Tous électrifiés en selle

par Réflexions du Miroir
mardi 7 juin 2022

Le 3 juin, c'est le jour de fête du vélo... du moins, à Bruxelles.

En juillet 2014, j'écrivais "Le futur du vélo" dans lequel je ressentais ce qui allait se passer à son sujet.

Je l'ai relu... et j'ai relu le billet "Le vélo ira loin", qu'avait écrit Zen au même moment.

C'est peut-être une raison de remettre le couvert en cherchant comment le vélo a évolué.

Cet fête du vélo de ce 3 juin était présentée à la radio avec ces mots comme un adolescent qui progresse avec des crises (Podcast). 

Déjà quelques remarques après cette interview du patron de "Morning Cycles".

Pas étonnant que les vélos ressortent des caves en cette période de printemps frisant l'été.

Pas étonnant non plus, que l'on trouve plus de vélos comme moyen de transport quand les terrains à traverser sont plus plat.

Bruxelles n'est pas une ville plate. Elle est très vallonée et parcourue par de faux plats alors que dans le Nord et au Nord-Ouest de Bruxelles, les vélos ont pris la prédominance dans les transports.

Pour visiter le centre de Bruxelles, le vélo reste le moyen le plus efficace. Les rues à sens uniques ne sont pas interdites aux vélos dans les deux sens.

Le vol de vélo est en plein boom et les assurances sont une des solutions au problème. Plus les vélos sont chers, plus ils attirent les convoitises.

Il est possible de louer des "Villo" sur les rues de Bruxelles une version du "Vélib".

Cela a commencé non électrifiés. Puis les vélos électrifiés de location ont fait leur apparition. Je ne sais pourquoi, pas très longtemps. Un poids excessif ? En finale, ce sont les trottinettes électriques à louer qui ont envahi les rues, avant parfois de revoir des Vespa à louer qui reviennent au temps jadis.

Là, ce n'est plus du sport du tout. L'endorphine produite par le sport, la participation aux soucis et aux respects de l'environnement ne sont plus assurés. 

Au niveau des chutes, dès qu'on dépasse les 25 km/h, bonjour les dégâts.

Une pub amusante, mais non rémunérée, pour l'occasion m'a fait sourire :

Touring remet le couvert

"Comme d'autres sports, le vélo abaisse les niveaux de cortisol et d'adrénaline dans l'organisme, réduisant ainsi le stress. L'activité physique favorise la circulation sanguine, le métabolisme et un sommeil de meilleur qualité. Les muscles sont tonifié. On atteint presque 80% des déplacement sur une distance entre 5 et 15 km... sans embouteillage et sans recherche de parking".   

Il est dit "par tous les temps" dans la première image.

Là, expérience oblige, je ne suis pas très favorable quand c'est possible de faire autrement quand ce n'est pas que la pluie qui pourrait entraver les déplacements.

Sous la neige ou pire quand la glace insidieuse recouvre le sol, le vélo n'est pas l'idéal.

"Dans les pays scandinaves, on dit que le sale temps n'existe pas. Il n'y a que des vêtements inappropriés".

D'accord, mais dans ce cas, je me suffis à l'exercice de mes seules jambes par du jogging et ce n'est pas plus mal. 

Mais c'est vrai, il faut être équipé en fonction du climat et protéger la tête par un casque.

Les dérapages sont souvent incontrôlables sur deux roues.

Des chutes à vélo, j'en ai connues quelques unes mais sans gravité.

Les cales-pieds vélo du type "Quick lock", je ne m'y suis jamais fait. 

J'ai une très vieille anecdote qui revient à point nommé des années par après par le troisième larron de la "farce".

Un jour, le premier larron, moi, pris dans une conversation avec une attention diminuée, je chute. Je reprends le vélo après un soin primaire. Le deuxième coureur d'occasion, crève le pneu d'une roue, n'a aucun moyen de réparation et continue sa route sur la jante. Vu le bruit qu'il fait, les passants lui font remarquer le problème et lui qui, furieux, fait en réponse un bras d'honneur. 

Avoir la pression artérielle optimale passe par la vérification de la pression des pneus. Comme le froid a un impact sur l'autonomie de la batterie, et si ce sont les premières sorties à vélo après l'hiver, une vérification de l'état de santé de la batterie (SoH) s'impose.

Alors, tous en selle et bon vent sans moteur et donc, sans électricité. 

Ne pas oublier que, dans ce cas-là, si en partant, le vent est dans le dos, au retour, l'avoir de face, cela craint un peu plus... 

La Petite Reine donne parfois des surprises...

Dans un mois, lors du Tour de France, les surprises seront d'un autre ordre.

Quant au passé, j'ai éprouvé un plaisir à relire l'article de Zen avec ses commentaires qui m'ont rappelé mon copain asterix décédé depuis trois ans.

Allusion

 

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