Guerre en Ukraine et à Gaza, à la fin, une défaite pour l’Occident et une victoire pour l’humanité. La Vérité de Dieu dans l’histoire
par Hamed
mercredi 7 mai 2025
Comment se sentir humainement par notre présence d’abord en soi, ensuite vis-à-vis de l’autre ? Comment y arriver à cette présence et le percevoir réellement et ne pas se sentir comme un simple individu, un quidam comme les autres, sans que l’on ne comprenne le sens de notre présence ? Des questions difficiles à y répondre.
Tout d’abord, nous devons savoir que si nous existons, nous vivons sur cette terre, ce n’est pas un hasard ; cela a été un décret, et quel décret ? Divin, il n’y a pas d’autre réponse ; l’être humain ne s’est pas créé par lui-même, certes il a été enfanté par sa mère, mais ses parents ont été créés depuis la lignée des premiers êtres humains sur terre, Adam et Ève, qui sont une réalité dans la création de l’humanité ; ils ont été créés par Dieu. Et cette vérité, il suffit d’y penser pour qu’elle nous apparaît dans toute sa lumière ; sauf si nous sommes contre cette lumière auquel cas le Créateur a permis à l’homme de penser ce qu’il veut ; il lui a octroyé le « libre-arbitre », et il est libre de croire ou de ne pas croire ; et c’est cette liberté de penser ce qu’il pense, de vouloir ce qu’il veut qui lui donne sa nature d’humain sur terre. Et quoi qu’il fasse, il reste humain et il est la seule espèce sur terre de penser et d’influer sur son existence.
La question de la création de la Terre, de la Lune, du Soleil, du système solaire, des autres systèmes solaires et des autres galaxies, n’est-ce pas que seul l’humain par ce que lui a donné le Créateur qu’il peut témoigner de cette immensité à l’infini. Si l’Univers est un Tout et Dieu est omniprésent dans ce Tout, c’est que paradoxalement l’être humain est aussi un Tout, dans le sens que sa création est à l’image de ce Tout. Pourquoi ?
Tout simplement parce que l’être humain pense ce Tout ; un paradoxe en fait de ce tout micro infinitésimal qu’est l’humain, pensant ce tout macro infinitésimal qu’est l’Univers. Un « prodige » qu’est l’humain et que ne sent pas l’humain parce que tellement tout lui paraît naturel qu’il est lui-même inconsciemment investi dans ce « naturel ».
Et comment le pense-t-il ce macrocosme, ce tout-Univers ? Par la pensée dont l’humain ne sait rien de son essence. L’être humain est créé pensant, et c’est tout ce qu’il est avec cette « once d’essence pensante » en lui, émanant de l’Esprit du monde.
Esprit du monde ou simplement Dieu qui, par cette essence pensante, est en nous ; nous sommes tous habités par Dieu sauf que nous ne le sentons pas. Rares sont ceux qui peuvent sentir sa présence en eux ; on peut se recueillir et le sentir comme on peut se recueillir et ne pas le sentir et cela relève de notre foi que l’on a en Dieu ; foi, qu’il ne faut pas oublier, nous est donnée par Dieu. Et si elle nous est donnée par Dieu, il faut encore ajouter, il est très important de le préciser : « Selon la volonté de Dieu ». Il n’est pas dans nos capacités de juger le « choix de Dieu. » Et on comprend pourquoi il y a ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, comme il y a ceux qui font du bien et ceux qui font du mal.
Posons-nous une question très simple, si tous les humains étaient croyants, l’existence humaine aurait-elle un sens ? Viendrons-nous à diverger et entrer en compétition, et ainsi donnerions-nous un sens à notre existence ? Forcément, des humains tous croyants ne peuvent pas diverger ; ils sont tous unis par cette croyance ; il y aura une seule religion qui unit tous les êtres humains.
