#Retraite : augmenter l’âge de départ, baisser les pensions, le double objectif de Macron-UE-MEDEF

par taktak
mardi 23 juillet 2019

Retarder l’âge de départ à la retraite, baisser les pensions, c’est le double objectif principal de la réforme des retraites voulue par le régime Macron sur ordre de l’Union Européenne et du MEDEF. Applaudi par les grands patrons, le rapport Delevoye répond effectivement aux ordres donnés dans les recommandations par pays par la Commission européenne ces dernières années au gouvernement français.

Avant d’examiner le contenu de cette contre-réforme des retraites, il est indispensable de rappeler que :

Derrière le marketing, la com’ et la propagande, les mécanismes de la réforme – si les travailleurs de France ne se mobilisent pas massivement pour lui faire échec – s’annoncent catastrophiques :

En définitive, les seuls gagnants de la réforme sont connus et ce sont ceux qui se sont bruyamment félicités du rapport, les grands patrons :

https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/retraite-augmenter-lage-de-depart-baisser-les-pensions-le-double-objectif-de-macron-ue-medef/

Dossier spécial : les explications du Front Syndical de Classe

http://www.frontsyndical-classe.org/

CONTRE-REFORME des RETRAITES : l’objectif MAJEUR de la baisse des pensions

Effectivement, ce jeudi, l’exécutif doit confirmer le choix du passage des régimes de retraite à un régime à points (dont la CFDT est partisane), soi-disant pour assurer une égalité de tous les citoyens en la matière.


MENSONGE pour neutraliser la réaction des travailleurs et de l’opinion.

L’OBJECTIF étant de geler et de faire baisser la part de la création de richesses consacrées aux pensions qu’il s’agit DONC de faire baisser.

AUTREMENT dit, pas d’autre choix que la bataille pour empêcher cette véritable forfaiture.

UN SCOOP : le MEDEF soutient la contre-réforme des retraites

Donc le MEDEF soutient la contre-réforme macronienne, tandis que si l’on en croit le journal ci-après, Laurent Berger, en droite ligne des attitudes antérieures de la CFDT approuvant pratiquement TOUS les reculs sociaux, est favorable à ce type de réforme présentée comme universelle.

C’est dire que, s’agissant de l’organisation indispensable des luttes, il ne faut pas compter sur la “combativité” de la CFDT … et c’est peu dire !

Les préconisations du haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, ont reçu jeudi un accueil mitigé de la part partenaires sociaux. Ils espèrent désormais peser sur la rédaction du projet de loi qui en découlera.

De nouvelles concertations doivent s’ouvrir « dès la semaine prochaine » sur la base du rapport qu’a remis le haut-commissaire au Premier Ministre Édouard Philippe en fin de matinée, a indiqué Laurent Escure, le secrétaire général de l’Unsa, à la sortie d’une réunion de présentation de ces préconisations aux partenaires sociaux.

Vigilance et réserve

D’ores et déjà, « le Medef soutiendra les grands principes de cette réforme » a indiqué son patron, Geoffroy Roux de Bézieux, « saluant » son « ampleur ». Mais il sera « vigilant » sur la question de la gouvernance du nouveau régime et le sort des « réserves » financières accumulées par les « régimes fourmis ».

Le rapport de M. Delevoye « prouve que la mise en place d’un système universel est possible », s’est félicité de son côté le leader de la CFDT, Laurent Berger, « qui pousse ce type de réforme depuis maintenant de nombreuses années ».

Notant « positivement un certain nombre d’avancées » pour un « système plus redistributif qui privilégiera d’abord ceux qui ont une carrière hachée, l’extension des droits familiaux dès le premier enfant », il a toutefois jugé « totalement stupide de fixer un âge de liquidation de la retraite complète à 64 ans ».

« Il faut laisser davantage de libre choix, pour s’adapter à la réalité de carrière de chacun », a-t-il estimé, alors que M. Delevoye préconise de fixer en 2025 un âge d’équilibre à 64 ans pour une retraite à taux plein, assorti d’un système de décote/surcote.

Mobilisation à la rentrée

Vent debout contre la réforme, le numéro un de la CGT Philippe Martinez a dénoncé « beaucoup d’enfumage ». Dire que l’âge légal reste à 62 ans, « c’est prendre les gens pour des imbéciles », a-t-il lancé. « Nous avons joué le jeu, nous avons fait des propositions concrètes, et aucune n’a été retenue », a-t-il déploré, dénonçant, à l’inverse de la CFDT, une réforme qui pénalisera davantage les « carrières hachées ».

« La parole de Delevoye, c’est peut-être la moins pire » a-t-il prévenu, dans l’attente du projet de loi prévu pour la fin de l’année.

Comme lui, son homologue de FO, Yves Veyrier, entend déjà mobiliser à la rentrée contre une réforme qui « n’incitera pas » mais « imposera » de « travailler plus longtemps”.

Vers une première journée d’action le 24 septembre

D’ores et déjà la CGT appelle à une journée d’action le 24 septembre.

Mobilisation en ordre dispersé puisque FO de son côté appelle à une manifestation nationale à Paris le 21 septembre.

Les explications de la CGT Chimie

Télécharger le rapport Delevoye

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