De la diversion

par politzer
samedi 8 mars 2025

 
 UN ENNEMI INVENTÉ

L’UE nous vend une guerre imaginaire contre la Russie pour masquer sa crise pourrie. Ils nous bassinent avec leur ‘menace russe’, leurs 800 milliards de réarmement, mais c’est une galéjade ! La Russie n’a pas envahi l’Ukraine pour prendre Kiev – 75 000 hommes contre 2,5 millions d’habitants et 300 000 soldats OTANisés, vous y croyez, vous ? Une plaisanterie ! Elle est entrée dans le Donbass, une légitime défense contre l’OTAN qui la menace depuis des années !
 
Et l’OTAN ? Une trahison pure et simple ! En 1990, Gorbatchev a accepté la réunification allemande en échange d’une promesse : pas d’élargissement vers l’Est. Baker l’a juré à Gorbatchev, archives à l’appui ! Et qu’ont-ils fait ? Ils ont poussé l’OTAN jusqu’aux portes de la Russie – Pologne, Baltes, Ukraine en ligne de mire. Une parole trahie, un couteau dans le dos ! Pourquoi ? Pour leur doctrine de première frappe gagnante. Fini la dissuasion ! Maintenant, c’est frapper en premier, depuis des bases à cinq minutes de Moscou – cinq bases souterraines en Ukraine, prêtes à rayer la Russie en un éclair. Les Russes ont vu le piège, et ils ont réagi !
 
Qui profite de ce cirque guerrier ? Les industriels militaires, les actionnaires, les politiciens vendus, et leurs perroquets bellicistes à la télé ! Dassault Aviation – leurs actions ont grimpé de 147 % depuis 2022, des milliards pour leurs Rafale pendant que nos usines ferment. Beretta construit des usines à 60 millions de dollars aux États-Unis pendant qu’on paie leurs flingues. Thales, +164 % en bourse, se gave sur nos impôts avec des radars et des drones. Lockheed Martin, Boeing, Raytheon – les Ricains empochent 45 milliards par an, reversant un quart aux actionnaires alors que leurs PDG palpent 25 millions !
 
Les politiciens ? À Washington, Adam Smith rafle 1,6 million des lobbies militaires pour pousser la guerre. En France, Macron et LREM nous saignent avec leur réarmement pendant que la dette explose à 114 %. À Bruxelles, von der Leyen orchestre ça pour les banquiers et les marchands d’armes.
 
Et sur vos écrans ?
Les va-t-en-guerre nous tympanisent ! Pascal Praud sur CNews braille ‘il faut armer !’ comme un disque rayé. Ruth Elkrief sur BFMTV agite Poutine comme un croque-mitaine. Yves Calvi sur LCI nous serine ‘résistez !’ comme si on était en 1940. Bernard-Henri Lévy, partout, vend ses croisades à coups de millions et traite la Russie de ‘nouvelle Allemagne nazie’. Vincent Desportes, le général télé aux portes de l'EHPAD, réclame chars et missiles à chaque JT. Éric Naulleau, ex-pro-vax repenti, hurle maintenant contre Moscou sur Sud Radio. Jean-Michel Aphatie sur LCI tonne ‘l’Occident doit frapper fort !’ sans voir la facture qu’on paie. Et Nicolas Tenzer, sur France Culture, rêve d’une ‘capitulation russe’ – ‘c’est notre guerre !’ qu’il dit, pendant qu’on crève sous leurs dettes !
 
Même Marine Le Pen et son majordome Bardella s’y mettent ! MLP, sur France 2, balance ‘il faut soutenir l’Ukraine face à Poutine’, et Bardella, sur RTL, appelle à ‘plus de fermeté’. Sébastien Chenu, sur BFMTV, joue les durs : ‘la Russie menace notre sécurité !’ Eux qui se disaient anti-système, les voilà alignés sur l’OTAN, prêts à envoyer nos gosses au casse-pipe !
 
Les Ricains ont deux plans : Biden, porté par les minorités woke – Noirs, Latinos – pour une guerre sans fin qui saigne Moscou et engraisse le complexe militaro-industriel ; Trump, soutenu par la classe ouvrière et les anti-woke, qui stoppe le soutien à l’Ukraine, se dégage de l’OTAN et mise sur la réindustrialisation – usines, jobs, pas canons. Deux stratégies, mais sous Biden, c’est l’armement qui rafle la mise !
 
Aujourd’hui, l’UE copie ce jeu capitaliste. Dette à 114 %, usines qui ferment, taux de profit qui s’effondre – alors ils inventent un ennemi russe et balancent des milliards aux Dassault, Beretta, Thales. Merkel et Hollande ont avoué leur forfait sur Minsk : ils ont saboté la paix pour armer la guerre ! Ils veulent nous faire peur avec Poutine pour qu’on avale leurs coupes, qu’on resserre les rangs comme des moutons.
 
Le Parti de la Liberté et du Progrès Social dit non ! Pas de guerre bidon pour leurs dettes capitalistes. Pas d’ennemi inventé pour engraisser leurs copains ! On veut la liberté et le progrès – pour les ouvriers, pas pour les technocrates de Bruxelles !

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