Législatives 2024. Illusions perdues et entourloupes. Le piège identitaire

par Octave Lebel
lundi 24 juin 2024

Faisons notre deuil et ouvrons les yeux. Laissons tomber nos illusions et changeons notre amertume en détermination et courage. Regardons en face la véritable nature du pouvoir et de ses acteurs : la ballade française de Jean-Marie, Nicolas, Vincent, Eric, Marine, Marion et Jordan avec Emmanuel. Sans nous désormais.

Voter pour des oligarques ?

Allons-nous être assez couillons pour voter ou regarder voter  pour des milliardaires de la mondialisation, propriétaires opportuns et intéressés de l’essentiel des médias et des instituts de sondages. Allons-nous voter pour le maintien de leur ISF, niches fiscales, super-rentes, leur pouvoir médiatique pas assez suffisant encore paraît-il, pour leurs subventions sans contreparties qu’ils perçoivent dans des proportions que l’on a peine à imaginer en comparaison avec l’argent dédié à la solidarité sociale que l’on nous dit dispendieuse ? Des oligarques qui se cachent sans vraiment se cacher derrière l’extrême-droite maintenant que leur champion actuel n’est plus en capacité de garder la maison et de justifier le système où ils se sentent si bien avec toujours le même appétit de vouloir continuer de s’enrichir et de régner. Qui pompent tellement de richesses que les chiffres semblent relever de la fiction et que nous ne réalisons pas vraiment la situation et qu’il s’agit en réalité des possessions et revenus de quelques-uns, alimentés en continu par des logiques de répartition des richesses que nous produisons, sans plus vraiment chercher à en comprendre la justification et les effets sur l’économie en général et nos politiques publiques et leurs financements. Noyés et banalisés dans le traitement de l’actualité avec l’augmentation du prix de l’essence et celle de quelques euros du SMIC et autre et on passe à autre chose.

 

Qui ne comprend pas ?

Ce que redoutent avant tout ces oligarques et leurs obligés, c’est que le plus grand nombre d’entre-nous réalise qu’il y a d’autres façons de faire. D’autres façons de réguler l’économie, d’autres façons d’utiliser l’outil fiscal, d’alimenter, de construire et d’équilibrer les budgets de la nation, de dégager des capacités d’investissement et d’en déterminer les priorités et le pilotage, d’autres façons de défendre nos intérêts dans l’UE et dans les instances internationales.

Prix Nobel d’économie, Esther Duflot soutient la logique du programme économique du Nouveau Front Populaire parce qu’il est fondé sur l’efficacité économique de satisfaire d’urgence toute une série de besoins en attente par une répartition équitable du fruit des richesses produites. En revalorisant en fait la valeur accordée au travail.Qui ne comprend pas ?

Pour rappel, 100 milliards et plus, le chiffrage du programme fait par d’autres qui font semblant de ne pas comprendre. Ce serait fou. Ah oui, pour mémoire, 100 milliards d’argent ont été versé aux actionnaires par le CAC 40 en 2023 et 180 milliards sont perdus chaque année en niches fiscales et exonérations diverses sans même devoir évoquer ici l’évasion fiscale qui se chiffre en milliards elle aussi. Cette autre réalité, un peu honteuse, sensible à la lumière, qui nous est présentée comme un mal nécessaire voire une maladie incurable mal identifiée qu’il s’agit juste de surveiller sans trop de moyens afin d’éviter tout zèle intempestif. Pour mémoire, les ultra-riches payent 2% d’impôts, les classes populaires et intermédiaires 50%. Incroyable mais vrai (1). Bardella n’augmentera pas leurs impôts tout en prétendant se préoccuper de la dette. Le NFP, si. Devinez pour qui (2).

 

Une démocratie de citoyens, quoi d’autres ?

