Affaire Gérard Miller : où sont passées les féministes ?
par Jean-Luc ROBERT
samedi 19 avril 2025
Affaire #Gérard_Miller : où sont passées les #féministes ? Plusieurs femmes accusent Gérard Miller — figure de la gauche médiatique, psychanalyste engagé, intellectuel en vue — de comportements graves. Et pourtant : pas un mot, pas un hashtag, pas un tollé. Rien. Silence radio.
Où sont les militantes d’habitude si promptes à dénoncer, à manifester, à exiger des comptes ? On en vient à se poser une question dérangeante : le féminisme est-il encore un combat pour toutes les femmes, ou est-il devenu un instrument politique à géométrie variable ?
- Indignation sélective, morale à la carte Qu’on se le dise : si Gérard Miller s’était appelé #Éric_Zemmour, la rue serait déjà en feu. On ne compte plus les cas où des personnalités de droite ou des hommes “non alignés” ont été publiquement lynchés — parfois à raison, parfois sans procès — au nom de la cause féministe. Mais quand il s’agit d’un “camarade”, d’un militant bien-pensant, tout le monde détourne le regard. Cette hypocrisie creuse le fossé entre féminisme de combat et féminisme de caste, entre celles qui défendent toutes les victimes, et celles qui défendent les bonnes victimes — c’est-à-dire celles dont l’agresseur est politiquement incorrect.
- La trahison des victimes Le féminisme était censé être une voix pour les sans-voix, un espace de justice pour toutes. Il est en train de devenir un outil de tri idéologique, où les femmes sont sacrifiées si elles gênent le récit. Et quand ce tri devient visible, il discrédite la lutte. Il donne des armes à ceux qui n’attendent que ça : les antiféministes, les réactionnaires, les moqueurs.
- Jusqu’à quand ? L’affaire Gérard Miller ne révèle pas seulement un homme sous accusation, mais un malaise profond dans une partie du féminisme militant. Un mouvement qui se veut universel, mais qui n’applique pas ses principes universellement. À force de calculs politiques, le féminisme perd son âme, et avec elle, la confiance des femmes qu’il prétend défendre. https://www.jeanlucrobert.fr