Teddy Riner défend le voile dans le sport : il se lance en politique
par Jean-Luc ROBERT
mardi 1er avril 2025
Teddy Riner : L’Icare du tatami, ou l’ambition politique qui dévore le champion Les Jeux Olympiques ont révélé bien plus que des performances sportives cette année : ils ont exposé les ambitions politiques maladroites de Teddy Riner, ce géant du judo qui semble vouloir troquer son kimono contre un costume d’homme d’État. Mais à force de jouer avec le feu des polémiques progressistes, ne risque-t-il pas de se brûler les ailes, comme Icare ?
L’arrogance du champion : "Ça fait taire les grincheux"
Souvenez-vous de cette phrase prononcée avec un sourire suffisant à une journaliste, lors d’une émission où il évoquait, "en boutade", ses ambitions politiques. Derrière la plaisanterie, on devine déjà une méconnaissance inquiétante du débat public. Riner, habitué à terrasser ses adversaires sur les tatamis, croit-il vraiment que la politique se réduit à un combat de catch médiatique, où l’on "fait taire" ceux qui osent contester ? L
Le militantisme à géométrie variable
Proche d’Omar Sy, figure médiatique engagée, Riner semble avoir adopté sans nuance le progressisme à la mode. Son soutien au port du voile dans le sport, par exemple, révèle une vision idéalisée – pour ne pas dire naïve – du vivre-ensemble. Pendant que la France se fracture, que les tensions communautaires s’exacerbent, Riner continue de croire en une société harmonieuse, comme si le simple fait de le proclamer suffisait à effacer les réalités.
Un futur parti politique ? La blague qui ne fait plus rire
Aujourd’hui, ses prises de position répétées laissent penser qu’il prépare un saut en politique. Mais sur quel programme ? Celui de la bien-pensance universelle, où l’on ignore les problèmes en les noyant sous des slogans ? Riner n’est pas un intellectuel, ni un stratège : c’est un sportif hors pair, mais cela ne fait pas de lui un leader politique. Son engagement ressemble davantage à une opération de communication qu’à une réelle réflexion sur les enjeux de la nation.
Conclusion : Le judoka qui a perdu le sens des réalités
Teddy Riner reste un immense champion, mais en politique, ses coups ne portent pas. Entre bons sentiments et postures médiatiques, il incarne malheureusement cette élite déconnectée qui préfère les slogans aux solutions. Si vraiment il veut jouer dans la cour des grands, qu’il assume un vrai projet – au lieu de se contenter de phrases chocs et d’amitiés people. En attendant, la chute pourrait être douloureuse.
La question reste ouverte : Teddy Riner, futur élu ou simple caution progressiste ?