Ce que redoutent également par-dessus tout nos oligarques et leurs obligés, c’est que, par-dessus le marché, nous nous mêlions sérieusement du fonctionnement de notre démocratie. Nous mettant en tête de mettre fin à leurs privilèges et pouvoirs bien à l’abri, avec quasi pas de comptes à rendre, derrière la façade d’une démocratie libérale se faisant passer pour représentative. En marchant résolument vers une démocratie de citoyens. Nous sommes bien d’accord. C’est essentiel et même, puisque la démocratie nous est indispensable, il faudra aussi, comme nous l’avons appris à nos dépens, que nous nous donnons les moyens institutionnels de nous préserver de ceux qui la détournent. L’enjeu de fond mais aussi le danger vital pour cette oligarchie étant la mise en place d’une démocratie fonctionnelle de citoyens respectés et en capacité de se faire respecter et de mandants responsables. Pouvoirs et contre-pouvoirs. S’appuyant sur des institutions renouvelées confiant la responsabilité du pilotage de l’économie au politique et garantissant justice sociale et solidarité.Conjuguées avec une responsabilité écologique partagée équitablement pour tous.

Boucs émissaires et manipulation.

Allons-nous donc encore une fois nous laisser piéger en nombre suffisant par la vieille manigance qui se transmet de génération en génération, celle du bouc émissaire qui sert à tout et essentiellement à protéger de leurs responsabilités ceux qui sont à l’origine et responsables pour l’essentiel de la perpétuation des difficultés et des tensions auxquelles ils ont structurellement contribué et qu’ils prétendent dénoncer maintenant en l'instrumentalisant comme jamais. Le piège tendu aux classes moyenne et populaire, celui de l’immigration et de tout ce qui lui est généreusement associé. Du repli identitaire qui explique tout, et qui tant qu’à faire, permet de prétendre avoir des solutions aussi sur presque tout. Qui nous séduit parce que nous avons tous besoin de comprendre tout ce désordre et que nous sommes entretenus dans une surinformation superficielle, oppressante, qui nous présente un monde divisé et peu compréhensible, traversé d’injonctions souvent contradictoires. Il y a ici juste à suivre, se laisser porter et finir par communier ensemble en s’en remettant à des qui disent savoir, qu’on voit, entend, lit, tous les jours, partout dans les médias et les réseaux sociaux. Qui canalisent nos colères et nos émotions sur des choses faciles à partager, répétées sans fin. Qui ne nous embêtent pas avec le pourquoi du comment et qui nous donnent des réponses fortes comme des évidences ce qui nous rassurent. Nous rassemblant sur un accord à peu de frais qu’on finit par ne plus remettre en question pour avoir au moins un groupe où rester et des explications et des plaintes à partager sans trop se prendre la tête. Nos colères sont branchées sur des faits soigneusement choisis, mis en tension, grossis, répétés, imposés, interprétés sans plus de respect des personnes ni de la stricte réalité des situations (mais pourquoi faudrait-il prendre des gants et se compliquer la vie ?). Qui donnent lieu à des slogans bien balancés et de véritables mantras de propagande qui inondent l’espace médiatique et les réseaux sociaux. Que l’on retrouve dans la boucle des sondages qui reprennent leurs thèmes et formulations ce qui fait dire à leurs concepteurs que leurs résultats en montrent la pertinence. Et qui reviennent sans cesse ensuite comme une confirmation. C’est facile à mettre en place parce que ce sont toujours les mêmes qui sont à l’origine de la commande et de la fabrique et de la mise en musique puisque nos oligarques contrôlent pour l’essentiel et la presse et les instituts d’opinion. Tandis que les pouvoirs publics ont renoncé à toute régulation sur la validité technique de ces outils et de leurs emplois dans le cadre du débat politique. Et que bien sûr ceux qui possèdent ces outils ont bien l’intention d’en encore améliorer et élargir l’usage si nous les laissons faire.

Le piège identitaire.

