Crise climatique : quand le doute scientifique est évacué car interdit

par Serge ULESKI
mercredi 10 avril 2024

Trop d’incertitudes autour de ce à quoi le climat ressemblera dans 20, 50 ou 100 ans ; trop d’incertitudes sur le niveau du réchauffement climatique ; trop d’incertitudes quant aux conséquences de ce réchauffement (fonte des glaces, montées des eaux, pluies torrentielles, inondations, tempêtes, sécheresses, feux de forêt…)

Or, toutes ces incertitudes que mentionnent tous les rapports du GIEC sont manifestement occultées par les collapsologues, les lobbies, les ONG dévoreuses de subventions (de nombreuses carrières dépendent de leurs financements), les médias de nos milliardaires et leur personnel ( pauvres hères qui n’ont besoin de ne comprendre qu’une chose : ce qui sécurise leur emploi ; ce qui le fragilise) ; tous se font majoritairement les relais d’un discours qui n’admet que des certitudes et fustigent tous ceux qui refusent que l’on fasse l’impasse sur tous les doutes (doute d’ordre scientifique) qui entourent la dite « crise climatique » que l’on nous promet dévastatrice.

De plus, certaines conclusions du GIEC, plus lucides, clairvoyants et honnêtes, précisent que dans les années à venir, la technique, la démographie et les choix quant à la « gouvernance » des Etats-nations, des communautés d’Etats et autres Unions (U.E), auront assurément un bien plus grand impact sur la vie des êtres qui peuplent notre planète ; ce que, là encore, les médias d’Etat et ceux des milliardaires se gardent bien de mentionner.

Steven E. Koonin, physicien et auteur de “Climat, la part d’incertitude », ne cesse de nous alerter à ce propos ; il rappelle que la science c’est aussi le doute… jusqu’à plus informé.

Aussi, au regard de ces faits… l’on peut légitimement soupçonner que l’accent mis sur la dévastation à venir aurait pour motif : la diversion…

 

 

 

Confusion, anxiété, fatalisme, résignation… les analyses et les prédictions catastrophistes déployées à longueur de journée, permettent aussi de maintenir un Etat de tension dans la société ; état qui, par répercussion et ricochet, ouvre la porte à toutes les dérives autoritaires qui auront alors pour but de contrôler et de réprimer les soulèvements que les exigences d’une « nouvelle donne économique », d’un nouveau modèle de production basé sur moins de droits et plus de contraintes, et ce afin de maintenir un retour optimal de l’investissement du Capital, ne manqueront pas de provoquer.

Rappelons que la peur est la meilleure des conseillères en politique pour quiconque souhaite se ranger du côté de la domination ; elle encourage la résignation et l’émergence de stratégies et de tactiques qui impliquent la désignation de multiples boucs émissaires.

Les temps à venir s'annoncent donc sales et indignes.


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