qu'il est le meilleur entre les autres.
Alors, oui, le droit à la paresse est de rigueur après une carrière bien remplie et de se réveiller en douceur.
Mais que va-t-on faire avec le "nouveau" modèle qui génère du temps disponible sans le travail comme moyen de gagner sa vie et pour rendre accessible aux choses de la vie quand l'argent a toujours été le sang de la vie en temps de paix et du nerf en période de guerre ?
Cette question demande beaucoup plus que des réflexions mais un changement de cap à 180°.
A la retraite, avec deux mains gauches, il ne me restait que de raconter et d'expliquer les tenants et les aboutissants par écrit depuis 18 ans avec un œil fixé sur le passé, le présent et l'avenir.
Le monde vire de plus dans les extrémismes et au nationalisme exacerbé aux Etats Unis avec Trump, en Russie avec Poutine, en Israël avec Netanyahu. Pas sûr qu'il s'intéresse à la gratuité dans un tel contexte.
Heureusement, Zachary Richard nous ramène sur le chemin de la raison avec l'esprit acadien.
J'ai posé la question par l'intermédiaire de ChatGPT : "Peut-on imaginer une société où tout serait gratuit ?"
Sa réponse n'est pas circonstanciée : "Il est difficile d’imaginer une société où tout serait gratuit, car cela impliquerait une redistribution complète des ressources et une remise en question des principes économiques actuels. Cependant, certaines ressources pourraient être fournies gratuitement dans une société idéale où les besoins de base de chaque individu seraient satisfaits.
Par exemple, les services de base tels que l’éducation, les soins de santé et la sécurité publique pourraient être fournis gratuitement par le gouvernement dans une société où les citoyens ont des besoins égaux. De plus, des programmes de soutien gouvernementaux pourraient être mis en place pour aider les personnes ayant des difficultés économiques à subvenir à leurs besoins.
Cependant, il est important de noter que même dans une société idéale où tout serait gratuit, il y aurait probablement encore des coûts associés à la production et à la distribution des biens et services. Par conséquent, il serait difficile de fournir tout sans frais. De plus, les gens ont des préférences différentes en matière de biens et de services, ce qui rendrait difficile de répondre aux besoins de tous sans coût.
En fin de compte, il est peu probable qu’une société où tout serait gratuit puisse exister, mais il est possible de travailler vers une société où les besoins de base sont satisfaits et où les coûts pour les biens et services essentiels sont raisonnables et accessibles à tous".
L'IA exprime la difficulté de la gratuité, elle n'a pas muté dans ce nouveau paradigme. La semaine dernière, je parlais de la trilogie "Retour au futur" dont j'ai vu le 3ème épisode ce dimanche.
J'aime l'imagination des gens comme Steven Spielberg.
C'est pour cela que je termine avec la nouvelle chanson des Enfoirés.
Oh, Oh, Oh, avec les gens qui rêvent et apportent révolutions et résolutions...
Allusion