Prenons garde à la perversité de cette approche qui cherche à s’imposer depuis très longtemps et dont la fonction est de protéger les oligarques et leurs affiliés de la nécessité d’un partage équitable de la valeur de notre travail, ce qui vient heurter de front leurs intérêts. Approche qui ont conduit leurs représentants politiques à maintenir et entretenir des conditions matérielles et morales de différentiation et relégation qui mènent à d’inévitables tensions entre les différentes strates des classes moyennes et populaires notamment par la peur du déclassement et la stigmatisation des plus pauvres avec parmi eux les derniers arrivés, les immigrés. Et en bout de chaîne tout un réseau de ghettos de pauvres et d’immigrés (nous sommes en Europe, derrière l’Angleterre, les champions des ghettos). Et bien entendu la dérive vers la délinquance dont les premières victimes sont ceux qui sont relégués dans ces ghettos. Transformant ainsi la lutte pour la justice sociale pour tous, travail, niveau de vie, présence de services publics de qualité, santé, éducation, logement, transport, sécurité publique, école, formation, loisirs et culture en une lutte identitaire des uns contre les autres. Nos oligarques sont censés alors être tranquilles et même faire des affaires dans le secteur de la sécurité pendant que les politiques en cultivent la rente électorale en faisant des lois qui vont bien. Qui se retournent ensuite contre la protestation sociale dans une pente déjà bien présente dans l’encadrement des manifestations et du droit de grève, de la remise en cause du droit du travail et des droits syndicaux. Où ceux qui l’expriment et la portent politiquement font l’objet d’intimidations et de tentatives d’exclusion d’un nouveau champ démocratique tracé par les représentants des oligarques et leurs inévitables relais de la sphère médiatique. Prenons garde à cette dérive autoritaire bénéficiant maintenant de toute la puissance des médias qui ne s’arrêtera pas d’elle-même. Ici se trouve un enjeu crucial de la situation politique actuelle. Ceux qui pensent y voir une opportunité pour ce qu’ils croient être leurs intérêts immédiats devraient ne pas douter d’être les prochains sitôt les autres sortis du jeu comme cela se passe toujours.

Un désordre qui vient de loin mais pas de nulle part.

Rappelons que l’islamisme (l’islam politique) a été importé et stimulé par l’irresponsabilité de nos dirigeants dans nos affaires intérieures (une loi tous les 2,3 ans sur l’immigration). Et surtout pas de volonté transpartisane engageant les uns et les autres sur ce dossier alors que la commission Stasi sur l’application du principe de laïcité avait été un bon début en 2003 de même que l’Avis du Conseil National des Villes de novembre 2006 sur les émeutes urbaines de 2005. Travaux qui auraient pu lancer une dynamique vertueuse si, nous citoyens, avions été pris à témoins et les dirigeants politiques mis devant leurs responsabilités. N’oublions pas par ailleurs le suivisme de ceux-ci vis-à-vis d’un certain type d’ordre international remettant en selle l’islamisme qui était alors en net recul, ordre qui a ensuite déstabilisé le Moyen-Orient au point d’être mis en devoir de combattre l’islamisme ayant échappé aux apprentis-sorciers qui l’avaient nourri.

Passons sur Macron qui croit encore pouvoir donner le change en se jouant de nous avec le pseudo-adversaire qu’il s’est désigné depuis 2017 en pensant disqualifier et désorganiser la gauche en singeant les arguments de celui contre qui il prétend protéger on ne sait plus vraiment quoi si ce n’est nos oligarques qui doutent maintenant de lui.

N’oublions pas que des dirigeants comme Sarkozy par exemple et d’autres aussi, dont les héritiers ne se gênent pas pour donner des leçons, qui tout en dénonçant l’islamisme, ont fermé les yeux sur bien des choses, pris des décisions aberrantes. Pas de réel contrôle sur les imans qui vient seulement d’être mis en place, baisse, à contretemps et courte vue des effectifs de la justice et des forces de sécurité avec fluctuation et politisation des doctrines. Quasi suppression de la formation des enseignants pendant un quinquennat. Mise en place d’organismes représentatifs de l’islam lui donnant en réalité un espace de concurrence politique en confortant la représentation par l’origine géographique. Agissant, qui plus, est à contre-courant avec l’aide précieuse de l’extrême-droite, à la recherche permanente et vitale pour elle d’une rente électorale, en sabordant ou freinant les politiques de liquidation des ghettos de pauvres et d’immigrés (47% des communes ne souscrivent pas à l’obligation légale de 25% de logements sociaux en 2023). Avec des pouvoirs publics restant en réalité incroyablement passifs vis-à-vis des trafics de drogue et de leur pouvoir de désocialisation au nom du bon déroulement des affaires et des importations et exportations. Un suivi difficilement compréhensible des fichiers S, avec des fonctionnaires des forces de sécurité et de l’Education Nationale maintenant mis au premier plan de toutes ces contradictions et occasions manquées. Mettant en jeu leur vie, dans une ambiance où faute de responsabilités assumées, l’hypocrisie, l’opportunisme et la récupération règnent.