De même, s’il n’y avait pas le bien et son contraire, le mal, l’existence humaine aurait-elle un sens ? Tous les êtres humains qui sont de nature humainement bon et ne font pas de mal puisque le mal n’existe pas, font-ils le bien ? Non, ils ne font pas le bien puisque il serait un état de nature, ils ne penseraient même pas au bien qui, en fait, n’existe pas, puisque le mal n’est pas. Que serait alors l’existence humaine sur terre ? Rien, l’humanité n’aurait aucun sens d’exister.
De même, le libre-arbitre qu’octroierait le Créateur des mondes aux humains aurait-il un sens si tous les humains croyaient en leur Créateur et le mal n’existerait pas ? La mort elle-même dont tous les êtres humains ont peur n’existerait pas, la vie aurait-elle un sens ? Pourrait-on parler de vie puisqu’il n’y a pas la mort ? Forcément, nous n’existons pas et ne pourrons exister même si nous existons. Nous serons un état de nature comme le serait une montagne, une plaine, une colline. Un troupeau d’animaux qui aurait conservé ce qu’il a viendra à vivre ce que nous ne vivrons pas. Nous serons certes vivants à l’infini mais ne pas se considérer vivant puisque le terme « vivant » n’existerait pas.
Et c’est pourquoi est descendu ce verset du Coran 48 de la sourate 5, sur terre, aux humains :
« Et sur toi (Muhammad) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t'est venue. A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre.
Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu'Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres. C'est vers Allah qu'est votre retour à tous ; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez. »
Le message du verset est clair ; il est dit que le Créateur aurait pu faire de l’humanité une seule communauté ; mais Il ne l’a pas fait parce qu’« elle serait sans problème, et donc pas de conflit, pas de crise, pas de guerre ; tous les êtres humains solidaires sans qu’ils prennent conscience qu’ils sont solidaires puisque c’est un état de nature. Donc dans le verset « Il veut vous éprouver en ce qu'Il vous donne. », c’est le message qui donne le sens même de l’existence humaine.
Ce n’est qu’avec les différences entre peuples, les compétitions, la lutte de chaque peuple sur terre pour ce à quoi il aspire, et peu importe qu’il domine ou qu’il est dominé, ou qu’il y ait des guerres, des combats, des luttes comme aujourd’hui en Ukraine et à Gaza, que l’humanité a un sens dans son existence.
Et le message dominant de ce verset : « Concurrencez donc dans les bonnes œuvres. C'est vers Allah qu'est votre retour à tous ; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez. »
Et c’est là l’incroyable qui est dit dans le message divin, « il y a une lutte permanente du bien contre le mal » assigné aux êtres humains. Ils se combattent sans même qu’ils pensent que le combat leur est assigné pour leur existence. Et donc pour leur dignité d’être, pour le respect de leur existence par les autres peuples, et cela passe par une lutte permanente sur tous les plans qu’elles soient politiques, économiques, territoriales ou autres.
Et tout ce qui arrive aux humains est englobé dans les « Desseins » du Créateur des mondes, et par « Desseins », est englobée la destinée de chaque être sur terre, de chaque peuple, de chaque nation. En clair, l’humanité évolue, avance non comme elle le veut mais « selon ce qui lui est prédestinée. » Les guerres, le pire maux pour les humains, relèvent des desseins de Dieu.
Aussi quand on pense à Dieu, force de penser qu’IL est en nous, qu’IL habite en nous ; on ne le sent pas, mais c’est ainsi, et rares sont ceux qui le sentent ; pour que les humains le sentent, il faut nécessairement qu’ils le sentent par leurs « pensées ». Mais pourquoi beaucoup ne le sentent pas et même se taxent-ils d’athées, et ils le déclarent ouvertement ? C’est parce que leurs pensées sont ainsi ; dans le fond, ils ne commandent pas leurs pensées ; ils font partie de cette essence nécessaire à l’existence. En clair, la diversité et même l’opposition relèvent des nécessités qui étaient le sens de l’existence humaine. Sans diversité, le sens de l’existence n’existe pas ; impossible serait l’existence humaine si les êtres humains étaient tous unis par la même pensée, existant sans heurts et sans conflits ; une existence plate et sans sens humain.
