UISM : une plateforme terroriste ŕ prétention religieuse
par Dr. salem alketbi
jeudi 17 avril 2025
L’Amérique et l’Europe attendent-elles un autre 11 septembre avant d’agir contre des organisations appelant ouvertement à la violence et à la terreur au nom de la religion ? Cette question surgit suite à la déclaration récente du Comité de jurisprudence et des fatwas de l’Union internationale des savants musulmans (UISM), publiée le 28 mars 2025. Diffusée sur leur site officiel et relayée par leur président, Ali Al-Qaradaghi, sur son compte X personnel, cette déclaration illustre clairement une rhétorique incendiaire promouvant le terrorisme sous des prétextes religieux, cherchant à recruter des musulmans à travers le monde — y compris en Occident — dans l’extrémisme violent.
Ce texte s’inscrit dans la continuité d’un long historique de discours similaires de l’UISM, une organisation fondée en 2004 par Youssef Al-Qaradaoui, figure clé des Frères musulmans. Bien qu’elle se présente comme « modérée et médiane », ses paroles et actes révèlent sa fonction réelle : servir de bras médiatique et religieux à des groupes terroristes, notamment les Frères musulmans.
Les experts considèrent largement l’UISM comme une plateforme dangereuse utilisant un vernis religieux pour promouvoir l’extrémisme violent. Leur dernière déclaration appelle explicitement au jihad armé — un thème récurrent qui encourage directement le terrorisme.
Le problème va plus loin : le texte exige aussi un « jihad financier » pour soutenir une prétendue « résistance », appelant ainsi à financer des organisations terroristes sous couvert de charité. Cela crée un risque sérieux en alimentant potentiellement des opérations terroristes.
L’Union pousse également à une intervention militaire et à des alliances guerrières fondées sur la religion, attisant les conflits religieux et les divisions mondiales. Ces appels menacent la stabilité internationale et sapent des décennies d’efforts pour la paix.
Plus inquiétant encore, l’UISM encourage les communautés musulmanes occidentales à faire pression sur leurs gouvernements. L’histoire montre que cela mène souvent à la radicalisation et, in fine, à des actes terroristes.
Ces appels persistants au jihad et à la violence rendent nécessaire le classement de l’UISM comme organisation terroriste, accompagné de mesures fermes pour protéger la sécurité mondiale.
La rhétorique de l’UISM représente une menace multidimensionnelle. Individuellement, ces appels peuvent motiver des attaques isolées (« loups solitaires »), difficiles à contrer pour les services de sécurité, surtout lorsqu’elles sont présentées comme un « devoir religieux ». L’Europe et l’Amérique ont subi plusieurs attentats inspirés par ce discours.
L’expérience occidentale confirme que ce langage radicalise la jeunesse musulmane, utilisant la religion pour justifier des violences sporadiques. Des cellules dormantes ont été découvertes à maintes reprises, renforçant ces craintes.
Le « jihad financier obligatoire » constitue une autre menace en canalisant des fonds vers le terrorisme. Le défi réside dans le traçage des micro-transactions, souvent masquées par des dons caritatifs. Des réseaux informels et des associations servent de façade pour financer l’armement.
Le danger dépasse la sécurité immédiate : il fracture la cohésion sociale. L’UISM cultive une mentalité « nous contre eux », diabolisant l’Occident — paradoxe, alors que de nombreux extrémistes profitent des libertés et avantages sociaux occidentaux pour s’y installer et opérer. Les attentats aux États-Unis et en Europe en témoignent.
Face à ces faits, il est urgent de classer l’UISM comme organisation terroriste. Ses appels au jihad violent les lois anti-terroristes mondiales, tout en instrumentalisant la religion pour légitimer la violence.
Les preuves montrent clairement que l’UISM menace directement la sécurité occidentale en incitant à la haine et en sapant les sociétés par l’extrémisme.
Alors, l’Amérique et l’Europe attendront-elles un autre 11 septembre avant d’agir ? Ou prendront-elles des mesures décisives avant qu’il ne soit trop tard ? La réponse déterminera la paix et la sécurité des années à venir.