La triple alliance, fantasme ou réalité ?
par politzer
lundi 7 avril 2025
La triple alliance : capital, petite bourgeoisie et Frères musulmans au service d’un chaos profitable
Dans l’ombre du capitalisme mondial en crise, une alliance tacite se dessine, aussi improbable que redoutable. Elle unit les élites financières – Rockefeller, Rothschild, Soros et consorts –, une petite bourgeoisie complice, des réseaux comme les Frères musulmans, leurs exécutants diplômés et un lumpen prolétariat immigré. Le résultat ? Un chaos social et économique qui divise les exploités et pérennise un système au bord de l’asphyxie. Voici comment.
Le capital, maître du jeu monétaire
« Qui émet la monnaie dirige le monde », disait-on déjà au temps des Rothschild, quand leurs prêts dictaient les guerres napoléoniennes. Aujourd’hui, ce sont la FED et la BCE, façonnées par des banquiers privés, qui tiennent les rênes. En 2025, 60 % des parts des banques régionales de la FED appartiennent à des géants comme JPMorgan Chase, héritiers des Rockefeller (FED data). La dette mondiale – 305 trillions de dollars (IIF, 2024) – est leur arme : les États, endettés à 130 % du PIB aux USA ou 112 % en France, dansent au rythme des taux fixés par ces cercles. BlackRock, avec ses 10 trillions d’actifs, ou Buffett via Berkshire Hathaway, s’engraissent sur ce festin, imposant austérité ou relance selon leurs profits.
Mais le capital ne vit plus sur ses gloires passées. Patrick Artus le martèle : la profitabilité chute (-1 % par an depuis 2000 dans les pays riches). Pour survivre, il a besoin de main-d’œuvre bon marché et de crises à exploiter. C’est là qu’entrent ses alliés improbables.
La petite bourgeoisie, gardienne du statu quo
Artisans, commerçants, petits patrons : cette petite bourgeoisie, électorat du RN ou de Macron, joue un rôle clé. En France, elle emploie 40 % des immigrés dans des jobs précaires – BTP, restauration, agriculture (Eurostat, 2022). Elle râle contre l’« envahissement » tout en profitant de ces bras à bas coût. Marine Le Pen le sait : en 2022, elle promet des baisses de charges aux PME, pas une fermeture des frontières. Hypocrisie ? Non, pragmatisme. Cette classe moyenne basse est à la fois victime et complice, divisée entre peur du lumpen et dépendance au système.
Les Frères musulmans et les larbins diplômés, architectes du chaos
Moins visibles, les Frères musulmans et leurs relais occidentaux ajoutent une couche idéologique. En France, des associations comme le CCIF (dissous en 2020) ou des figures proches de cette mouvance ont poussé un communautarisme qui fragmente les exploités. LFI, avec Mélenchon, leur tend la main : en 2019, il défend le voile et refuse de condamner les dérives, au nom de l’anti-islamophobie. Pas d’alliance formelle, mais une convergence : les Frères s’appuient sur un électorat immigré, LFI sur les banlieues – 20 % des voix en Seine-Saint-Denis en 2022.
Les « larbins diplômés » exécutent. Banquiers, technocrates, ONGistes : 2,5 millions de cadres dans les 50 plus grandes banques mondiales (Statista, 2023), formés à Davos ou Goldman Sachs, régissent les flux monétaires et sociaux. Ils appliquent les vœux du capital – dettes, migrations – et des Frères – communautarisme – sous couvert de progressisme ou de nécessité économique.
Le lumpen prolétariat, arme de la terreur diffuse
Enfin, le lumpen immigré, ce sous-prolétariat déclassé, boucle la boucle. En 2022, 1,2 million de primo-arrivants entrent en Europe (Eurostat), souvent sans qualification, coincés dans la précarité (25 % de chômage chez les 18-25 ans d’origine étrangère, INSEE 2023). Leur surreprésentation dans la criminalité – 27 % des vols violents, 38 % des cambriolages (JDD, 2025) – et les 60 000 agressions à l’arme blanche en 2022 (SSMSI) créent une « terreur diffuse ». Français ou étrangers, ce lumpen fracture les exploités : les ouvriers « de souche » votent RN, les banlieues LFI, et la convergence s’effondre.
Un complot tacite ?
Concerté ou non, peu importe : le résultat parle. Le capital survit sur la dette et la main-d’œuvre low-cost, la petite bourgeoisie kollabo aquiesce, les Frères musulmans et leurs relais divisent, les larbins exécutent, et le lumpen terrorise. Les stats sur les crimes racistes ? Étouffées, car ni Macron ni Mélenchon ne veulent nommer cette origine – trop risqué pour leurs jeux de pouvoir. Pendant ce temps, la peur paralyse, et le système tient. Une triple alliance, pas par serment, mais par profit.