Pour ceux qui ont été visités par Dieu, dans le sens que des événements extraordinaires les ont amenés à reconnaître en soi que Dieu existe réellement en eux, et ils sont convaincus qu’Il existe en tout être humain ; pour ces êtres, ils sont naturellement et absolument convaincus que Dieu est en eux ; qu’IL habite en eux ; et combien même IL ne leur apparaît pas. Et cela relève de la « foi absolue » qui est en eux ; ils savent que tout ce qui s’agite sur terre le doit au Créateur qui suit sa création ; quelle que soit la marche de l’humanité, dans la voie du bien et du mal.
N’est-ce pas logique cette vision du « Créateur qui suit sa création » ? Peut-on penser que Dieu a créé l’humanité et l’a laissé « existé » au hasard des événements qui lui arrivent. Est-ce qu’une nation ou un peuple vivent au hasard ? Non, ils vivent avec des lois ; ils préparent leur présent et leur avenir ; ils légifèrent pour toujours rendre plus juste l’existence de leur peuples au sein de leurs nations, dans leurs droits, dans leur protection, visant toujours le progrès dans leur existence. Il en va de même pour Dieu qui suit cette humanité avec une précision divine sur tout ce qui ressort pour chaque être, pour chaque peuple que pour l’humanité entière. C’est Dieu qui agence le monde, et le monde humain au sein du monde, au sein de l’univers, un univers sans limite.
Prenons le paradoxe du mal. Qu’il arrive aux êtres humain un bien ou un mal, et c’est le paradoxe, le bien cela va de soi est un bien, mais le mal qu’il soit même un mal extrême, pour ces êtres, il peut même être parfois un bien parce que ce mal joue en réalité pour les protéger, pour les libérer du mal même dans lequel ils sont ; ces êtres, plus tard, le reconnaissent même ; ils sentent que ce mal bien qui les a fortement diminués, les a fortement abattus, voire affaiblis, en fait il a concouru positivement dans leur destin.
Pour ne prendre que les deux guerres mondiales, les pays d’Europe qui sont entrés en guerre en 1914, croyaient à une guerre très courte ; la situation des peuples d’Europe, à cette époque, était rassérénée, enchantée même ; l’Europe dominait le monde ; les trois-quarts de l’humanité était colonisés sinon dominés. De guerre pensée courte, la guerre se transforma en une guerre longue ; cinq années de guerre. La guerre commencée en 1914 ne s’arrêta pas en 1918 ; elle a fait juste une pause d’une vingtaine d’années, et elle recommença en 1939, et ne s’arrêta qu’en 1945, avec à la fin deux villes du Japon rasées, pour la première fois, en quelques secondes, par deux bombes atomiques.
Que peut-on de ces guerres qui sont devenues des guerres mondiales ? Et le problème est que la Première Guerre mondiale est venu d’un fait divers. Le 28 juin 1914, le révolutionnaire serbe Gavrilo Princip assassine dans une rue de Sarajevo l'archiduc François-Ferdinand, prince héritier de l'empire austro-hongrois. En réaction à cet attentat terroriste, l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie. Ce qui aurait pu être un fait divers presque banal dans une Europe sous tension, malgré le statut des victimes, prend une dimension mondiale. Et avec la fin de la première guerre mondiale qui en fait n’était pas terminée, mais tout a été fait pour ne pas être terminée.
Non seulement l’exigence des « Réparations par les pays vainqueurs européens » et les « idées revanchardes allemandes ». Et, pour couronner le tout, la crise économique et financière de 1929 est venu « battre » les cartes du monde.
Il faut rappeler que l’Europe et les États-Unis dominaient le monde. Les « Trois-quarts de l’humanité étaient colonisés ; ils ne comptaient pratiquement pas dans la consommation mondiale ; leurs richesses minières et agricoles étaient exploités par les colonisateurs ; deux empires français et anglais occupaient pratiquement toute l’Afrique, le Moyen-Orient et une grande partie de l’Asie. Les États-Unis et le Japon n’étaient pas en reste ; ils avaient aussi une partie appréciable de l’Asie et de la région du Pacifique.
