La France ne se redressera pas sans un démantèlement intégral de son appareil répressif
par Florian Mazé
mardi 1er avril 2025
Alors que le 31 mars 2025, Marine Le Pen s’est vu signifier qu’elle était désormais inéligible ; alors que, d’une manière générale, les hommes politiques de droite sont dans le collimateur de la justice (on peut songer au procès Sarkozy) ; alors que, dans le même temps, la France s’enfonce dans une insécurité quotidienne ahurissante, où tout un chacun, protégé par son statut de racaille multirécidiviste et patentée, peut tuer, piller, violer, torturer, squatter, trafiquer dans l’impunité quasi-totale ; alors que, pour couronner le tout, la liberté d’expression des gauchistes (messages antisémites inclus) est inversement proportionnelle à celle que l’on concède aux populistes (voir le procès Zemmour, seul condamné pour l’instant dans l’affaire de Crépol), de plus en plus de voix s’élèvent, sur CNews notamment, la seule chaîne un peu sérieuse qui nous reste, pour réclamer la fin de la tyrannie des juges.
L’épuration de la magistrature n’est pas une question de chiffres. Changer l’appareil répressif actuel n’est pas corrélé aux nombre des magistrats. Nul doute que la France manque cruellement de juges et de procureurs pour faire régner l’ordre, et qu’il faudra le plus rapidement possible doubler, voire tripler le nombre des magistrats, afin que cesse l’encombrement des tribunaux, aussi dramatique que celui des urgences hospitalières ! La justice d’abattage n’est propice, ni à la sérénité publique, ni à l’impartialité des juridictions, dont dépend, précisément, la tranquillité collective, à laquelle les peuples jugent d’ailleurs leurs élites et leurs gouvernements.
Mais, s’il s’agit bien d’augmenter la magistrature (comme on doit augmenter aussi le nombre des prisons et des places disponibles), il est par ailleurs impossible de continuer de fonctionner avec ces magistrats politisés à l’ultra-gauche qui, à partir des années 1980, ont fait de l’institution judiciaire une administration cauchemardesque, totalitaire, située à mi-chemin entre Kafka et Orwell, entièrement dévolue à protéger la racaille et les gauchistes, tout en brisant les victimes et les dissidents.
La France est devenue l’un de ces pays funestes, où l’on court moins de risque à tabasser un policier ou à massacrer les passants qu’à revendiquer le droit de dire tout haut ce que tout le monde peut constater de visu. Je rappelle que dans 1984, le personnage principal créé par Orwell, avant d’être arrêté, écrit dans son journal intime qu’il est devenu désormais impossible d’écrire ou de penser, ne serait-ce que deux et deux font quatre ! Dans la suite du roman, les tortionnaires de Winston Smith lui feront avouer, torture à l’appui, qu’il lui faut clamer « j’en vois cinq », lorsqu’on lui présente quatre doigts d’un main.
Si les populistes prennent le pouvoir un jour, il faudra donc, en plus d’embaucher de nouveaux magistrats, qui soient de vrais patriotes, que le gouvernement procède à des centaines de révocations. Sans cela, aucune mesure de salubrité institutionnelle n’est possible. Évidemment, dans la foulée, il faudra bien évidemment interdire tout syndicalisme au sein de la magistrature. Lorsqu’on a les pouvoirs démesurés d’un juge, pouvoirs assortis, d’ailleurs, d’un salaire plutôt confortable, il n’est point besoin de syndicat. Il sera bon toutefois de maintenir un Conseil de la magistrature, mais en renouvelant celui-ci, pour en faire une instance essentiellement disciplinaire, devant laquelle tout magistrat devra rendre des comptes.
Au-delà même du problème de la magistrature, la France comporte aussi un nombre incroyable d’associations subventionnées et d’agences gouvernementales, ayant toutes la capacité d’ester en justice, et dont le rôle se réduit à ceci : faire condamner toute personne critiquant un tant soit peu le sans-frontiérisme et le wokisme, ou même simplement la délinquance. Ces instances (inutile de le préciser) contribuent grandement à la dépense publique, même si les bien-pensants glapissent qu’il ne s’agit que d’une goutte d’eau dans l’océan de la dette. C’est possible, mais c’est encore une goutte d’eau de trop ! Il est clair que les agences doivent être fermées, leurs fonctionnaires licenciés ou recasés, et les associations, elles, tout bonnement dissoutes.
Plus généralement, il serait bon qu’une nouvelle politique fasse cesser le financement de toutes les organisations associatives, syndicales, et même politiques, y compris les partis populistes, je ne suis pas sectaire. Le peuple jugerait ainsi les organisations à leurs positions, à leurs revendications, à leurs analyses, aux mérites de leurs dirigeants, et non pas à des campagnes de communication, dont la force ou la faiblesse dépend surtout du budget alloué.
Plus généralement encore, il serait sage de diminuer drastiquement ce qu’on appelle « le train de vie de l’État ». Une bonne mesure consisterait à supprimer le Conseil constitutionnel, à redonner du pouvoir à l’Assemblée nationale, à augmenter le nombre des référendums.
De plus en plus de voix s’élèvent ainsi pour réclamer ce que je viens de résumer en quelques lignes, ce petit article n’ayant aucune prétention à l’exhaustivité, ni à l’érudition. En tout état de cause, malgré le mauvais coup qui vient d’être fait à Marine Le Pen, je persiste à croire que seul un pouvoir très fortement populiste et patriote serait de nature à restituer à la France un tant soit peu de dignité. L’Histoire nous le dira.
Florian Mazé