 

Du pain sur la planche.

Le RN, la droite, la macronie choisissent de mettre en avant les difficultés qui traversent notre société au cœur des campagnes électorales en faisant un focus sur la population des ghettos parce qu’ils n’ont plus rien à proposer qui puissent tranquillement être examiné à l’aune de leurs responsabilités et de la cohérence du vote de leurs élus ici et au parlement européen où ils se rejoignent quand il s’agit de défendre les intérêts de l’oligarchie. Il appartiendra à la gauche de mettre fin aux ghettos dont les premières victimes au quotidien sont ceux qui sont condamnés à y vivre sans avoir le choix. L’islam, qui n’est pas réductible à l’islam politique pas plus que l’on ne peut résumer le catholicisme à l’inquisition, aux croisades ni aux dérives que l’on sait, est une religion qui, comme les autres ici, a commencé de se fondre dans la diversité de notre pays bon an mal an. Qui sera d’autant mieux inscrite dans la laïcité que nous ne laisserons pas des démagogues faire de ce principe fondateur de notre république un prétexte pour des visées électoralistes à court terme. Il y a des endroits où l’enseignement privé catholique accueille 50% d’enfants musulmans à cause de la dégradation des services publics notamment dans les zones dites sensibles. Il est nécessaire de reprendre sérieusement en main l’aménagement du territoire et l’organisation de l’école entre autres. Les couples d’immigrés deviennent à 30 % mixte à la seconde génération puis à 50% à la 3ème mais on n’en parle jamais. Et la vie va son chemin comme elle peut.

En France, rappelons-le, en 2023, 49% des communes ne souscrivent pas encore à l’obligation de 25% de logements sociaux. Et chacun peut voir le laisser-faire vis-vis des réseaux de drogue au nom des affaires, d’une diplomatie complaisante avec les pays d’accueil où résident les chefs de réseaux d’approvisionnement ainsi que d’une conception perverse de la paix sociale. N’oublions pas que les politiques de démantèlement des ghettos ont été torpillées par la droite de Sarkozy et l’extrême-droite suivi par la macronie quand la gauche puis finalement Chirac (Loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er août 2003), avaient fait le diagnostic de la ghettoïsation et lancé les opérations.

Sans vergogne et sans surprise, les mêmes tentent maintenant de récupérer les malheurs qu’ils ont occasionnés afin de continuer leurs méfaits et d’en profiter encore. Avec si besoin un régime oligarchique encore plus autoritaire en coalition avec l'extrême-droite pour donner le change le temps que cela dure. C’est dire à quel point ils nous prennent, nous leur concitoyens pour des imbéciles. Renvoyons-les dans les oubliettes de l’histoire.

 

Ne loupons pas l’occasion.

Ne loupons pas l’occasion de faire tomber d’un coup l’adversaire à deux têtes, la macronie et la lepénie et ses supplétifs. Nous y sommes, c’est à portée de mains. Nous savons maintenant que nos adversaires à deux têtes sont toujours avantagés par les sondages qui les poussent, nous donnant plus faibles et cherchant à nous décourager. Serons-nous-nous les pauvres moutons sans cervelle qu’ils croient et que l’on peut détourner de l’urne, ou l’y conduire, le bon bulletin à la main ? Il s’agit pour nous de revenir aux fondamentaux pour savoir quels sont les enjeux de fond dans l’accélération du temps que nous vivons et de ne pas les perdre de vue. Le NFP est le levier actuel qui va faire au mieux pour avancer dans des conditions difficiles provoquées par la représentation à deux têtes des oligarques qui aimerait bien nous imposer ses manœuvres. La macronie et la lepénie conçoivent depuis 2017 les élections comme des pièges à tendre au corps électoral en s’appuyant sur une abstention massive qui en réalité les protège tous deux de la sortie du jeu. Mettre fin à l’abstention de masse est incontournable pour nous parce que les deux compères font le plein de leurs voix par des jeux de vases communicants comme on a pu le voir aux dernières présidentielles et législatives en s’échangeant des voix quand ils se sentent en danger.Observons au passage que ceux qui n’ont rien à craindre de la lépénie en terme d’intérêts économiques, ce sont les nantis électeurs traditionnels de Macron. Donnons une majorité au NFP sans faiblir dès le premier tour et sans état d’âme parce que les électeurs de la macronie et de la lepénie et de la droite n’en ont jamais.