Précisément cette absence des « Trois-quarts de l’humanité » dans la consommation mondiale qui a déréglée l’économie mondiale. Les experts occidentaux n’ont mis la crise de 1929 que sur la spéculation boursière portée aux nues, à l’époque ; ils n’ont qu’avec les économies d’échelle et le progrès massif dans la production a fait que l’Occident ne pouvait absorber tant de richesses produites. Masquer la surproduction par la spéculation ne pouvait pas durer.
En fait, tout le processus « Attentat en Bosnie-Herzégovine-Première Guerre mondiale-Crise économique et financière mondiale de 1929-Deuxième Guerre mondiale- Deux déflagrations atomique sur le Japon en 1945 » relève de l’œuvre de Dieu. Pourquoi Dieu ?
Il faut se dire que si l’Europe a colonisé le monde et donc l’Afrique, les deux Amériques, une grande partie de l’Asie et l’Australie, c’est qu’elle devait coloniser. Et « donc ce qui est est » ne peut en aucun cas être remis en question, sinon par Dieu. Cette colonisation a donné ensuite les États-Unis d’Amérique et d’autres nations dans les Amériques et dans d’autres continents et sont souveraines encore aujourd’hui. Mais l’œuvre de Dieu continue ; puis est venue l’unité allemande et l’unité italienne et le Japon et les États-Unis dans le concert des nations ; un mouvement de progrès certains dans la marche logique du monde.
La Première Guerre mondiale et la Crise 1929 qui a généré la Deuxième Guerre mondiale et l’usage pour la première fois dans la guerre, l’arme nucléaire, constitue le « tournant » que Dieu a imprimé à la marche du monde, à la marche des peuples. Le progrès octroyé aux hommes devait servir à l’humanité entière. Dieu a fait bénéficier l’Europe en premier pour qu’il soit bénéficier ensuite au reste du monde. Mais il faut une rupture dans la marche de l’histoire, une rupture certes menée par les hommes mais ce qu’ils ne savent pas qu’ « elle est décrétée par Dieu ».
On peut même ajouter que les humains le sachent ou non ne changerait pas le cours de l’histoire, et donc l’œuvre de Dieu. L’humanité entière n’existe que par ce que la Pensée qui la transcende lui souffle dans le pensée des hommes.
Et on comprend ce qui a suivi avec cette rupture historique au cours de la première moitié du XXe siècle. Les conséquences ont été malheureusement gravissimes pour les peuples en particulier d’Europe ; plus de 100 millions de morts pour les deux guerres. Un mal extrême certes qui a permis aussi un bien, la libération du continent africain, d’une grande partie de l’Asie. Aussi peut-on dire qu’une grande partie de ces 100 millions de morts sont morts certes, mais en tant que martyrs, ils ne sont pas morts ; leurs corps a cessé d’exister, mais leurs âmes existent toujours et dans l’éternité ; ils sont certainement heureux là où ils sont ; ils ont fini avec les horreurs des hommes. Sartre disait : « L’enfer, c’est les autres ». Il a raison, sauf que le mal a sa raison d’être ; sans le mal, le bien n’a pas d’essence, et donc il n’existe pas.
Dans cette marche historique de l’histoire, on constate bien que « l’œuvre de Dieu agit dans le réajustement de la marche du monde, et donc de l’histoire ». S’il n’y avait pas Dieu, il n’y aurait pas eu de réajustement de l’histoire. Si, par exemple, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, l’Italie venues en retard dans le partage du monde se seraient entendues avec les autres puissances coloniales qu’étaient les empires français, anglais, turc, japonais, américain, et procédé à un partage équitable des continents africains, asiatiques et des autres régions du monde, il n’y aurait pas eu de guerres mondiale, et le reste du monde serait resté colonisé.
