Le conseil anticonstitutionnel

par Karugido
mercredi 24 janvier 2024

C'est reparti pour un petit article découverte sur l'une des causes profondes de notre impuissance.

Cette fois-ci j'aimerais attirer votre attention sur l'article 56 de l'anti-constitution de 1958.

 

Il s'agit du premier article dans la partie réservée au « Conseil constitutionnel ».

Cette institution joue un rôle très important dans la Vème Ripouhoblique.

En effet, elle a pour but officiel de jouer le rôle de garde-fou suprême du système faussement qualifié de « Démocratie », servant de support à nos vies.

 

On peut s’interroger sur le bien fondé de cette institution du point de vue du peuple.

Car en s'intéressant uniquement à sa composition, on peut déjà percevoir un danger de concentration des pouvoirs et de non-représentativité du peuple de France, un phénomène si cher aux démocratures tyranniques du 21ème siècle...

Car non seulement 1/3 du Conseil est choisi par le Président en fonction, alors que ce même conseil est censé prévenir des abus de pouvoir du chef suprême de la nation.

Mais en plus un autre tiers est choisi par le Sénat qui est l'une des institutions les plus représentatives du petit nombre, des oligarques, étant donné qu'il s'agit d'oligarques choisis par des oligarques.

C'est pourquoi, une certaine personne aimait appeler le Sénat : « la citadelle des possédants ».

 

En plus de ces 2/3, dont l'un sera forcément à la botte de l'exécutif et l'autre sera à la botte des oligarques, il faut ajouter à cela tout les anciens Présidents encore en vies.

Ces hommes du passés (dépassés) qui, comme nous pouvons le constater avec le recul, sont d'accord entre eux sur l'essentiel de notre système politique.

A savoir un système, un ordre, dans lequel le petit nombre soumet le grand nombre à sa volonté prédatrice, à l'accaparement des richesses et du pouvoir.

Ainsi, malgré des Présidents de divers bords, leurs politiques ont toujours été dans le même sens, celui d'une présumé « rigueur » et l'austérité économique, le renforcement de l'autorité de l’État sur le plus grand nombre (lois liberticides, taxation etc...) tout en allégeant la vie des grandes entreprises et autres congloméras d'oligarques de diverses industries.

 

Mais comme dirait l'adage, plus c'est gros mieux ça passe.

Les oligarques ont même eut le culot de réserver à l'Empereur en fonction le droit de nommer le Président du Conseil...

 

Il va de soit que tout cela est absolument anti-démocratique et ne garanti en rien la séparation des pouvoirs car non seulement l’exécutif (Président) dispose de plus de force que le pouvoir législatif (Assemblée+Sénat), mais en plus le SEUL pouvoir qui devrait et pourrait jouer un rôle d'arbitre, le pouvoir judiciaire, n'est même pas invité à prendre place dans cette institution censée être cruciale.

 

C'est dommage, en plus ils étaient pas loin : il y a 3 pouvoirs, il y 3 tiers... mais non ! Ils ont quand même réussi à se planter...

Enfin « se planter »... il faudrait être d'une naïveté folle ou être victime d'une profonde aliénation pour s’imaginer 1 seconde que ceci est une erreur.

Car l'article 56 de la constitution n'est qu'un article, parmi tant d'autres souffrant du même mal.

Ce mal qui permet la mise en place d'une tyrannie pure et simple par la non-séparation des pouvoirs ainsi que par la spoliation du droit naturel donné au peuple de France : l'autodétermination.

 

C'est pourquoi, plus que jamais, il faut prendre conscience de tout cela afin que l'imposture de cette fausse Démocratie cesse et qu'elle puisse être comprise par toutes et tous.

Car seulement après nous pourrons envisager un système différent, un système plus juste et pourquoi pas, une Démocratie réelle  ?

 

Pour ceux qui sont intéressés par ce sujet je vous invite à voir/lire les autres publications de banalisation de la constitution en cliquant sur le lien suivant : https://www.agoravox.fr/auteur/karugido
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L'intégralité de l'article 56 :

 

« Le Conseil constitutionnel comprend neuf membres, dont le mandat dure neuf ans et n'est pas renouvelable. Le Conseil constitutionnel se renouvelle par tiers tous les trois ans. Trois des membres sont nommés par le Président de la République, trois par le président de l'Assemblée nationale, trois par le président du Sénat. La procédure prévue au dernier alinéa de l'article 13 est applicable à ces nominations. Les nominations effectuées par le président de chaque assemblée sont soumises au seul avis de la commission permanente compétente de l'assemblée concernée.

 

En sus des neuf membres prévus ci-dessus, font de droit partie à vie du Conseil constitutionnel les anciens Présidents de la République.

 

Le président est nommé par le Président de la République. Il a voix prépondérante en cas de partage. »


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