Les deux compères devenus concurrents sont aidés bien sûr par les ruses des chefferies médiatiques qui sont là pour ça, notamment dans les moments décisifs. Elles ne sont pas infaillibles mais toujours déterminées. Elles jouent leur place. Minoritaires en voix et gagnants en élus dès lors que nous ne votons pas suffisamment et/ou que nous nous divisions, ces gens nous dominent et élus, n’hésitent pas alors à se servir de leur pouvoir contre nous. Votons résolument dès le 1er tour afin d’effacer tous ces scrutins que nous n’aurions pas du perdre quand on voit le gâchis actuel. Imposons notre rassemblement dans les urnes, le rassemblement citoyen. Celle de la responsabilité retrouvée parce que nous avons des choses urgentes et difficiles à faire.Et n’oublions pas que nous n’aurons jamais rien de solide et durable sans notre mobilisation au-delà du soir du vote dans la vigilance et la lucidité.

Ce sont nous les citoyens-électeurs qui faisons entrer ou sortir du terrain ceux qui ne nous respectent pas et dont la conception de la politique est de nous vouloir sous leur coupe le temps d’une élection pour pouvoir ensuite nous faire marcher à leur pas.

Ne nous laissons pas distraire et encore moins embarqués par les petites aventures et intrigues personnelles et encore moins par la propension des médias à nous y fourvoyer en travaillant à nous détourner de l’essentiel afin de nous faire perdre de vue les véritables enjeux. Mettre sur pied une démocratie de citoyens éclairés, respectés, dont on ne pourra plus organiser la division pour mieux les contourner et des mandants responsables. Une démocratie fondée sur la justice sociale et la responsabilité écologique. Intéressons-nous à voir qui y travaille depuis longtemps et qui au bout du compte sera utile, fiable et compétent pour nous faire avancer sur ce chemin.

C’est nous, les citoyens-électeurs qui trancheront si nous le voulons parce que ne nous sommes les béni-oui-oui de personne et que nous jugerons en conscience et connaissance. En espérant, malgré tout, que l’abstention et les manipulations qu’elle permet ne soit pas toujours et encore le meilleur atout pour les gagnants quels qu’ils soient. En lieu et place de la responsabilité et la compétence politique dont nous avons besoin.

Quelques repères :

Population immigrée et étrangère en France : Données annuelles de 1921 à 2022. Lecture : en 2022, les immigrés représentent 10,3 % de la population totale. En 2022, 48,2 % d’immigrés vivant en France sont nés en Afrique. À noter la première génération enregistre ¼ d’unions mixtes et la seconde 2/3.

● Pour mémoire, la France est le 16e pays de l’Union européenne (UE) pour la part des immigrés dans sa population, quand celle-ci atteint 17 % en Belgique, 18 % en Allemagne ou 19,5 % en Suède. Environ 290 000 immigrés arrivent chez nous chaque année. Soit 0,4 % de la population, contre 0,9 % en moyenne dans les pays de l’OCDE et de l’Union européenne.

https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381757

file :///C :/Users/PS/Downloads/Chiffres_Cles_IMMIG_2020_web_v3-1.pdf

Intégration des immigrés sur le marché du travail, Mai 2021, Ministère de l’intérieur, Direction générale des étrangers en France.

file :///C :/Users/PS/Downloads/IM_101_Integration_immigres_marche_travail-v2.pdf


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