Aussi peut-on dire qu’il est évident que les deux guerres mondiales entrent dans les « Desseins » insondables de Dieu, et le problème est que les humains, en particulier, ceux de l’Occident n’apprennent pas les leçons de leçons de l’histoire ; en fait les « leçons de Dieu ». Pourquoi ? Parce que cela fait partie des « Desseins » de Dieu ; si le Créateur des monde avait voulu, il aurait compris l’histoire, la marche de l’histoire.
Encore mieux, IL les aurait empêchés de se faire la guerre ; en entente les uns avec les autres pour continuer à asseoir leur domination du monde. Les colonisés pouvaient-ils inverser leur domination ? Impossible, ils étaient trop faibles leurs armements étaient dérisoires. Et donc « une grande partie du monde humain serait resté colonisé. Et Dieu n’a pas voulu qu’une telle situation perdure. « Tout dans l’Ordre de Création n’a qu’un temps ; l’humanité est en perpétuelle transformation ; les ajustements s’opèrent en nous sans que nous nous apercevions ; on ne l’aperçoit qu’après qu’ils se réalisent. »
Les Humains ne peuvent indéfiniment dominer d’autres Humains, et les Humains avec un grand H dans le sens qu’ils sont créés, cette partie qui « existe » sous le joug de ses congénères, ne peut rester ce qu’elle est ; ce n’est pas possible, sinon le sens de l’humain perdrait de son sens. Même dans le monde animal, un semblable reste toujours un égal à son semblable, sauf si son état physique ne le lui permet pas.
Et c’est ce qui est arrivé, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, un nouveau monde était naissant ; il n’aura rien à voir avec le monde du début du XXe siècle. Plus de 100 nations d’Afrique, d’Asie et d’autres régions du monde vont accéder à leur indépendance. Les empires coloniaux européens vont cesser d’exister ; une guerre froide va opposer les deux grandes puissances, l’Union soviétique et les États-Unis, qui ont émergé « victorieuses » du Deuxième Conflit mondial.
Passons ce qui s’est passé entre 1945 et les années 2022 et 2023. Que s’est-il passé ? En février 2022, le 24, la Russie a envahi l’Ukraine. Pourquoi a-t-elle envahi l’Ukraine ? Il y a des causes précises qui ont poussées la Russie à envahir l’Ukraine. Que sont-elles ?
En réalité, les causes ne laissent aucun doute. D’un côté, l’Occident, et il concerne essentiellement les deux grands pôles, les États-Unis et l’Europe, et ils sont motivés par la volonté de puissance ; ils ont déjà englobés 10 pays de l’Europe de l’ex-glacis soviétique, passant de 15 à 25, puis à 28, en englobant la Roumanie et la Bulgarie, en 2007, et la Croatie, en 2013.C’est tout à fait normal que l’Ukraine rejoint l’Occident, et donc L’Union européenne qui est passée de 28 à 27, avec la sortie du Royaume-Unis, et l’OTAN.
Mais le problème, tout aurait bien marché et la Russie ne pouvait avoir à redire, c’est qu’il y a de fortes populations d’origine russe en Crimée et dans les quatre régions à l’Est de l’Ukraine (Lougansk, Donetsk, Kherson, Zaporijjia) ; et c’est ce qui a déclenché le conflit en 2014, puis en 2022, avec l’opération armée russe. La guerre russo-ukrainienne dure toujours et aujourd’hui, malgré des négociations entreprises avec le nouveau président américain, il l n’y a toujours pas de visibilité de sortie de la guerre. Les positions de la Russie sont fermes ; les décideurs russes revendiquent les territoires libérés ; l’Ukraine refuse, mais son refus est conditionné par l’Occident.
Il est clair que si l’Occident n’a pas une part dans la guerre, notamment les armements massifs livrés à l’Ukraine et le soutien multi-opérationnel, la guerre se serait terminée en moins de 6 mois. Mais l’Occident a une grande part dans la guerre russo-ukrainienne ; et même le nouveau président qui a parlé de mettre fin à la guerre « en 24 heures » se trouve non pas presque impuissant mais impuissant à résoudre le conflit et ramener la paix. Pourquoi ?
Le président Trump a essayé de mettre fin à la guerre ; et même il affirmait que la guerre en Ukraine ne concernait pas l’Amérique, et donc, il faut donner ce que demande la Russie, et mettre fin à la guerre. Quant au gouvernement ukrainien comme d’ailleurs les pays européens qui eux poussent à la guerre, le président américain sait que si les États-Unis mettent fin à l’aide militaire à l’Ukraine, la Russie finira par mettre en déroute l’armée ukrainienne et imposera ses conditions de cessez-le-feu.
Une telle issue sera non seulement fatale pour l’Europe, elle en sortira très amoindrie ; pour l’Ukraine, ce sera une défaite écrasante ; mais pour les États-Unis, ce sera aussi une « grande » défaite.
On comprend donc les atermoiements du président américain et ses conseillers qui menacent de mettre fin à leur médiation. Donc, ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine, et même si c’est l’impasse, la guerre va se poursuivre, et l’accord sur les terres rares en Ukraine avec les États-Unis n’est en fait qu’une diversion, le président américain est réellement bloqué ; il ne peut mettre fin à l’envoi d’armements en Ukraine ; il ne peut convaincre le président russe Vladimir Poutine de trouver un terrain d’entente avec l’Ukraine pour mettre fin à la guerre.
Comment va-t-elle alors se terminer la guerre en Ukraine ? Elle ne peut pas perdurer des années ; déjà 3 ans 2 mois et quelques jours. L’armée ukrainienne est déjà en difficultés ; bien que l’armée russe progresse très lentement progresse néanmoins ; très vraisemblablement ni les États-Unis ni les pays d’Europe ne lâcheront l’Ukraine ; la guerre en Ukraine va coûter très cher pour les trois parties Occident-Ukraine-Russie.
La guerre en Ukraine pourrait ressembler soit à la guerre du Vietnam et se terminer comme en 1973 avec le retrait américain, soit plus gravement à la guerre américano-japonaise, et se terminer comme en 1945. Enfin, le cas le plus favorable, est que le président américain « ne bluffe plus » et met fin à la guerre, par prise de conscience de ce qui surgira et qui mettra inévitablement à la guerre.
Qu’en est-il de l’« action de Dieu » dans cette guerre ? Il est clair que tout ce qui se joue en Ukraine ne se joue pas sans l’« action du Créateur » ; les êtres humains croient qu’ils font mais en fait ne font que ce que le Créateur a permis, a laissé, par le libre-arbitre qu’il a concédé aux hommes, de « faire leur destinée », qui en fait leur est tracé. Mais ils ne le savent pas. Moi l’auteur ne signifie pas que je sais ce que le Créateur aura à faire. Impossible.
Mais je regarde l’histoire qui se fait jour après jour ; je recueille les informations des événements du monde ; et je demande à Dieu pourquoi les guerres ; je n’ai pas de réponse ; et je puise de nouveau dans l’histoire et de nouveau inlassablement dans l’histoire parce que l’histoire est l’œuvre de Dieu ; elle est l’ajustement de nous continuellement de notre existence jusqu’à notre mort pour chacun des êtres humains qui vivent sur terre ; et il en va de même pour les peuples et les nations.
Aussi, je ne pense pas me tromper en disant que l’histoire va de nouveau se répéter comme lors de la Première et Seconde Guerre mondiale ; comme lors de la guerre du Pacifique entre les États-Unis et le Japon ; comme lors de la Guerre du Vietnam ; comme lors de la guerre d’Algérie. Les êtres humains ne commandent pas leurs êtres ; ils croient seulement commander leurs êtres ; la volonté de puissance est un sentiment inhérent à l’inconscience humaine et, précisément, quand cette volonté de puissance est défaite que surgit la vraie conscience humaine.
L’Occident vit dans le passé-présent ; il est ce qu’il est ; il est un exemple de volonté de puissance ; il est aussi un exemple de sagesse quand il prend conscience qu’il a été ce qu’il a été dans la marche puissante de l’histoire. Donc une défaite de plus pour l’Occident ne sera qu’une victoire de plus pour l’humanité, et c’est ce qu’il sait mais ne le sait pas parce que telle est la marche de l’humanité ; telle est le monde humain qui sait lui aussi mais ne se sait pas.
L’auteur de ces lignes s’arrête là ; il aurait voulu développer la guerre à Gaza et dans toute la région ; mais l’article qui est déjà long serait trop long. Dans l’espoir d’une autre pensée sur cette guerre réellement inhumaine quand on sait les progrès auxquels sont arrivés les humains, et que des Humains « affament » leurs semblables au su et au vu du monde entier. Et Dieu « regarde » et d’autres « ajustements en nous » viendront ; et c’est là l’espoir des peuples en leur Créateur qui ne les abandonne pas. Nous ne sommes pas nous, nous ne sommes que ce que Dieu nous a fait nous. Aussi « heureusement que Dieu existe en nous.
Aussi peut-on dire, en tout état de cause, que dans la guerre en Ukraine comme à Gaza, c’est la cause juste l’emportera ; il est certain qu’à la fin, la guerre en Ukraine et à Gaza sera inévitablement une défaite pour l’Occident comme pratiquement toutes les guerres depuis la Seconde Guerre mondiale qui a vu les peuples colonisés prendre leur destin en mains ; un peuple ne pourrait exister indéfiniment sous occupation par une force oppressante étrangère ; sinon la vie des peuples perdait ce pourquoi ils sont sur terre.
La vie d’un peuple n’a de sens que s’il a le sentiment et la conviction qu’il possède, en son sein, une valeur intrinsèque du sens bon et naturel de l’existence et aussi avec les autres peuples. Sinon il étouffe et on comprend pourquoi il est poussé « naturellement » au combat. Et c’est ce qui se passe pour les peuples d’origine russe qui peuplent l’est de l’Ukraine. En choisissant la mère-patrie, la Russie, ces peuples l’ont par l’essence même de leur humanité qui a été ce qu’elle a été pour tous les peuples de la Terre qui ont « été » ce pourquoi ils ont « été dans la marche de l’histoire ».
De même, pour le peuple palestinien. Tout peuple lutte pour sa libération, pour mettre fin à l’oppression. Et tout peuple dans cette situation suivrait ce même processus qui est « inné » dans sa nature humaine.
Si des peuples n’arrivent à prétendre à leur libération, et qu’ils sont absorbés par d’autres peuples, cela relève simplement de l‘extrême faiblesse de leur population comme le sont les peuples d’Australie, d’Amazonie, d’Amérique… Cependant ces peuples comme les Amérindiens ne sont pas occupés, ils font partie intégrante de la population nationale, donc de chaque nation, et revendiquent pacifiquement leurs droits ; ils ne sont pas en guerre. Ce qui n’est pas le cas pour les peuples structurés qui ont une longue histoire, et ethniquement adossés à d’autres peuples, constituant avec les peuples d’origine, d’importantes parts tant nationalement que religieusement de l’humanité.
La guerre en Ukraine ne peut durer compte tenu de la puissance de la Russie ; elle fera reculer inévitablement l’Occident qui poursuit une chimère. Quant à la guerre à Gaza, le ton est donné dans la marche de l’histoire ; cette guerre va bouleverser les plans de l’Occident ; l’Occident sera obligé de penser sérieusement à la paix, et de pousser à la création d’un État palestinien ; Israël n’a pas de voie de sorties d’autant plus que les années à venir l’Occident va encore s’affaiblir et son soutien, en particulier des États-Unis atteindre des limites, avec la future puissance économique mondiale, la Chine.
Et dans ce processus humain, et ces « événements de l’histoire qui se succèdent », en fait, on le doit à Dieu ; qu’on l’accepte ou non, l’histoire de l’humanité comme elle se développe, comme elle évolue, est en lien direct avec la « Vérité de Dieu dans l’histoire ». Devons-nous dire : « Louange à Dieu ! » parce que sans Dieu nous perdons notre humanité.
Medjdoub Hamed
Chercheur